• Ce polar est original, mais ça ne suffit pas pour faire un bon roman : encore faut-il y trouver un style affirmé, une intrigue bien construite, des personnages attachants, sans oublier ce suspense qui fait que vous tournez les pages sans voir le temps passer : eh bien justement, il y a tout ça dans ce roman qui démarre pourtant d'une manière très banale : Rachel prend le train très régulièrement dans la banlieue de Londres : à 8h04 le matin, et à 17h56 le soir. Un trajet routinier, pendant lequel elle observe les maisons, où vivent des inconnus, qui lui deviennent familiers sans pourtant qu'elle les connaisse ; et parmi eux un jeune couple qu'elle aperçoit chaque jour, et qui semble offrir l'image même du bonheur... Jusqu'au jour où Rachel aperçoit la jeune femme qui embrasse un autre homme, un inconnu !... A partir de là, on est embarqués dans une histoire à plusieurs voix, celle de Rachel bien sûr, mais aussi celle de Megan, celle d'Anna, les trois femmes qui sont au coeur de l'intrigue de ce livre.... Un jour, Megan disparaît... L'enquête commence.....Les histoires de cul s'entrecroisent, et, c'est le cas de le le dire, s'interpénètrent, car le bonheur n'est pas un fleuve tranquille... On retrouve le corps de Megan, mais qui l'a tuée ? Et pourquoi ? Les réponses sont dans le roman, un thriller bien ficelé que vous trouverez chez Pocket.  Vous ne le regretterez pas !...


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  • Il y a près de soixante-dix ans (vous avez bien lu !) que ce bouquin traîne dans ma bibliothèque. Pierre-Louis Mutz, un de nos voisins, qui habitait au 11 de la rue Ferdinand Roussel à Ivry, l'avait donné à mes parents. Auteur du livre, Tout jeune alors, je n'avais pas ouvert ce bouquin : c'est chient, les histoires de guerre et d'anciens combattants, quand on est jeune !!!...  il y racontait ses deux ans de captivité dans le camp de concentration de Buchenwald en Allemagne, puis dans celui de de Barth, un petit camp beaucoup moins connu, sur la Baltique, tout au nord de 'Allemagne.... Je viens de lire cette odyssée de notre voisin. C'est bouleversant et c'est atroce ; on  ne raconte pas un tel livre : on le lit, et l'on y découvre, au détour de chaque page, toute l'horreur de la nature humaine : les tortures, les coups, la violence permanente, les humiliations, les travaux forcés, la maladie, la terreur au quotidien !... Je sais, on va me dire : ça, c'est les Nazis ! Oui, c'est vrai ! Mais on aurait grand tort de penser que seuls les nazis sont capables de telles abominations. Là est le piège. Car avec ce raisonnement, on se croit débarrassé de toutes violences à partir du moment où on a supprimé tous les nazis ! Tragique erreur ! Toute notre Histoire, bien avant les nazis, est jalonnée d'atrocités, de massacres gratuis dictés par le racisme et la haine. N'oublions pas, et ce n'est qu'un exemple parmi mille, que le maréchal Français de Saint-Arnaud, envoyée en 1835 en Algérie, enfermait des populations civiles dans des grottes puis enfumait les prisonniers jusqu'à ce que mot s'ensuive. Les enfermés étaient bien sûr des vieillards, des femmes et des enfants ! C'est tellement plus rigolo de torturer ceux qui ne peuvent se défendre !....  Par ailleurs, de nos jours encore, d'innombrables massacres, d'in croyables tortures sont perpétrées presque sous nos yeux ! On voit à à la télé, et on s'en fout ! On ne se mobilise que pour enterrer Johnny Hallyday, ce qui ajoute à la saloperie humaine un côté imbécile et pitoyable, désespérant...  Voilà ce que me suggère la lecture de ce récit "6773". Précision : ce chiffre, 6773, était le numéro matricule du prisonnier Pierre-Louis Mutz, un numéro en noir imprimé sur un tissu blanc cousu sur sa tenue rayée de déporté.  Vous ne trouverez pas ce livre, Il a été imprimé à compte d'auteur par Pierre-Louis Mutz. Car en 1949, aucun éditeur ne s'intéressait à un type qui pleurnichait sur ses souvenirs de guerre ! On préférait faire l'autruche, la tête sous le sable pour surtout ne rien voir, ne rien savoir ! ... Mais évidemment, quand on ne s'occupe que de foot ou qu'on a la tête dans le guidon du Tour de France, on oublie facilement que la Saloperie humaine est immense, permanente, et qu'elle n'a aucune frontière, ni dans le temps ni dans l'espace !.... 


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  • Encore une aventure de Bob Morane, ce héros de mes lectures de lycéen dans les années 1955-1960.   Soixante ans plus tard, je ne m'en lasse pas, et me laisse emporter, à l'occasion, dans une de ces sympathiques aventures. Ici,, Bob Morane et son fidèle compagnon Bill Ballantine voyagent dans un petit avion de tourisme piloté par Bob Morane. Ils doivent se rendre à Porto Rico pour quelques jours de vacances.. Mais l'imprévu surgit : il n'y a plus assez d'essence dans le réservoir, et tout le monde sait qu'en avion, on ne peut pas faire le plein à la station essence d'Auchan ! Pour éviter la panne sèche, Bob et Bill se posent en urgence à Serado, un île perdue au coeur des Antilles. Précision : Serado est une île fictive, elle n'existe pas dans la réalité, inutile de faire les malins en disant que vous y êtes déjà allé !!!... Mais voilà, Serado est une sorte de république bananière, autrement dit une tyrannie dirigée par un roi fou ! Bob et Bill sont arrêtés, et bientôt on leur signifie qu'ils ne pourront pas repartir... Mais les choses ne se passeront pas ainsi ! Des guérilleros veulent abattre le tyran, et Bob Morane va leur prêter main-forte. Il découvrira même que le tyran a une fille infiniment charmante, Félicia je ne vous dis que ça !  Je vous fais une confidence : Bob Morane ira jusqu'à prendre la main de Félicia !!!! Non, ça n'ira pas plus loin, inutile donc de vous émoustiller le périnée d'avance !... On peut parier une chose : Bob Morane quittera l'île. Quant au tyran, son existence cache un étrange secret, que vous découvrirez en lisant "Panne sèche à Sérado"... Pour info, on trouve très facilement les bouquins des aventures de Bob Morane, pour pas cher,  sur le site www.delcampe.net, dans la rubrique "livres"

    Dernière info : l'auteur, Henri Vernes vit toujours ! Il est né le 16 octobre 1918, un mois avant la fin de la guerre de 1914-1918 !


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  • Ce livre est le troisième et dernier d'une trilogie, avec pour titres : Lucienne... Le Dieu des loups... et enfin donc : Quand le navire... Ce roman est affreusement décevant. Certes Jules Roains sortait de Normal Sup, certes il fut membre de l'Académie Française, mais ce ne sont pas là des garanties suffisantes pour un écrivain ! Maupassant ne fut ni normalien ni académicien et fut pourtant une très grand ! Quand le navire est un interminable soliloque : un type, jeune marié, et donc très amoureux de ucienne (c'est la moindre des choses !) navigue en mer de par ses fonctions. Sur le bateau il rencontre Bompard, un copain perdu de vue depuis trois ans, et qu'il avait oublié ! C'est alors qu'il fait un parallèle avec Lucienne : si l'absence de Bompard a suffi pour que je l'oublie... l'absence de Lucienne pourrait-elle avoir le même effet sur mon amour pour elle ? et le même effet sur son amour pour moi ???? C'EST TOUT ! Il n'y a rien d'autre dans les 250 pages de ce livre ! Rien que les élucubrations angoissées d'un mec qui n'a sans doute rien d'autre à foute qu'à sonder son nombril. De son côté, Lucienne pense très fort à son mari en mer ! Elle aussi gémit sur l'absence, et s'ennuie d'autant plus qu'elle a une bonne pur faire les courses, cuisiner et la servir ! La pauvre Lucienne, riche oisive, a donc tout son temps pour, elle aussi, se fouailler l'ombilic ! Finalement, elle pense si fort à lui qu'elle lui apparaît ! Il la "voit" dans la cabine de son bateau ! Hallucination ? Réalité ! Evidemment l'amour peut tout !!!!  Un livre pénible à lire, carrément chiant, une longue masturbation intello sur l'absence de l'être aimé, où se retrouvent les prétentions scientistes de l'auteur !  Un livre à  éviter, pour éviter de s'emmerder ferme.... Lisez plutôt Knock, si vous voulez connaître un peu Jules Romains... 


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  • Il y a eu force battage autour de ce livre, dans les années de sa sortie ! Tant de battage que je ne l'ai pas lu, car plus un livre est médiatisé, moins il me plaît, en général. Mais 18 ans plus tard, j'ai fini par lire "Les Fourmis", et j'ai été déçu. J'aime pourtant nos amies les bêtes, et notamment les insectes sociaux que sont les fourmis et les abeilles, entre autres... J'aime aussi les récits de science-fiction.. j'aime enfin les ouvrages documentaires qui m'apprennent quelque chose... Mais je déteste quand on mélange tout ça dans un roman-ratatouille : une cuillerée de sciences,  deux verres de science-fiction, une pincée de documentaire, secouez, et faites ingurgiter aux lecteurs !!!!  Ce roman ressemble à une leçon pour enfants immatures que le savoir emmerde... Pour leur éviter de s'ennuyer sur Arte, on leur donne du TF1 ! Moi, pour m'intéresser aux fourmis, je n'ai pas besoin qu'on m'ajoute un oncle Edmond qui a caché dans une cave profonde un livre secret !  Pour me passionner à propos de la communication animale, je n'ai pas besoin qu'on me raconte une fadaise sucrée pour faire passer la pilule ni d'ajouter un pseudo-savoir mêlé de religiosité, de petite philosophie vaguement humaniste... Bref, Werber nous a sorti là un roman qui ne me plaît pas du tout ... Mais je ne veux pas en dégoûter les autres !.... Si vous aimez l'abracadabrantesque, allez-y, vous serez servi ! Beaucoup ont aimé ce livre, à tel point qu'il a été suivi de deux autres, pour former la Trilogie des fourmis. Pas pour moi ! Un Werber ça va, trois Werber, bonjour les dégâts !


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