• Ce thriller n'est qu'un sous-roman, une sorte de plat cuisiné de littérature, de la malbouffe culturelle.... indigeste, et toxique pour l'intelligence....  L'histoire  est celle d'une enquête policière dans une vallée perdue du sud de la France... Tous les poncifs sont là : une inspectrice lesbienne,  un capitaine de police suspendu dans l'attente de son passage en conseil de discipline, et puis des morts, tués dans des conditions à la fois invraisemblables, horribles et abracadabrantesques... Un enfant est massacré... On découvre une psychiatre bien plus cinglée encore que ses patients, un prêtre calfeutré dans un couvent isolé dans une région sauvage,  un professeur évidemment soupçonné un temps de pédophilie... une maire qui couche avec une inspectrice de police ... une vallée coupée du monde par un éboulement suspect... avec de ci de là un peu de philosophie de bistrot sur notre société, la violence et les jeux vidéo.., ça patauge dans la démagogie... N'en jetez plus, la coupe est pleine ! J'en peux plus ! Ce bouquin ressemble aux méchants polars français  de FR3 ... Ce roman est le premier que je lis de Bernard Minier, mais une chose est sûre : ce sera aussi le dernier !


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  • Ce livre est sous-titré : "Une radiographie de la France par un immigré".  L'auteur est un Franco-marocain, spécialiste  des relations internationales, qui intervient au Maroc, en France et au Brésil... Cet immigré jette sur la France un regard aiguisé et presque désespéré. Ce Marocain, amoureux de la France, souffre de la voir se dégrader, s'affaiblir dans tous les domaines : perte de sa puissance, baisse effrayante du niveau culturel, dégringolade des compétences même à haut niveau, effondrement du peuple dans une américanisation béate, laxisme devant une immigration excessive, capitulation de toutes les valeurs d'antan : le courage, la patience, la ténacité et le courage d'entreprendre, l'apologie de la faiblesse... La France n'est plus un modèle, elle n'est plus qu'une mosaïque de peuples dont  les religions et les modes de vies sont antinomiques.... La guerre civile pourrait être le point culminant de l'impossible cohabitation de populations juxtaposées et hostiles... Elle aboutirait à la fin de notre civilisation..... A noter : l'ouvrage est riche, mais il manque de structure et les propos sont souvent un peu décousus, on n'y distingue pas toujours l'important du secondaire.... Dommage...Mais cette "radiographie" nous offre finalement un catalogue un peu touffu d'un désastre annoncé, et qui pourrait s'avérer inéluctable... si nous n'ouvrons pas les yeux... 


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  • Un bon thriller, d'une lecture facile, même si bon nombre de rebondissements  dans l'enquête relèvent de l'improbable et de l'invraisemblable...  Une toute jeune fille, Molly ( ah ces prénoms amerloques, c'est chiant !) est retrouvée morte en forêt, assassinée, peu de temps après avoir quitté la maison de son amie la jeune Blair. Elle avait 13 ans. Rapidement, un coupable est identifié : Adrian Jones : c'est un Noir, et donc un coupable idéal (Nous sommes aux USA, où, a priori, un Noir ne peut pas être tout blanc !). Il est rapidement jugé, et emprisonné... 15 ans plus tard, Blair (ah ces prénoms amerloques !) est au chevet de sa soeur Céleste, mourante ... Céleste confie à sa soeur Blair qu'Adrian a été injustement condamné : il était auprès d'elle au moment du meurtre, mais elle n'a pas osé le dire à la police, pour ne pas révéler qu'elle fréquentait un Noir, et l'a laissé condamner... Et après cette terrible confidence, couic, Céleste meurt, et, grâce à son prénom, monte directement au Ciel, sans passer par la case Purgatoire... !.... Sa soeur décide alors de tout faire pour établir la vérité, et faire libérer Adrian... Comment ???... Pas d'inquiétude : elle s'appelle Blair et ne manque donc pas de flair... Aidée par un détective privé ancien flic, et après moult péripéties, elle finira par démasquer le véritable assassin. The end !


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  • Je n'avais pas détesté le film, sorti je crois en 2000... Par contre le livre est une horreur, une scorie d'écriture, un ramassis de crétineries : Richard, le héros (si j'ose dire !) n'est qu'un pauvre type, qui s'imagine, avec d'autres, trouver le bonheur sur une île déserte en Thaïlande....  Mais attention : pour eux, le "paradis", le "bonheur", c'est glander sous le soleil, cloper comme des malades et se défoncer au cannabis à longueur de journée ! Pauvres routards déséquilibrés, errant sans but dans une existence faite d'une vacuité imbécile dont ils ne tentent même pas de sortir... Il faut saluer le style de l'auteur : aussi nul que l'histoire.. Voici quelques échantillons :"Françoise me dit alors, en anglais : tu m'offres une cigarette, Richard ?....  "Dehors, j'ai vu Keaty courir à toute blinde"..... "Karl, t'es un putain d'albatros !"....."Tu pourrais m'expliquer pourquoi tu n'as pas donné ton putain de soutien ?"..... On le voit : un putain de style pour la putain d'histoire sans intérêt d'un groupe de putains d'abrutis décérébrés..... Et même pas une petite histoire de cul pour pimenter le récit !... Apparemment, la drogue a niqué grave la libido de cette bande de nazes !....Le pire, c'est que ce roman a plu a beaucoup de lecteurs !....   Franchement, ça questionne sur la nature humaine, et ça fait peur ! Sur ce je balance ce bouquin à la déchetterie, il y mérite sa place !...


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  • Quand George Sand se penche sur son passé.... Ce récit autobiographique nous permet de découvrir -un peu- quelle femme était Aurore Dupin de Francueil,  auteur d'ouvrages qui ont bercé nos enfances et nos adolescences, avant la génération Netflix et  Harry Potter !... En fait, on découvre surtout  de nombreuses anecdotes sur la vie de l'époque dans la première partie du 19è siècle, sur la vie familiale difficile des George Sand, coincée entre une grand-mère aristocratique et friquée, et une mère prolo et fauchée !... Pour le reste, George Sand n'est ni Catherine Breillat, ni Christine Angot.... Oie blanche encore à 20 ans, exaltée par la religion dans le couvent où elle a passé 3 ans, obsédée par la "chasteté", on se demande comment elle a fait pour avoir ses deux enfants : Maurice et Solange !... Quant à ses fameuses liaisons amoureuses avec Chopin et Musset, là, que dalle, passez votre chemin : vous ne trouverez ici aucune exhibition clitoridienne, pas un gémissement de plaisir, pas une ligne sur les orgasmes torrides sous la couette ou vite fait sur un coin de table ! Je le répète, George Sand n'est pas Christine Angot !.... Mais si rien ne croustille dans ce livre, il est riche en revanche sur la vie de cette époque, et sur les idées sociales et humanistes de l'auteur, réellement préoccupée par le sort des plus démunis.. Ce précieux ouvrage mérite d'être lu, car s'il est peu littéraire, il est très documentaire... Profitez-en pour lire ou relire La Mare au diable, la Petite Fadette, ou François le champi... Et si votre QI est supérieur à 40, lancez-vous dans Indiana ou Consuelo ! Bonnes lectures !...


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