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    A perdre la raison – film con avec promotion de la clope, de Joachim Lafosse – 2012 -

    Acteurs : Niels ArestrupTahar RahimEmilie Dequenne plus

     

    Merde à ce film et au soutien honteux qu’il apporte à la clope ! Tenez-vous bien, on y voit à maintes reprises un médecin qui fume… en présence de ses petits-enfants ! Ça un médecin ? Un con, oui,  un salopard qui nuit à la santé d’enfants, indigne donc de sa profession ! Jamais entendu parler du tabagisme passif, ce médecin-couillon ?... Merde aussi à Joachim Lafosse, le réalisateur, pour sa complaisance tabagique ! Pour le reste, ce film très con nous raconte une histoire pénible et chiante : une mère qui ne cesse de pondre môme sur môme, sombre dans une déprime telle, qu’elle finira par tuer ses enfants ! Il est vrai que le climat familial est oppressant, avec le beau-père médecin qui vit sous le même toit… Mais est-ce une raison pour pondre chiard sur chiard, sans débander (c’est le cas de le dire !) ?… A croire que les deux parents crétins de ce film n’ont jamais entendu parler de préservatif, de pilule ! Comme si la pénétration vaginale était une véritable fatalité, la voie incontournable vers le plaisir ! Bref, un concentré d’idées reçues, de conformisme sexuel idiot, une histoire pénible, avec plein de gens qui fument sans la moindre nécessité, et devant les enfants, répétons-le !  A perdre la raison, un film à éviter et même à boycotter pour sa promotion scandaleuse du cancer du poumon ! Et merde au réalisateur qu’on devrait poursuivre en justice comme on le fait pour Servier… Plus coupable encore, car Servier, lui, soigne et guérit dans de nombreux cas… La clope, jamais !


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    Battle Royale – film de Kinji Fukasaku – 2001 -

    Acteurs : Tatsuya FujiwaraAki MaedaTaro Yamamoto

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    Il s’agit d’un film plus épouvantable encore qu’un film d’horreur, car l’épouvante n’est pas ici le fait de monstres. L’horreur  vient des humains eux-mêmes, en sorte que c’est une horreur possible. Quelle est l’histoire ? Dans un futur proche, on assiste à deux phénomènes simultanés : une explosion du chômage des jeunes qui dépasse probablement les 20%, et en même temps la prise de conscience que les jeunes sont devenus une véritable menace pour la population adulte. Dès lors, la solution s’impose : il faut éliminer les jeunes ! Pour cela, on les oblige à participer à un jeu de massacre dont ils sont eux-mêmes les acteurs. Afin d’éviter que les jeunes refusent de jouer le jeu, on les a équipés chacun d’un collier inamovible qui permet de les localiser par GPS. A la fin du combat, il ne devra rester qu’un seul survivant, qui pourra rentrer chez lui. Au cas où, par suite d’une entente, les deux derniers décideraient de cesser le combat, ils seront tués tous les deux par l’explosion télécommandée de leur collier.  Dès lors, c’est le massacre ! On retrouve ici la saloperie bien connue de la nature humaine qui se donne libre cours : violence, cruauté, basses vengeances, règlements de compte pour des jalousies sordides (exactement comme pendant l’Occupation, demandez à vos grands-parents, vous verrez, ils n’étaient pas tous Résistants, même s’ils vous disent le contraire !…) Quelques « gentils », qui ne veulent pas s’entretuer, se suicident… Et puis, dans le tas, il y en a quelques uns (rares !) de plus intelligents que les autres… Ils réussiront à pirater le système informatique et le GPS pilotés par les adultes organisateurs du jeu mortel. Ainsi, à la fin du film, un garçon et une fille parviennent à s’enfuir…  Ce qui permettra évidemment  au réalisateur du film de pondre un Battle Royale 2 !... Film horrible mais intéressant, véritable documentaire sur les ressorts effroyables de l’âme humaine ! à voir…


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    Donnant donnant – film d’Isabelle Mergault – 2010 -

    Acteurs : Daniel AuteuilSabine AzémaMedeea Marinescu

     

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    Constant (Daniel Auteuil) interprète un meurtrier, condamné et emprisonné, mais qui proclame son innocence, la mort de la victime n’étant, selon lui, qu’un accident et non pas un crime. Or, il parvient à s’évader de la prison où il est  détenu. Au terme d’une longue cavale, anarchique et sans but, il arrive dans un coin complètement perdu de la France profonde, le long d’un canal désert. Il trouve refuge dans une péniche qui lui semble abandonnée… Il espère trouver là un répit dans sa fuite. Hélas, dès le lendemain, une jeune femme, Sylvia (Medeea Marinescu), l’a reconnu et le fait chanter. Convaincue qu’il est un tueur professionnel, elle lui demande, en échange de son silence, d’exécuter sa mère adoptive, Jeanne, une veille emmerdeuse cramponnée à son livret A (comme beaucoup de gens… regardez autour de vous !...), dont elle a hâte d’hériter ! C’est ça ou elle le dénonce à la police… Or Constant n’a pas le choix ; et tandis qu’il part pour  la mission terrible qu’il n’a acceptée qu’à contre-cœur, surprend Jeanne alors qu’elle s’apprête  à mourir en sautant du haut d’un pont. Et au lieu de la tuer, il la sauve de la mort… Etrange renversement de situation, dans laquelle le tueur devient le sauveur… Et bien entendu, Jeanne tombe amoureuse de l’homme qui lui a sauvé la vie : banal et classique ! Ah, quelle embrouille !... Comment chacun des protagonistes va-t-il s’en sortir ?... Le film ne pisse pas loin et pas haut, c’est le moins qu’on puisse en dire… Mais bon, y a des jours où on a envie de se reposer un peu les neurones… Et là, je vous jure qu’on ne risque pas une méningite, ni un AVC ! Et puis, malgré la faiblesse du sujet, les acteurs sont bons : Daniel Auteuil et Sabine Azéma, c’est en général du bon jeu assuré. Medeea Marinescu, que je ne connaissais pas, se montre également bonne interprète.


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    Pas douce – film de Jeanne Waltz – 2007 –

    Acteurs : Isild Le BescoSteven Pinheiro de AlmeidaLio

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    Ce n’est pas tous les jours que ça arrive, voici un superbe film, tout en finesse, où pourtant une grande violence intérieure le dispute à la sensibilité, au remords, à la révolte, toute une palette de sentiments évoqués avec brio par la réalisatrice Jeanne Waltz, qui a eu l’excellente idée de confier le rôle principal à l’intelligente Isild Le Besco,  qui interprète superbement des rôles toujours quelque peu marginaux ou bizarres… Ici, elle incarne une jeune infirmière, Frédérique, mal dans sa peau, en conflit ouvert avec son père. Ils se croisent au stand de tir où tous deux s’entraînent et n’échangent que quelques regards et quelques mots qui ne contiennent que mépris mutuel et rejet réciproque. Frédérique part un jour en forêt, avec son fusil, dans l’intention de se donner la mort. Elle est dérangée dans son funeste projet par l’arrivée de deux ados en balade. Lorsque l’un d’eux, Marco,  abat un oiseau avec son lance-pierres, elle tire et blesse le jeune d’une balle au genou… Le jeune garçon est transporté à l’hôpital, là même où Frédérique travaille. Et comme infirmière, elle est appelée à soigner ce garçon sur lequel elle a tiré… Etrange position de cette femme : celle qui a blessé est en même temps celle qui soigne… pendant ce temps, les policiers mènent l’enquête. Un jour,  l’infirmière reçoit une convocation : elle est priée de passer au plus vite au commissariat et d’y apporter son fusil… Je vous laisse le soin de découvrir ou d’imaginer la fin… Ce qui est important, c’est qu’on a là un excellent film, avec pourtant peu de personnages, et une action qui se déroule essentiellement dans un hôpital de Haute-Savoie, proche de la frontière suisse. Pas d’effets spéciaux, pas de flics baraqués à la con avec des gueules de crapules, pas d’effets spéciaux numériques pour populo niais,… juste le jeu intelligent et sensible d’une poignée d’acteurs qu’il faut saluer pour leur prestation : Isild Le Besco bien sûr, mais aussi Pinheiro de Almeida qui joue Marco, l’ado blessé… Excellent film, qu’il faut voir absolument


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    Le Grand Silence – film de Sergio Corbucci – 1968 –

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    Il s’agit de ce qu’il est convenu d’appeler un western-spaghetti, œuvre donc du cinéma italien. Ce western se présente d’une manière bien étrange : il se déroule dans des paysages blancs, immaculés. Nous sommes dans l’Utah, pendant l’hiver 1898, particulièrement rigoureux. La misère, la faim, poussent un certain nombre de hors-la-loi, bûcherons et paysans affamés, à descendre des forêts dans les vallées où ils pillent les villages. Les chasseurs de primes en profitent pour abattre les bandits dont la mort leur rapporte quelques dollars. Le redoutable Loco passe pour le plus barbare d'entre eux. Mais un tueur tout aussi impitoyable va se dresser contre ces assassins. C'est un muet, surnommé «Silence», que Pauline a chargé de venger la mort de son mari, assassiné par Loco. «Silence» arrive à Snow Hill en compagnie du nouveau shérif, envoyé par le gouverneur pour rétablir l'ordre... Le personnage de Silence est interprété à la perfection par le taciturne et talentueux Jean-Louis Trintignant. Le film est étrange par bien des aspects. En premier lieu, la neige est omniprésente et donne au drame un caractère étouffé : le silence de la neige s’ajoute au silence du héros muet. En outre, alors qu’en général, c’est le Bien qui triomphe, ici c’est la force brute. Malheur aux faibles, de quelque bord qu’ils soient. C’est celui qui tire le plus vite qui a raison. Cette logique implacable confère au film un aspect dur et cynique. Et pourtant, il y a aussi une histoire d’amour, toute en pudeur, mais qui, par la force des choses, devient en même temps une histoire de vengeance, et dans laquelle une femme occupe finalement une place centrale et dramatique… Œuvre atypique, western non conformiste, étranger aux codes traditionnel du genre, Le Grand Silence est un grand film, un film sombre qui ne laisse pas indifférent. A voir.

                 


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