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    Un plan parfait – film con  de Pascal Chaumeil – 2012 -

    Acteurs : Diane KrugerDany BoonAlice Pol

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    Comédie andouille de la variété la plus achevée : c’est cul-cul et gnan-gnan à souhait, et ça véhicule la pensée la plus bête et la plus conformiste qui soit, relative bien sûr au Grand Amour et au partenaire idéal, le seul l’unique celui de toute une vie ! Bref on est au niveau zéro de l’intelligence et de la pensée, on surfe sur les petites préoccupations culières des midinettes traditionnalistes qui ne rêvent que d’une chose : se marier, pondre, « se caser »  selon l’horrible expression consacrée… L’histoire ? La voici dans toute sa stupidité crasse : Isabelle (Diane Kruger), ayant constaté que, dans sa famille, tous les premiers mariages sont des mariages ratés, ne veut pas épouser celui qu’elle aime… ou du moins pas tout de suite… Il lui faut d’abord, pour conjurer le mauvais sort, faire un premier mariage, mais très court, juste pour que ses épousailles avec son fiancé soient un deuxième mariage, réputé heureux ! Vous voyez, on nage dans la purée sentimentale et maritale la plus idiote… Notre Isabelle va donc s’acharner sur un possible partenaire de rencontre, personnifié par Dany Boon, c’est dire qu’on peut s’attendre à des grimaceries  garanties, qui font hurler de rire le populo !... Bien entendu, et sans surprise, Dany Boon va s’éprendre pour de vrai d’Isabelle, avec tous les gags et les embrouilles qui vont en résulter… C’est nul d’un bout à l’autre, mais avec un point positif cependant qu’il faut indiquer : les tribulations nuptiales de cette chère Isabelle et de l’inénarrable  Dany Boon  nous permettent de traverser bien des contrées du monde, ce qui nous donne heureusement l’occasion de découvrir de bien belles régions, bien filmées en de superbes images… Dans ce navet indigeste et mal accomodé, les personnages sont crétins mais les paysages magnifiques, ça console un peu… ça rembourse un peu la dépense… Mais comme je n’ai pas payé ma place, grâce à la générosité de la ville de Vitry, je n’ai même pas eu cette consolation !... Ce film est à l’affiche en ce moment, mais bon, si vous n’avez rien à foutre, faites plutôt autre chose… Lisez un bon livre ou bricolez le placard de l’entrée selon vos attentes et vos motivations. Faites vous un autre plan que ce « Plan parfait » très imparfait !


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    Comme des frères – navet cinématographique de Hugo Gélin - 2012 –

    Acteurs : François-Xavier DemaisonNicolas DuvauchellePierre Niney

    ATTENTION DANGER : ça vient de sortir, c’est dans les salles, c’est hyper-con, changez vite de trottoir ! C’est un déchet, une scorie, une merde sans nom !... Il est rare de trouver un film qui soit aussi nul de bout en bout ! Pendant la projection, moi qui suis fan de la délicieuse et pétillante Mélanie Thierry, j’espérais sans cesse une étincelle, une lueur d’intelligence, un bout d’émotion, un trait d’esprit, enfin quelque chose… Mais rien ! Même la si charmante Mélanie Thierry  ne parvient pas à sortir ce film du néant ! Au bout d’une heure et quarante quatre minutes passées à m’emmerder, j’ai quitté la salle de cinéma, heureux d’une seule chose : n’avoir pas payé ma place !L’histoire (si j’ose dire !) en quelques mots : trois mecs ont partagé la même nana avec laquelle ils ont entretenu une amitié amoureuse et gna gna gna … et puis elle meurt ! Une maladie grave, genre truc devant quoi il est de bon ton de pleurnicher… Et les trois potes décident en sa mémoire de faire ensemble un voyage jusqu’à la maison qu’elle aimait tant,  en Corse… Déjà, faut être un réalisateur pas très intelligent pour faire mourir la belle Mélanie Thierry ! En plus de ça, le film n’est qu’un échange creux de paroles imbéciles, entre trois potes au cerveau débile, des cons, futiles et sans profondeur, tout juste capables de bambocher, et de se la péter en Porsche ou en Caravelle snobinarde, véritables crétins et parasites de la société, et qui trimballent leur ennui mal rasé dans la tristesse alcoolisée des boîtes de nuit où ils traînent leur mal de vivre en faisant semblant de faire la fête…  Aucune humanité chez ces trois compères, incapables de s’ouvrir aux autres, juste préoccupés par leur cul et celui de leur copine … Il est pitoyable de voir que Hugo Gélin (jeune perdreau né en 1980), sous prétexte qu’il est le petit-fils de Daniel Gélin, se voit ouvrir les portes des plateaux de tournage, il est scandaleux que l’on finance ses élucubrations d’une rare nullité… Qui aura le courage de lui dire d’arrêter son cinoche et de se faire magasinier chez Leroy-Merlin : au moins il rendrait service aux clients plutôt que d’emmerder des spectateurs ?? Et je suis sûr qu’il y a parmi les manutentionnaires de Leroy-Merlin des jeunes qui ont du talent, mais devant lesquels les portes se ferment, parce qu’ils n’ont pas la chance d’avoir un nom d’acteur ! Attention : il y a Gélin et Gélin, méfiez-vous des contrefaçons ! Hugo Gélin n’est qu’une basse caricature de son grand-père, il nous a pondu là un torchon fade, insipide, ennuyeux, sans imagination ; c’est besogneux et chiant !... En attendant, fuyez ce film, n’allez surtout pas voir Comme des frères, parce c’est le niveau zéro du cinéma, un ramassis d’images qui ne véhicule que des propos imbéciles à côté desquels Franck Dubosq passerait pour un intello, c’est dire ! Allez plutôt faire des courses chez Leroy-Merlin, vous avez plus de chance d’y rencontrer des gens intelligents et intéressants qu’en allant voir la bande d’histrions qui se trémoussent dans ce navet. Le pire, c’est que le réalisateur ne rembourse même pas les places, alors qu’il nous vend un produit avarié !  Même chez carrefour et Leclerc, on vous rembourse dans ce cas Et ne venez pas vous plaindre après l’avoir vu : je vous aurai prévenus ! Par contre, si vous avez dans votre entourage une personne que vous détestez vraiment, je sais pas, moi… une belle-doche acariâtre, un chef emmerdant qui vous refuse une prime pour Noël,  alors conseillez-lui ce film ! Et ensuite, rigolez en l’imaginant dans la salle ! Vous aurez là une belle vengeance ! Comme des frères : film à fuir, à éviter, à déconseiller, car il outrepasse les limites tolérables de la nullité, de l’absence d’inspiration et du manque de talent ! Et ne croyez pas les critiques de la presse ! Ils n’ont pas dit ce qu’ils pensaient, ils ont servi la soupe à un ami, par solidarité hypocrite  avec la mémoire de ce pauvre Daniel Gélin ! Mais non, mille fois non, le talent n’est pas héréditaire, la preuve !....


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    TORPEDO – film de Matthieu Donck -  2012 -

    Acteurs : François DamiensAudrey DanaCédric Constantin

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    Cette petite comédie satirique est loin d’être idiote. Pas de sentimentalisme dégoulinant ici, on surfe sur la société de consommation, ses excès, ses dérives, ses bobards. Une grande surface organise une campagne promotionnelle : de futurs clients sont appelés au téléphone, je suis sûr que ça vous est déjà arrivé « Bonjour monsieur ou madame, vous avez gagné un prix, et je vous invite à venir en famille, pour le retirer à notre magasin !...et bla-bla-bla, et bla-bla-bla »… Dans le film, Michel Ressac, contacté au téléphone  a gagné un dîner avec Eddy Merckx dans le cadre d'une campagne de marketing d'un vendeur de canapés.  Michel voudrait obtenir ce prix pour son vieux père handicapé, grand admirateur du coureur. Mais il y a un hic : il est seul, et il faut se présenter en famille. Michel tente le coup, en se présentant au magasin avec son ex-copine et le fils d’une voisine… Mais le temps de rassembler cette fausse petite famille, il arrive trop tard au magasin, qui est fermé. Qu’à cela ne tienne, il séquestre le responsable du magasin et décide de se rendre avec lui au siège social du magasin à Brest pour exiger son prix… Une sorte de road-movie burlesque et sans prétention, mais qui tangente de vrais problèmes de société : familles décomposées et recomposées, grande distribution et société de consommation… Bien vu. Du sérieux mêlé à de l’humour, de l’ironie, du mordant. Sans se prendre pour autant pour un donneur de leçon, le réalisateur réussit à distraire, à divertir, à faire rire tout en donnant à réfléchir à petites touches… On est loin d’une thèse de troisième cycle en sociologie, mais on est loin aussi des conneries façon Camping. Film à voir..


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    ALF – film de Jérôme Lescure – 2012 -

    Acteurs : Alexandre LaignerAlice PehlivanyanJean-Pierre Loustau

    ALF est un sigle, qui signifie Front de Libération Animale, en ordre english of course : Animal Liberation Front ! Ce film-ratatouille a pourtant une ambition : apporter sa contribution à la lutte contre la souffrance animale. Hélas, on n’a pas osé traiter le problème de face, ni explicitement… Peur des images sans doute, comme toujours… Alors on a droit à une histoire emberlificotée, tourmentée, hachée, sorte de brouillon mal ficelé entrelardé d’images extrêmement furtives d’animaux torturés, martyrisés… Pas beaucoup de courage dans le message ! Par contre, pour la clope, ça y va, dans ce film !... Là on n’y va pas avec le dos de la cuiller !  Pas un personnage, pas une scène sans qu’on nous inflige des clopes, des briquets, des volutes ! On pleurniche à juste titre sur la souffrance animale, on lance l’anathème contre les laboratoires ou les puissances d’argent, on stigmatise les « connes qui portent des fourrures »… Mais on ne moufte pas devant les fabricants de clopes et tabacs en tout genre ! Pire, on montre en gros plan, plein écran, des hommes esclaves de la clope, qui se gavent de fumée cancérigène devant les spectateurs, y compris beaucoup d’enfants comme j’en ai vu dans mon cinéma de Vitry ! Salaud, con, ou inconscient, le réalisateur Jérôme Lescure ? A moins que les cigarettiers aient financé la « noble cause de la souffrance animale » en finançant ce film, et en en profitant pour imposer à l’écran des images de promotion du cancer du poumon ?... Je n’en sais rien, mais la présence de tant de clopes dans ce film ne tient ni du hasard, ni de la liberté de création du réalisateur !  Le plus ahurissant est de voir ce film précédé de cet avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs…

    On aurait aimé voir un autre avertissement, comme par exemple : Attention, ce film contient de nombreuses scènes qui mettent en valeur le tabac, un produit hautement toxique qui fait 65000 morts chaque année en France, soit l’équivalent d’un crash aérien chaque jour sur le sol français, ou le cimetière du Père Lachaise rempli chaque année ! Comme quoi les hommes peuvent être bien plus cons que les animaux ! On ne dénonce pas une saloperie humaine, tout en faisant la promotion et l’apologie hypocrite d’une autre saloperie… Boycottez ce film, ne fût-ce que pour protéger les enfants du tabagisme où on voudrait les entraîner sournoisement…

     

     

     

     


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    La Valise – film de Georges Lautner - 1973

    Acteurs : Mireille DarcJean-Pierre MarielleAmidou

    La valise

    Pas récent, ce film ! 1973 !... Ma fi-fille n’était pas née, c’est vous dire !... Est-ce à dire que La Valise est un vieux bagage cinématographique, tout juste bon à mettre aux archives poussiéreuses de la Cinémathèque Française  ?... Pas du tout !  Quand on voit les innombrables conneries nombrilistes qui font florès chaque semaine sur les écrans, on est bien forcé de se dire que le cinéma des années 70 avait du bon, et surtout qu’il l’a conservé. Car la Valise, est un film toujours d’actualité. De quoi s’agit-il ?...  En fait, Georges Lautner nous raconte l’histoire d’un agent secret israélien, Bloch (Jean-Pierre Marielle) qui, se sentant menacé alors qu’il est en mission dans un pays arabe, demande à être rapatrié vers la France. Pour cela, on décide de le transporter clandestinement dans une grande valise diplomatique, sous la responsabilité d’un agent français, le capitaine Augier. Bien entendu, toutes sortes de gags vont accompagner le voyage de cette volumineuse valise. D’autant plus qu’un autre agent, arabe cette fois, et donc ennemi, va se trouver mêlé de près à ce transport… je ne vous dis que ça ! Cette brillante comédie, drôle et intelligente (Ce n’est pas toujours incompatible) est en même temps un hymne à la paix, à l’humanisme et à la vie. A découvrir ou à revoir sans l’ombre d’une hésitation !


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