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    L’Etalon Noir – film de Carroll  Ballard - 1980 -
    acteurs : Kelly RenoMickey RooneyTeri Garr plus

    Pas tout neuf, ce film, mais bon, c’est pas une raison ! Maupassant non plus n’est pas un perdreau de l’année, et pourtant il vaut mille fois mieux que le dernier Musso ou Coben !... Mais laissons la littérature, et parlons cinoche. Le jeune Alec Ramsey, âgé d’une dizaine d’années, voyage sur un paquebot en compagnie de son père. Il y fait la connaissance d’un  beau cheval noir, apeuré dans son box. Or le navire est pris dans une terrible tempête et fait naufrage. Comme le Titanic il s’engloutit dans l’océan. Mais le jeune garçon est sauvé par le bel étalon noir, cheval intelligent qui avait quitté le navire en perdition. Et voici l’animal et l’enfant, qui échouent tous les deux, épuisés, sur une île déserte. Alec tente d'apprivoiser le cheval et le nomme Black en raison de sa couleur (entre nous, le môme ne s’est pas trop cassé la tête pour trouver un nom !). C'est le début d'une grande amitié et de plein d’aventures gentillettes ! C’est mignon, un peu cul-cul, c’est pétri de bons sentiments, bref on a là un film qui fleure bon le crottin de cheval et l’eau de rose, un film d’aventures sympas, sans rafales de Kalachnikov toutes les trente secondes ! Ça repose de temps à autre !...


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    Le fils de l’autre – film de Lorraine Lévy – 2012 –

    Acteurs : Emmanuelle Devos -  Pascal Elbé -

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    Joseph est un jeune Juif qui s’apprête à partir, pour faire son service militaire  dans l’armée israélienne. Il lui faut constituer pour cela un dossier médical. Mais les examens sanguins révèlent qu’il n’est pas le fils biologique de ses parents. Après le désarroi familial, on enquête et on découvre qu’il a été échangé à sa naissance avec Yacine, un petit palestinien d’une famille de Cisjordanie ! Rien que ça !!!... Vous imaginez la tambouille !... Un jeune Juif qui apprend soudain qu’il est un Palestinien, tandis qu’un jeune Palestinien découvre qu’il est juif ! On imagine bien qu’entre ces deux communautés, aussi sectaires l’une que l’autre, ça va pas être simple ! Ce film est une pantalonnade invraisemblable et caricaturale, un film aussi qui fait gentiment dans l’humanisme sirupeux genre si tous les gars du monde voulaient se donner la main !... Hélas, pendant ce temps, Palestiniens et Israéliens s’entretuent pour de vrai ! Tous les jours… Et ça fait des décennies que ça dure ! Une réalité dramatique qui n’a rien à voir avec cette fiction moralisatrice et donneuse de leçon, où l’on s’embrasse pour de faux… 


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    Humains – film de Thévenin et Molon – 2009 –

    Acteurs : Sara Forestier, Lorant Deutsch, Dominique Pinon.

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    On me reproche parfois de dire beaucoup de mal de beaucoup de  films : c’est vrai ! Mais si mes louanges cinématographiques sont  rares, c’est que rares sont les bons films, et que le marché est saturé de conneries filmées, qui  servent parfois à soulager les déviances  personnelles diverses de réalisateurs tourmentés, parfois aussi à donner au populo sa pitance basique, en le faisant marrer pour des conneries à son niveau : les vacances, le camping, les histoires de cul au ski ou à la plage… ou en le faisant pleurnicher sur les sujets sociaux à la mode : les SDF, les divorcés, les handicapés (très tendance, ça !), les immigrés, le SIDA, l’euthanasie, tous sujets qui font que chacun se croit soudain capable de faire de la philo !… Alors pour une fois, je vais ici  dire du bien d’un film que toute la critique a démoli, unanime dans sa condamnation à mort… Moi, je l’ai regardé, et j’ai trouvé que l’histoire n’était pas plus conne que les américaneries du genre… Humains est un film d’aventures, teinté d’épouvante… L’histoire : un professeur fait des recherches ethnologiques. Il monte une petite expédition pour se rendre dans les Alpes suisses, à la recherche de vestiges humains préhistoriques.  En route, leur camping-car tombe en panne… Classique !... Nuit dans la forêt, je vous passe les détails, il fait nuit… on a peur… y a des bruits bizarres… bref tout ce qu’on trouve dans ce genre de situations… Et puis le petit groupe va être confrontés à des êtres étranges… la question est posée : reste-t-il encore dans ces contrées, quelques hommes de Néanderthal qui auraient survécu ?... Rien de bien original, c’est sûr, mais je trouve que l’histoire est bien racontée. On n’est pas dans un film intello, mais on est très au-dessus tout de même de Camping 3 et des âneries à la Dubosc ! Et puis surtout, il n’y a pas ici de leçon de morale, de témoignage social, de thèse politicarde où des cinéastes se prennent pour des donneurs de leçons… Il y a ici un spectacle de divertissement, sans vulgarité (rare, ça !). Et enfin, bien sûr, il y a Sara Forestier (ouiiiiiiiiiiiiiiiiii !) que j’aime beaucoup ! Et quand on aime !...........


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    Comme les cinq doigts de la main – film d’Alexandre Arcady – 2010

    Acteurs : Patrick Bruel, Vincent Elbaz, Pascal Elbé

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    Polar français banal et fadasse, à mi-chemin entre la comédie et le mélo. L’histoire est invraisemblable : C’est celle de cinq frères, élevés par une maman. Parmi cette fratrie, souvent friquée, il y a bien sûr, un « vilain petit canard ». Mal intégré, truand, il est poursuivi par des trafiquants. Il se réfugie dans sa famille. Aussitôt, passé l’ahurissement des frangins et le premier mouvement de réprobation, les cinq frères, tous unis comme dans leur enfance (et comme les cinq doigts de la main), vont se défendre contre les crapules, et du même coup, venger la mémoire de leur père assassiné.. car en plus de tout ça, le papa avait été assassiné !... Film abracadabrantesque auquel on ne croit pas une seul seconde ! Patrick Bruel fait du Bruel, c’est-à-dire qu’il trimballe, à longueur de scènes, cet éternel sourire faux, enjôleur et roublard qui plaît tant aux minettes. Les autres acteurs font ce qu’ils peuvent, dans un grand festival de raclées et de claques dans la gueule entre les bons et les méchants, le tout entrelardé d’une sentimentalité pleurnicharde, familiale et dégoulinante de bons sentiments… Bref, un bel exemple de mauvais cinéma, tout à fait digne de passer en soirée sur TF1.


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            Le dernier automne – film de Michael Hoffman – 2010 –

    Comme le titre l’indique sans ambages, le dernier automne nous raconte les derniers moments de la vie de l’écrivain russe Léon Tolstoï, auteur d’Anna Karénine, Guerre et Paix, La Sonate à Kreutzer, et autres œuvres si peu lues de nos jours, car le populo se contente trop souvent de Marc Lévy et d’Harlan Coben et autres "écrivains" genre Patrick Poivre d’Arvor, qui s’appelle d’Arvor comme moi je suis pape… Tout ça, c’est des bouquins pour hypermarchés et catalogue de France-Loisirs… D’ailleurs, je vous laisse réfléchir à cette terrifiante question : pourquoi les livres les plus nuls sont-il les plus lus par le plus grand nombre ?... A vrai dire, c’est la réponse qui me fait peur… Mais revenons au film : après cinquante ans de mariage, la comtesse Sofya Andreïevna, épouse fidèle dévouée de Léon Tolstoï, se trouve confrontée brutalement à l’idéologie de son mari. Ce dernier, emporté par la nouvelle philosophie partageuse, désire renoncer  à tous ses biens  ainsi qu’à ses droits d’auteur, afin de tout donner au peuple russe souffrant, puis de terminer son existence dans la pauvreté et la chasteté. Mais vous savez comment sont les gens : tout pour le fric et chacun pour sa gueule, la femme de Tolstoï se fout éperdument du peuple russe souffrant ! Elle se cramponne aux biens matériels et n’entend pas du tout être déshéritée, elle qui a eu 13 enfants de Tolstoï, ce qui prouve que le grand écrivain ne passait pas tout son temps à son bureau en train d’écrire ! Or donc, l’épouse rapace découvre les manœuvres de Chertkov, un disciple de Tolstoï, qui essaie de convaincre l’écrivain de faire un testament en faveur du peuple. Il s’ensuit des scènes de ménage pénibles et inutiles, puisque finalement, Tolstoï, qui en a vraiment ras-le-bol de cette épouse gueularde, fout le camp, fatigué de cette guerre, pour avoir la paix (Précision pour les nuls : ce ne sont pas ces scènes de ménage qui ont inspiré Guerre et Paix ! Rien à voir ! Consultez Wikipédia pour combler vos lacunes...)… Fin de l'histoire : il prend froid et mourra au cours de son voyage, dans une gare : Tous les voyageurs descendent de voiture, correspondance immédiate pour le paradis, attention au départ… couic ! Et Tolstoï meurt !... Voilà le film, une intéressante chronique, presque un documentaire, mais qui ne nous apprend finalement pas grand-chose sur la vie et l’œuvre de Tolstoï…


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