• C'est en novembre 2008 qu'est sorti sur les écrans "The Duchess", réalisé par Saul Dibb, avec  dans les rôles principaux Keira Knightley, Ralf Iennes, Charlotte Rampling... L'histoire se passe à la fin du 18è siècle, en 1774, en Angleterre. Keira Knightley joue le rôle de Georgiana, une délicieuse jeune fille pétillante d'esprit, belle et vive, que l'on marie avec le Duc de Devonshire... La voici donc Duchesse, célèbre, et adulée par toute la population... Des enfants naissent, mais  ce ne sont que des filles, pas de garçon, ce qui met le duc en colère, et l'amène à avoir une liaison avec Bess, la meilleure amie de Georgiana... En fait beaucoup de choses opposent la duchesse et son mari : elle est vive et sensible aux émotions, tandis que lui n'exprime jamais les siennes... Mais l'originalité du film, tiré d'événements réels, tient au parcours, novateur pour son époque, de la duchesse  : on est loin de l'image d'une femme soumise et passive qu'on imagine alors... Véritable pionnière en son temps, elle utilise sa célébrité à des fins politiques, ou pour faire avancer la condition des femmes... Ses relations, sa vie sociale, font qu'elle rencontre l'amour : elle va tomber amoureuse d'un homme qui n'est pas son mari : Charles Grey, le futur Premier Ministre... Certains trouveront ce film un peu trop "romantique", voire à l'eau de rose... C'est vrai qu'on est loin de l'intellectualisme façon Bergman, mais le cinéma, ce n'est pas fait pour se "prendre la tête" ! Et à propos de tête, celle de Keira Knightley me plaît beaucoup beaucoup beaucoup !  C'est comme ça, j'ai parfois des foucades ! Il y eut Corinne Le Poulain... Marie-France Pisier... Vanessa Demouy...Il y a en ce moment Keira Knightley : visage fin, et surtout une sorte d'espièglerie toujours à la limite de l'impertinence... Keira Knightley joue à merveille ; les rôles de princesses et autres personnages costumés des films historiques  conviennent parfaitement à sa jolie silhouette ! Et comme je ne suis nullement objectif quand une actrice me plaît, eh bien.... j'ai beaucoup aimé ce film, évidemment ! Quand je suis "fan", ma préférée peut jouer n'importe quel film, j'adore, forcément ! C'est comme ça quand on aime !!... Le plus dur, c'est le nom de l'actrice : Keira Knightley ! Bon, je vous aide, je vous dois bien ça, à vous qui venez me lire : il faut prononcer : "Ké-ira  Naïtt-lait" ! On ne prononce pas le K initial, ouf, et  c'est tant mieux !  Indépendamment de mon admiration béate pour elle (rassurez-vous, ça me passera avant que ça vous reprenne !), j'ai toujours aimé les films en costumes d'époque, car c'est un peu comme si je vivais des temps que je n'ai jamais connus, c'est un dépaysement inimaginable, un voyage qu'aucune agence ne peut offrir : un voyage dans le temps... Or voyager dans le temps est déjà fabuleux... alors quand en plus on y rencontre Keïra Knightley, je vous dis pas !...Mais si, je vous le dis : ça devient alors féerique !... (traduction en langage jeune : "Putain, trop canon la meuf !...")

    Bio : Il fallait s'y attendre, la seule biographie que je présente ici est celle de Keira Knightley ; cette délicieuse actrice est née en mars 1985 en Angleterre. Elle est la fille de son père, chose assez courante, sauf que le sien était dans le show-bizz.. On a beau dire, ça aide un peu pour faire du cinéma, je l'ai souvent remarqué ! Ainsi, dès l'âge de sept ans, en 1993, la tite Keira joue dans des feuilletons télévisés...  Mais c'est à partir de 2003 qu'elle acquiert une célébrité mondiale -elle a alors 18 ans- en jouant dans Pirate des Caraïbes, au côté de Johnny Depp. Keira Knightley, qui fut aussi mannequin, est l'égérie de Chanel, pour le spot dédié au parfum "Coco Mademoiselle". On reproche parfois à Keira Knightley d'avoir un "joli visage" ! Quelle critique imbécile ! Faut-il donc avoir une gueule d'empeigne, un faciès simiesque ou la tronche à la Michel Simon pour avoir du talent ? Surtout, Keira Knightley a une extrême vivacité de jeu, et son regard pétille d'esprit, tandis que son sourire porte souvent la marque d'une certaine ironie et d'une grande espièglerie... Charme et féminité la caractérisent, un brin de rouerie charmante, on est loin de la la vulgarité de basse classe que l'on trouve parfois chez d'autres qui s'exhibent avec insolence sur le plateau de Ruquier où elles n'apportent qu'une grande gueule en guise de talent... Je ne citerai pas de noms... pas aujourd'hui, mais...ça viendra ! 


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  • On avait déjà eu droit, dans le genre aventures rocambolesques à la sauce religieuse, au fameux Da Vinci Code ! Le succès populaire ayant été certain, le réalisateur Ron Howard revient à la soupe, en nous servant "Anges et Démons", une nouvelle ratatouille sur fond de religion encore ! Le film est sorti en mai 2009, avec Tom Hanks, Ewan Mc Grégor et Stellan Skarsgard. Cette fois, c'est le Vatican qui est dans le collimateur des méchants. Suite à la mort d'un pape, une confrérie secrète, dont les membres sont les descendants des lointains "Illuminati" du Moyen-Âge, décident de faire exploser le Vatican. Pour réaliser ce noir dessein, nos sectaires ont pourtant recours à la modernité la plus en pointe : ils dérobent dans un accélérateur de particules de Suisse un précieux tube contenant de l'antimatière, synthétisée pour la première fois. Comme quoi, la chose n'est pas nouvelle, dès qu'une invention voit le jour, elle est immédiatement détournée pour être mise au service du mal : l'homme est noir !... Bien entendu, les "Illuminati" envoient au Vatican des lettres de menaces. Les services secrets de la papauté font alors appel au Professeur Langdon, un Américain très au fait des symboles et versé dans l'ésotérisme religieux dont il veut percer les arcanes... Il sera secondé dans sa noble mission par une scientifique jeune et belle, évidemment, ils n'allaient pas confier le rôle à Arlette Chabot, ça aurait cassé l'ambiance ! C'est le début d'une indicible et infernale course poursuite au sein du Vatican, dans le contexte du conclave réuni pour procéder à l'élection d'un nouveau pape... L'action est embrouillée, confuse, invraisemblable, ça tient à la fois du mauvais polar, du thriller pédant à prétention sciento-ésotérique : le professeur part à la chasse aux symboles pour débusquer la fameuse antimatière qui va exploser à minuit (l'heure du crime, c'est bien connu !)Quatre cardinaux ont été enlevés, les Illuminati en abattront un toutes les heures ! C'est dire si ça leur met la pression, aux poursuivants ! Alors ça court, ça défouraille, ça tire dans tous les sens, on assassine, on crie, dans le ballet des hélicoptères, les mouvements de foule...  Un cardinal est tué... puis deux... puis un troisième pour vérifier le proverbe "jamais deux sans trois", mais ouf ! Le jeu de piste se termine comme il se doit ;  force restera à la loi, l'ordre est sauf et la vie du quatrième cardinal sera sauvée : ça tombe bien, c'est lui qui est élu pape ! Les spectateurs sont rassurés : ils suçotent leur esquimau en paix et pourront laisser leurs mômes au catéchisme, la morale bien-pensante a triomphé du mal !... Rien d'autre à dire sur cette purée aventuro-catholico-abracadabrantesque : si les voies du Seigneur sont impénétrables, le film de Ron Howard, lui, est imbitable. Heureusement j'ai pu le voir à demi-tarif, mais... ça ne me console qu'à moitié !


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  • Film sorti le 22 avril 2009. Réalisé par Anne Fontaine, d'après le roman d'Edmonde Charles-Roux : "L'Irrégulière". La volonté de la réalisatrice est de nous montrer l'existence de Gabrielle Chanel, en amont de sa vie de grande couturière, de nous entraîner dans la vie étonnante de deux orphelines, Gabrielle (qui deviendra Coco Chanel) et sa soeur Adrienne, toutes deux attendant chaque dimanche un père qui ne vient pas. Mais cette volonté reste ici une velléité, car rien n'est abouti. On reste à la surface des choses et des êtres. Par contre, on pénètre dans de somptueux décors, ceux qui constituaient au début du 20ème siècle, le cadre de vie extraordinaire d'un certain nombre d'aristocrates, de barons de la finance et de capitaines d'industrie : immensité des propriétés, luxe du mobilier, tourbillon des fêtes et des réceptions, avec une domesticité nombreuse qui se charge des viles besognes ! La belle vie, quoi : on drague au café-concert, on mange, on lance des traits d'esprit, on baise à l'occasion et on a des peines de coeur pour meubler son oisiveté entre deux courses de chevaux où l'on montre ses belles toilettes !... On est ici entre le documentaire sur une époque révolue et une image d'Epinal un peu conventionnelle : l'irrésistible ascension d'une jeune orpheline ! Là-dedans, les acteurs jouent... après tout ils sont payés (bien !) pour ça : Benoît Poelvoorde est très crédible dans le rôle d'un hobereau (Etienne Balsan) sur ses terres de Compiègne, et c'est lui qui permettra à Gabrielle Chanel de côtoyer des gens du monde et de nouer d'utiles relations qui serviront sa carrière ultérieure... Son jeu est subtil et vrai. Alessandro Nivola joue également avec sensibilité le rôle d'un ami de Balsan qui tombe amoureux de Coco. A mentionner aussi Emmanuelle Devos, dans le rôle d'une "ex" de Balsan, d'abord ironique puis conquise par Coco et ses idées novatrices en matière de mode. Et puis il y a l'incontournable Audrey Tautou, égale à elle-même dans des rôles dont elle ne sort pas : la jeune fille pure mais qui en même temps n'a pas froid aux yeux ! Un peu agaçant à la longue, un peu beaucoup même !...Voilà ! Comme on dit familièrement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, et on sait que les canards s'accommodent bien des navets !!!... Il faut dire enfin un mot de la toujours jolie Marie Gillain, qui n'a ici qu'un second rôle : Adrienne, la soeur de Coco Chanel... Dommage ! La délicieuse et enthousiasmante Marie Gillain méritait mieux que ça, mais bon, je parle là en fan, sans la moindre objectivité !... Bref, ce film n'est pas un trait de génie, et malgré la beauté des décors, on a tendance à somnoler parfois devant des longueurs sans grand intérêt. Coco avant Chanel est un film banal et gentillet que je verrais bien finir sa carrière un dimanche soir sur TF1, devant une famille plan-plan et replète !...


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  • De bruit et de fureur n'est pas un film récent. Il a été réalisé par Jean-Claude Brisseau en 1988. Mais un film n'a nul besoin d'être récent pour être bon, il arrive même qu'un film, tout comme un vin, soit meilleur avec les années : c'est le cas de ce film. Il rassemble plein de jeunes acteurs, dont se détachent deux acteurs confirmés : Bruno Cremer et Fabienne Babe. De bruit et de fureur est un drame qui prend aux tripes : Après la mort de sa grand-mère qui l'élevait, Bruno, un jeune de 14 ans, débarque à Bagnolet chez sa mère ; laquelle n'est jamais là ; elle lui laisse des petits mots griffonnés çà et là : "je t'aime mon poussin"... Au CES de Bagnolet, Bruno va rencontrer le jeune Jean-Roger, la terreur de la prof et de la classe. Bruno Cremer joue le rôle du père de Jean-Roger, un père primitif et brutal, une vraie famille "racaille" et banlieusarde, où l'on passe le plus clair de son temps à tirer à la carabine dans l'appartement, entre deux rasades d'alcool... La violence, familiale, scolaire, sociale, est là, partout, prenante, effrayante... on assiste à l'engrenage inéluctable... Le jeune  Bruno est entraîné vers une bande, avec toujours plus de perversité.... Bruno Cremer est excellent dans le rôle du père dépravé, dépravé au point qu'il a honte d'un de ses fils, le seul qui travaille et qui est amoureux... Fabienne Babe joue le rôle de la toute mignonne prof du CES, en butte aux violences des élèves.  Excellente aussi, Fabienne Bab est cependant méconnue du grand public, se refusant à tout carriérisme, et se consacrant surtout à des rôles sensibles et diaphanes, dans des films d'auteurs. On peut cependant la voir dans un grand rôle, dans Wuthering Hights (Les Hauts de Hurlevent)... Revenons au film : La violence ira crescendo, jusqu'au meurtre et à un suicide... avec cependant, tout à la fin, une lueur d'espoir, lorsque la prof reçoit une lettre de la "terreur" Jean-Roger, qui lui écrit... depuis la prison de Fresnes où il est incarcéré au quartier des mineurs, pour lui exprimer ses regrets... Mieux vaut tard que jamais. Du très bon cinéma, même si le film est douloureux à voir tant il peint un univers désespéré et désespérant : barres d'immeubles, inculture, bêtise, violence, pauvreté mentale, familles déglinguées, école rejetée... De bruit et de fureur nous oblige à voir une réalité humaine et sociale que l'on se plaît trop souvent à cacher comme un tabou... A voir absolument...Mais non, ça prend pas la tête !...

     


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  • Film de 1997, réalisé par Jérôme Cornuau, avec :
    - Ambre Boukebza
    - Ophélie Winter
    - Léa Drucker
    - Sami Naceri
    Ce film relate, dans un décor  de show-biz, les tribulations d'une toute jeune fille de 17 ans (la toute mignonne Ambre Boukebza !)  qui entre en fraude à Bercy pour approcher un producteur célèbre qui se trouve être son père, un père qui ne l'a jamais vue et qu'elle ne connait pas ! Comme le dit le titre du film : "ça bouge" ! ça bouge sur la scène, ça bouge dans les coeurs et dans les esprits. Je n'entre pas dans le détail de cette purée cinématographique, cuisinée selon une recette connue : une liaison ancienne, une femme abandonnée enceinte, autrefois ... et puis une fille à la recherche de son père... Le passé qui ressurgit... Bien entendu, ça gueule, ça s'engueule, ça se révolte, ça s'insurge, ça se bécote çà et là... la vie, enfin la vie dans le monde des paillettes ! La même histoire mettant en scène une manutentionnaire de chez Leroy-Merlin partant à la recherche de son père employé de bureau, n'aurait pas fait une seule entrée ! Les peines de coeur des manutentionnaires n'intéressent personne, mais on se passionne si ça se passe chez des riches ou dans le spectacle, comme c'est le cas ici ! Etonnante nature humaine !.. Mais bon, comme on le dit familièrement : ce film ne casse pas trois pattes à un canard !


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