•  Sorti en septembre 2010, Hors-la-loi est une film réalisé par Rachid Bouchareb, et qui dépeint la genèse et le développement de l'action du FLN (Front de Libération Nationale de l'Algérie) entre 1954 et 1962 en France... Bien entendu, il y a eu dans la presse des polémiques, comme toujours... Des cons ont attaqué d'autres cons, et réciproquement, au nom de la "vérité historique" ! Ah les fumiers ! Saloperie de nature humaine !...Moi je me fous de la vérité "historique" ou prétendue telle ! Seule m'intéresse la vérité humaine. Et dans ce domaine, au-delà des "pour" et des "contre", il demeure qu'il y a eu des massacres, des violences, des tortures, infligés par des hommes à d'autres hommes ! Les polémiques, je m'en fous ! Il y a déjà eu la Saint-Barthélémy... Les Irlandais du Nord contre ceux du Sud... Les Résistants contre les Nazis... Les Israéliens contre les Palestiniens... David contre Goliath... Les Blancs contre les Noirs... et apparemment, l'humanité ne fait aucun progrès ! On continue à se taper sur la gueule et à se massacrer, un peu partout : pire que des animaux !....

    Le film Hors la Loi dure deux heures et dix-huit minutes, mais ça ne semble pas long du tout, tant on est pris dans l'action, bien filmée, images terribles, avec toutes ces violences, ces meurtres, ces haines, qu'elles viennent des Algériens ou des Français... En revanche, je déconseille vivement ce film aux prostatiques, car il dure presque deux heures et demie... certaines vessies pourraient bien ne pas tenir aussi longtemps !...

    Résumons-nous : si vous faites partie des cons pour l'Algérie ou des cons contre l'Algérie, n'allez pas voir le film, restez cons, après tout ça vous regarde ! Si par contre vous avez un cerveau et un peu d'humanisme au fond du coeur, alors oui, allez voir ce que des hommes, ces prétendus "roseaux pensants", sont capables de faire à d'autres hommes ! Vous y verrez aussi qu'aucun peuple, aucun, n'accepte indéfiniment de vivre dans la domination, dans l'esclavage, dans la sujétion... Mon seul regret est toujours le même, comme chaque fois que je vois un film de ce genre : On dénonce les saloperies... qui se sont passées il y a cinquante ans, et on ne fait rigoureusement rien contre les turpitudes odieuses, cruelles et meurtrières, qui se déroulent presque sous nos yeux, un peu partout dans le monde ! Pour les crimes d'aujourd'hui on reste muets, comme des lâches, des péteux... Et comme il est plus facile d'être courageux après que pendant, on attendra hélas cinquante ans... et on en fera un film ! Je vous en reparlerai donc , dans cinquante ans... si vous êtes encore là ! ( l'espoir fait vivre !!!....)


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  •  C'est en janvier 2010 qu'est sorti "Le Refuge", film de François Ozon. Ce film nous raconte le parcours d'une jeune femme, Mousse (Isabelle Carré), héroïnomane qui vient de perdre son mec, Louis, décédé d'une overdose de dope frelatée... Elle-même est passée très près de la mort, reste dans le coma pendant quelques jours et découvre, pendant son hospitalisation, qu'elle est enceinte... Elle décide alors de quitter Paris, et s'installe dans une maison prêtée par un ami dans les Landes. Cette maison devient son refuge pendant sa grossesse. Elle y reçoit la visite de Paul, frère de son copain décédé, qui va nous révéler une partie de son histoire, lui qui préfère les hommes aux femmes... A la fin du film, notre héroïne (c'est le cas de le dire !), qui pour se "soigner", se bourre de méthadone, accouche d'un bébé, qu'elle abandonne immédiatement, considérant qu'elle même ne se sent pas prête pour l'élevage, mais que Paul, lui, fera un papa idéal !... Le pigeon rêvé ! Eh bien, malgré cette histoire peu ragoûtante, il se trouve pas mal de critiques pour encenser ce film, lui trouver toutes les qualités : sensibilité, humanisme, et je te colle des tartines de superlatifs !... On vit vraiment dans un monde de cinglés ! Il y a même un critique de Télérama qui traite "d'oiseau de proie" la "bourgeoise" mère de Louis, qui ose conseiller à Mousse d'avorter !!! Moi, je frémis d'horreur devant cette complaisance morbide de la critique ! Partout on lit que l'alcool est très dangereux pour l'embryon, les médecins observent les tares et malformations, les graves retards mentaux provoqués par les futures mères alcooliques !... Partout on dénonce de la même manière les dangers du tabac ... mais pour la drogue, l'héroîne, la méthadone... silence radio ! Pour les besoins de la cause d'une morale devenue folle, on renverse la plus élémentaire logique : on dénonce la "saloperie" de cette bourgeoise qui conseille l'avortement... et on hisse au pinacle "l'humanisme" de cette femme enceinte, héroînomane et sous méthadone, et que l'on voit se taper de copieux whiskies !!! Tout ça va sans doute nous donner un superbe bébé au quotient intellectuel supérieur, et parfaitement équilibré plus tard !!!!... On se fout de notre gueule, moi je vous le dis ! La drogue c'est une merde ! Et inoculer cette merde à un embryon, c'est hélas un crime contre l'humanité, il faut appeler un chat un chat, comme dit Ibiza ma chatte siamoise... Et je trouve que nous vivons une étonnante époque, dans laquelle une main au cul sans consentement peut vous faire prendre un an de prison, tandis que la massacre d'un bébé par la drogue, l'alcool et la clope n'entraîne aucune sanction, mais au contraire un apitoiement larmoyant, une pleurnicherie compassionnelle généralisée ! Voilà ce que m'inspire "Le Refuge", comme quoi le cinéma peut susciter bien des interrogations... Et pendant ce temps, il y a des esthètes de l'art dont le seul propos au sujet de ce film est de se demander gravement, s'il ne procède pas de Rohmer... ou plutôt de Fassbinder ! C'est ça qui leur semble important, la naissance d'un film, le tournage des plans-séquences et les mouvements de caméra... mais pas la naissance d'un bébé drogué, dont ils se contrefoutent ! Un détail significatif dans le film : Isabelle Carré était réellement enceinte pendant le tournage... du coup, et malgré la complaisance du film pour la drogue... elle se garde bien de fumer ! Je parie que si le rôle avait été interprété par une autre actrice, non enceinte, on aurait eu droit aux innombrables clopes que l'on voit abondamment à longueur de scènes, dans quasiment tous les films à l'affiche : il y a une véritable publicité clandestine en faveur du tabac, orchestrée en douce par les réalisateurs de cinéma, en général gros consommateurs de clopes et autres saloperies ! Vous ne me croyez pas ?... La prochaine fois que vous irez au ciné, regardez bien l'apparition des clopes ! Ça ne devrait pas tarder longtemps ! Souvent, la tabagie apparaît dès le générique, avec des gros plans sur la fumée, sur le mégot, sur un briquet ! Je n'invente rien, j'ouvre les yeux, c'est tout !... Faites-en autant, sortez de la torpeur intellectuelle où vous maintient TF1 et ses programmes pour beaufs, et vous verrez que je ne dis pas de conneries... J'entends déjà des contempteurs enragés, m'interpeller en gueulant : "Et t'en fais quoi, de la liberté individuelle ?".... A ceux-là, je réponds : " Elle est où, la liberté individuelle du bébé à naître ???..."... "Elle est où, la liberté individuelle du spectateur à qui on inflige les clopes à chaque plan, sans la moindre nécessité pour le scénario ?"...


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  •  Avec Brothers, film réalisé par Jim Shéridan, est un film de plus sur la guerre. C’est même un remake du film éponyme réalisé par la Suédoise Suzanne Bier. Mais ce n’est pas vraiment un film de guerre. Car  habituellement, les « films de guerre » sont ceux qui nous montrent les qualités supposées de la guerre : héroïsme, virilité, courage, camaraderie, combats, et bien entendu, la victoire finale et glorieuse contre « l’ennemi », c'est-à-dire celui d’en face, qui est forcément une ordure, un salaud, un nazi, parce qu’il est né de l’autre côté de la frontière : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » écrivait déjà le grand Blaise Pascal que plus personne ne lit aujourd’hui… Vous devriez essayer pourtant : un jour, pour voir, plongez-vous dans les Pensées de Pascal plutôt que de rester avachi devant TF1, le Ricard à la main, à regarder un jeu de con, vous verrez, votre QI va gagner trois points d’un seul coup : de 30, votre quotient intellectuel va passer à 33 ! Un gain appréciable, même si ça vous laisse  loin encore du QI de 80, nécessaire pour passer le bac avec succès… Mais si vous voulez gagner encore quelques points, il vous suffit de tourner les pages et de continuer à lire Pascal…et surtout de couper TF1... Mais là, je m’égare, je divague, j’erre loin des sentiers du cinéma… Revenons-y : Donc, le film Brothers, comme son nom l’indique en amerloque, nous raconte l’histoire de deux frères très différents en apparence : Tommy est marié avec une épouse charmante et modèle, ils ont deux petites filles. L’autre frère Sam, est le vilain petit canard de la famille : c’est un perdant, un errant, il sort de prison. Il est détesté par son père, qui ne jure que par son autre fils, Tommy, le bon. Or voici que Tommy, le fils-modèle, part combattre en Afghanistan. Mais son hélicoptère est abattu par les talibans. Tommy est mort, et les autorités en informent sa veuve, Grace (La belle Natalie Portman). Et comme Grace est, je vous l’ai dit, une épouse-modèle, elle verse de vraies larmes, qui n’ont rien à voir avec celles d’un crocodile. Sam, son beau-frère, se montre dès lors d’un grand dévouement. Avec discrétion, il apporte son aide au quotidien dans la maison… Et puis un jour… Tommy revient ; on le croyait mort, mais il avait été fait prisonnier. Et les talibans lui ont proposé un horrible marché : pour être libéré, il devait tuer à coups de gourdin un de ses camarades. En cas de refus, il serait immédiatement abattu… Or Tommy est revenu… La vie reprend alors dans d’étranges conditions entre les trois personnages. Tommy est persuadé que son frère Sam a couché avec Grace en son absence… Mais l’intérêt du film est de nous montrer la double évolution contraire des deux frères : Sam, le réprouvé, s’humanise peu à peu aux côtés de Grace et de ses deux filles. Dans le même temps, Tommy le héros fait une sorte de descente aux enfers, et ne se remet pas de ce qu’il a vécu en Afghanistan. Le grand mérite de Brothers est d’avoir miraculeusement évité le mélodrame pleurnichard, et de s’être attaché à l’histoire des deux frères plutôt qu’au spectaculaire de la guerre. Le point faible du film est sa dramatique inutilité. Après avoir contemplé l’horreur  des guerres et les ravages collatéraux qu’elles occasionnent, chacun rentre chez soi… et dans le monde, les guerres continuent, partout, en Afghanistan bien sûr, mais aussi en Palestine, en Israël, en Irak, en Afrique… Bon, je ne vais pas vous énumérer toute la misère du monde, ce serait trop long. Brothers fait donc partie de ces excellents films bourrés de bons sentiments et porteurs de leçons inutiles et qui ne portent pas leurs fruits. Car la nature humaine est mauvaise et s’il suffisait d’un film pour la changer, ça se saurait !.... Malgré "Brothers", il faut s'attendre chaque jour à recevoir sur la tête une pluie d'obus plutôt qu'une pluie de roses... Et on continuera à s'étriper sur la Terre, pour longtemps hélas...


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  •  Si vous allez au cinéma pour rêver, pour voir autre chose que la banalité du quotidien, n’allez surtout pas voir « L’amour c’est mieux à deux ». Ce navet blafard, conformiste et bien-pensant, est un modèle de leçon de morale à l’usage du bon peuple.  Réalisé par Dominique Ferrugia, ce film sans imagination nous présente l’histoire tristement banale de quelques personnages caricaturaux à souhait : le dragueur-baiseur oeil de velours et barbe de trois jours..., le coincé malhabile qui rêve et rate toutes les filles, et un trio de "copines" libérées mais mal baisées... Tous ces personnages sont uniquement préoccupés par la gestion de leur cul. Il ne se passe absolument rien d’intéressant ou d’original dans cette histoire. On ne trouve rien dans ces images sans intérêt : ni héroïsme, ni pensées intelligentes, pas même l’ombre d’une action. Tous, hommes ou femmes, ne sont intéressés que par une seule question qu’on peut ainsi formuler : « Avec qui vais-je copuler ce soir ? Ou demain, ou la semaine prochaine ! »  Faire un film là-dessus, n’apporte rien, ne sert à rien.  On a déjà cette problématique sous nos yeux, partout, dans la rue, dans les bureaux, les usines, les magasins : du PDG à la manutentionnaire, de la coiffeuse à l’employée, gérer son cul est évidemment la priorité absolue de l’existence quotidienne, le tout enrobé dans des tonnes d’hypocrisie et de rituels convenus, passages obligés pour avoir accès à la baise si préoccupante !... Pas la peine d’aller au cinéma pour ça ! Jamais on ne voit les héros du film intéressés par une action d’éclat, par quelque chose d’intelligent !... Les femmes ici, ordinaires et bêtasses, jouent les affranchies en parlant entre copines de clitoris, de règles douloureuses et de poils du cul d’un air faussement dégagé. Les mecs, eux, planquent, comme toujours,  leurs envies bestiales et naturelles sous l’apparence d’un romantisme de pacotille, juste mis en place pour faire succomber la femelle convoitée et qui fait sa mijaurée ! Eternelle incompréhension hommes/femmes… Dialogues entendus dix fois, cent fois, mille fois, avec des réparties souvent vulgaires, d’un humour forcé qui sonne faux… Le film ne pose aucune question, et du coup, il n’apporte aucune réponse évidemment, c’est ballot ! Par contre, le réalisateur veille à ne pas  donner au bon peuple de mauvaises idées d’indépendance ou de folles passions : à la fin du film, chacun trouve sa chacune, chacun va sagement dans son clapier, enfin "casé", dans la fidélité, l’éternité et l’exclusivité, bien entendu !... Serments, baisers, mariage à la clef, c’est cousu de fil blanc, comme une robe de mariée ! En sortant du ciné, courez chez Pronuptia, braves gens, là est le bonheur ! Le seul admis ! Ce n’est pas du cinéma, c’est du bourrage de crâne bien-pensant ! D’ailleurs, rien que le titre est une leçon de morale à lui tout seul : « L’amour c’est mieux à deux » !... Des fois qu'il vous prendrait l'idée malséante de le préférer seul ou à trois ou quatre !...  C’est mieux à deux, puisqu’on vous le dit !!!... Pas de discussion, allez hop, circulez !


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    Si vous trouvez votre vie un peu tristounette, si vous pensez être le mal-aimé dans votre quartier ou dans votre collège, votre usine ou votre bureau,  si vous estimez être mal logé, si votre famille est conne,... courez voir Fish Tank, et vous trouverez plus malheureux que vous ! Tout est crade dans Fish Tank ! C'est Zola au 21è siècle ! Nous sommes dans l'Essex, un quartier pourri de l'est de Londres. Dès le début, on voit une meuf mal dans ses baskets, elle s'appelle Mia (c'est Katie Jarvis), et rien ne va pour elle : sa mère est une vieille radasse vulgaire et divorcée, perpétuellement en rut, davantage préoccupée de son cul que de l'éducation de sa fille. Mia a aussi une petite soeur qui la traite de pétasse... Mia se fait renvoyer du lycée, elle est rejetée par ses copines, bref à 15 ans sa vie n'est pas de la tarte ! Elle ne s'intéresse qu'à la danse, pas la classique bien sûr : le hip-hop, qui cadre mieux avec le décor d'une sous-banlieue... Toute cette famille de prolos habite dans un immeuble dégueulasse, murs fissurés, linge qui sèche au balcon, l'Essex c'est pas Neuilly ni Saint-Maur-des-Fossés ! Un jour Mia tente de libérer un vieux cheval enchaîné, mais, surprise par les jeunes qui squattent le terrain, elle échappe de peu à un viol collectif ! Je vous le dis, tout est crade dans ce film ! C'est alors que rapplique dans cet appartement pourri le nouveau julot de sa mère, un nommé Connor (Michael Fassbender).  Immédiatement, ça baise à fesses rabattues sans pudeur, portes ouvertes, au vu et au su des deux soeurs. Mia picole, déjà bourrée tous les jours à 15 ans. Pourtant, Mia est surprise : Connor se montre sympa avec elle, et ne se formalise pas de ses excès. Et lorsque Mia lui parle de son projet : devenir danseuse, il l'encourage. Et ce n'est pas tous les jours que Mia reçoit des paroles d'encouragement ! Elle se rend à une audition, mais comprend vite que l'on recrute en fait des danseuses de strip-tease, et s'enfuit...  Au fond, cette petite jeune cherche sa voie et celle du bonheur. L'amant de sa mère se comporte avec elle en Pygmalion, jusqu'au jour où, à l'issue d'une démonstration de danse par Mia, il lui saute dessus, avec le consentement de la petite ! Le lendemain, Connor s'enfuit, quittant la mère et la fille. Mia n'accepte pas ce départ, et finit par retrouver Connor chez lui, découvrant par la même occasion qu'il est marié et papa d'une petite fille ! Dans cette histoire sordide, on étouffe à chaque plan, on se demande vraiment ce qu'on est venu foutre dans une salle de cinéma, si c'est pour voir tant de misérabilisme sordide !... La pauvre Mia semble bien vouée à une vie ratée, condamnée d'avance par la misère et la pauvreté, victime inéluctable de sa condition sociale... Mais au bout de ce tunnel vraiment noir, la réalisatrice Andréa Arnold, veut nous montrer qu'il peut y avoir de la lumière, et la petite Mia va enfin quitter sa famille... il se pourrait même qu'elle ait trouvé une nouvelle vie, un nouvel horizon, et qu'elle s'achemine vers le bonheur. On le lui souhaite, en tout cas. A noter que la jeune Katie Jarvis qui joue le rôle de Mia n'est pas une professionnelle. C'est sa première apparition au cinéma, et sans doute pas la dernière, car elle est excellente comédienne.

    Bio : La réalisatrice du film est Andréa Arnold, née le 5 avril 1961 à Datford, dans le Kent. Elle a réalisé Red Road en 2006, film déjà très sombre. "Fish Tank" a obtenu le Prix du Jury au Festival de Cannes 2009. Les membres du jury, tous logés dans des hôtels prestigieux de Cannes ont voulu montrer ainsi qu'entre deux coupes de champagne et deux pinces de homard, ils avaient à coeur de montrer leur générosité et leur profonde solidarité humaniste envers les quartiers défavorisés et les populations pauvres !!!! 


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