• Je n'avais pas détesté le film, sorti je crois en 2000... Par contre le livre est une horreur, une scorie d'écriture, un ramassis de crétineries : Richard, le héros (si j'ose dire !) n'est qu'un pauvre type, qui s'imagine, avec d'autres, trouver le bonheur sur une île déserte en Thaïlande....  Mais attention : pour eux, le "paradis", le "bonheur", c'est glander sous le soleil, cloper comme des malades et se défoncer au cannabis à longueur de journée ! Pauvres routards déséquilibrés, errant sans but dans une existence faite d'une vacuité imbécile dont ils ne tentent même pas de sortir... Il faut saluer le style de l'auteur : aussi nul que l'histoire.. Voici quelques échantillons :"Françoise me dit alors, en anglais : tu m'offres une cigarette, Richard ?....  "Dehors, j'ai vu Keaty courir à toute blinde"..... "Karl, t'es un putain d'albatros !"....."Tu pourrais m'expliquer pourquoi tu n'as pas donné ton putain de soutien ?"..... On le voit : un putain de style pour la putain d'histoire sans intérêt d'un groupe de putains d'abrutis décérébrés..... Et même pas une petite histoire de cul pour pimenter le récit !... Apparemment, la drogue a niqué grave la libido de cette bande de nazes !....Le pire, c'est que ce roman a plu a beaucoup de lecteurs !....   Franchement, ça questionne sur la nature humaine, et ça fait peur ! Sur ce je balance ce bouquin à la déchetterie, il y mérite sa place !...


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  • Quand George Sand se penche sur son passé.... Ce récit autobiographique nous permet de découvrir -un peu- quelle femme était Aurore Dupin de Francueil,  auteur d'ouvrages qui ont bercé nos enfances et nos adolescences, avant la génération Netflix et  Harry Potter !... En fait, on découvre surtout  de nombreuses anecdotes sur la vie de l'époque dans la première partie du 19è siècle, sur la vie familiale difficile des George Sand, coincée entre une grand-mère aristocratique et friquée, et une mère prolo et fauchée !... Pour le reste, George Sand n'est ni Catherine Breillat, ni Christine Angot.... Oie blanche encore à 20 ans, exaltée par la religion dans le couvent où elle a passé 3 ans, obsédée par la "chasteté", on se demande comment elle a fait pour avoir ses deux enfants : Maurice et Solange !... Quant à ses fameuses liaisons amoureuses avec Chopin et Musset, là, que dalle, passez votre chemin : vous ne trouverez ici aucune exhibition clitoridienne, pas un gémissement de plaisir, pas une ligne sur les orgasmes torrides sous la couette ou vite fait sur un coin de table ! Je le répète, George Sand n'est pas Christine Angot !.... Mais si rien ne croustille dans ce livre, il est riche en revanche sur la vie de cette époque, et sur les idées sociales et humanistes de l'auteur, réellement préoccupée par le sort des plus démunis.. Ce précieux ouvrage mérite d'être lu, car s'il est peu littéraire, il est très documentaire... Profitez-en pour lire ou relire La Mare au diable, la Petite Fadette, ou François le champi... Et si votre QI est supérieur à 40, lancez-vous dans Indiana ou Consuelo ! Bonnes lectures !...


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  • Ce roman est une histoire invraisemblable, qui tiendrait du drame si l'aspect abracadabrantesque du récit ne venait tout gâcher... Déjà,au départ, on se demande pourquoi nous raconter une histoire d'une telle banalité : un couple qui se bouffe la gueule au sujet d'une affaire d'adultère comme il y en a partout, tous les jours...Pas de quoi noircir du papier avec ça...  Surtout que, sans la moindre originalité, l'épouse trompée  devient complètement foldingue quand elle apprend l'infidélité de son mari ! Les insultes fusent, les larmes, mais aussi les insultes traditionnelles, qualifiant de pute l'autre femme, la maîtresse ( un grand classique !).... Quant au bonhomme, il se montre odieux, d'une agressivité folle à l'encontre de son épouse, mais aussi de ses amis venus fêter son anniversaire, qui tombe pile-poil (une invraisemblance de plus) le jour de la scène de ménage... Certes, on découvrira bien plus tard, sous forme d'un coup de théâtre final,  que tout repose sur un malentendu : il n'y a pas eu infidélité du mari, mais il avait ses (mauvaises) raisons pour se comporter d'une manière odieuse ! Je n'en dis pas davantage, mais le renversement final ressemble surtout à un coup monté d'écriture, histoire de la sauver de la banalité initiale ! ... Mais cela ne rend pas le roman crédible pour autant... On ne dirait pas un roman, mais le script d'une série Netflix.... ou encore une grosse nouvelle (183 pages seulement). On a envie de dire : "c'est vraiment du cinéma !".... Et justement, on en a fait un film en 2008. Si le coeur vous en dit....


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  • Je n'avais jamais rien lu de cette auteur/autrice (rayer la mention inutile), et je ne savais rien d'elle, une inconnue pour moi... Alors j'ai tiré au sort : am-stram-gram, pic et pic et colégram... et paf, c'est tombé sur Le Gardien du phare. Le titre était prometteur : un phare perdu sur un îlot,la brume,  un gardien de phare... ça sent le mystère et les embruns ! Las ! Mauvaise pioche. La promese du titre est une promesse électorale : vide, rien derrière, ah si du vent ! Normal on est au bord de la mer !.. Je raconte l'histoire : dès le début du bouquin, trois bonnes femmes sont emportées par la mer.... Du rivage on les voit disparaître... Personne ne tente de les secourir, on ne sait pas pourquoi... Invraisemblable... Et juste après, les chapitres vont alterner :  le premier est un bavardage des gens restés sur la terre ferme : ragots et supputations sur les disparues.... chapitre suivant : les trois bonnes femmes, miraculeusement épargnées, échouent sur un ilôt désert, avec juste un phare : elles bavassent entre elles comme si de rien n'était... invraisemblable... ... Au chapitre suivant, re-belote :bavardages des gens restés à terre, on évoque le souvenir des disparues... chapitre suivant : les diparues bavardent sur leur rocher,  à leur tout d'évoquer ceux restés à terre.... Comment vivent-elles sur cet éperon rocheux ??? où est le gardien du phare ! Eles n'ont ni vivres ni matériels... invraisemblable..... et le roman est ainsi : la succession des chapitres est une succession de bavardages, de ragots de souvenirs d'histoires de cul.... Il n se passe rien, chiant de ligne en ligne, ennuyeux de page en page... insipide de chapitre en chapitre, et en résumé : nul du début au point final. 


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  • Ce roman est vraiment un pur Amélie Nothomb grand cru, appellation d'origine contrôlée ! Il en a toutes les caractéristiques : il est très court : 150 pages. il est écrit dans un style vif et pétillant, dans une écriture qui mêle intelligence, humour, dérision et logique implacable... et enfin il traite  des thèmes obsessionnels récurrents chez Amélie Nothomb : la beauté, la laideur... Ici, une jeune fille de 16 ans, Blanche, timide, solitaire et silencieuse, pas très jolie, grande lectrice, devient l'amie de Christa, une lycéenne de 16 ans également, mais étincelante, belle, brillante et séduisante à l'extrême...  Blanche, enfin, admire et aime... D'ailleurs Christa vient carrément s'installer chez Blanche, et les parents de Blanche sont fascinés par cette fille éclatante, qui contraste tellement avec leur propre fille, fade et terne... Mais très vite, Blanche comprend que l'amitié de Christa est en réalité un piège...  Blanche la coincée sert de faire-valoir à la belle Christa... Christa ne serait-elle finalement qu'une émanation du diable, : Antechrista ?... Comment évoluera cette relation toxique ? Il ne vous faudra pas longtemps pour le savoir ! Le temps d'attendre votre bus bloqué par des émeutiers, ou votre RER interrompu suite à l'arrêt de travail d'une certaine catégorie de personnel... et hop, vous voilà arrivé à la fin du bouquin !...


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