• Il s'agit d'un récit, un énième récit sur Hitler, les Nazis... La démarche n'est pas d'une grande originalité et ne témoigne pas d'un grand courage ! Il est bien plus facile de massacrer par écrit des personnages morts depuis  80 ans  que de pourfendre le mal dans le monde d'aujourd'hui : Afghanistan... Chine... Iran... Palestine... Ukraine... Israël, Mali, Pakistan, Russie, elles ne manquent pas, les populations que l'on pourrait aider   : mais houlà, trop dangereux pour ma pomme ! Je tiens à ma peau ! Mieux vaut taper sur Hitel, ça mange pas de pain !!!  En outre, le ton de l'auteur  donne à pense qui se croit un prophète : il est vrai qu'il est plus facile d'annoncer ou d'expliquer les catastrophes après qu'avant !!! De même, quand il tape sur les grands groupes industriels allemands (Krupp, Siemens, IG, Agfa, etc...) qui ont collaboré au régime nazi, on a envie de lui répondre "j'aimerais vous y voir !"  Là encore c'est facile de faire la morale un siècle plus tard !!! C'est une autre affaire quand on est au coeur de l'action ! Que se serait-il passé sir les grands groupes allemands s'étaient résolument opposés au gouvernement en place ???.  Méditez cet exemple : En France, il y eut (au moins) une entreprise très courageuse pendant la guerre : Manufrance. Quand la France a été occupée, elle a refusé toute collaboration, tout commerce avec les Allemands ! C'est beau, non ??? Que croyez-vous qu'il arriva ? ... A la Libération, Manufrance était sur les rotules, effondrée en position de faillite... Croyez-vous que la France, reconnaissante ,a aidé Manufrance, pour la remettre à flot et la remercier de son patriotisme ?? Pas du tout !, Manufrance s'est écroulée dans l'indifférence générale française !  Un dernier mot encore : l'auteur utilise dans son livre un style inutilement méprisant, en écrivant par exemple : "Goering posa sa pogne sur l'épaule de..."... pourquoi sa "pogne" ???? Goering n'était pas un personnage recommandable, c'est certain, mais n'en déplaise à l'auteur, il avait des mains, comme vous, comme moi !  Ah si, j'oubliais : ce bouquin est trop "pointilliste" , se bornant à évoquer une toute petite partie historique : l'invasion de l'Autriche par les troupes nazies... Allez, encore une chose : les négociateurs, qu'ils soient français, italiens, autrichiens ou britanniques, sont tous présentés comme aveugles, faibles ou lâches devant Hitler !!! Là encore, j'ai envie de dire à l'auteur : et vous, vous auriez fait quoi ??? En conclusion : si vous ne savez rien de la 2è guerre mondiale, ce n'est pas avec ce livre que vous apprendrez grand-chose.. à part que Goering avait des "pognes" !!!


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  • Le docteur Julien Besançon (1862-1952)  est un bien curieux médecin, qui a développé ses idées très personnelles et  particulièrement originales dans plusieurs ouvrages, dont celui-ci "Les Jours de l'homme", trouvé par terre, sur le trottoir, en face du marché.... Dans ce livre, on découvre ainsi ses principes : se laver est totalement inutile, la sueur suffit !... manger de manière frugale ? Une hérésie ! ... boire de l'eau ? un choix funeste, souvent mortel.... Il faut boire beaucoup de vin ! Il cite un brave Français, buveur d'eau et malingre... on l'envoie à la guerre en 1914....il en revient épanoui et en pleine forme  après avoir mangé du rata et avalé des barriques de vin !.... Tout est à l'avenant... Quant aux seniors, il a aussi ses idées bien arrêtées sur leur fin pitoyable : c'est parce que qu'on les empêche de vivre, de boire, qu'on leur défend l'amour des "tendrons". et qu'on veut les obliger à faire de l'exercice, alors que tout sport doit être banni à partir de 40 ans !..... On trouve aussi quelques propos plus généraux sur les soins dans les hôpitaux, sur l'euthanasie, sur l'abus des médicaments.... Le Dr Besançon affirmait que l'homme était fait pour vivre 140 ans. Sur ce point au moins, on est sûr qu'il s'est trompé : il a vécu 90 ans.... Bouquin original et passionnant, on le trouve en vente facilement en ligne sur des sites d'objets et de livres anciens, comme delcampe.net par exemple...


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  • Ce thriller n'est qu'un sous-roman, une sorte de plat cuisiné de littérature, de la malbouffe culturelle.... indigeste, et toxique pour l'intelligence....  L'histoire  est celle d'une enquête policière dans une vallée perdue du sud de la France... Tous les poncifs sont là : une inspectrice lesbienne,  un capitaine de police suspendu dans l'attente de son passage en conseil de discipline, et puis des morts, tués dans des conditions à la fois invraisemblables, horribles et abracadabrantesques... Un enfant est massacré... On découvre une psychiatre bien plus cinglée encore que ses patients, un prêtre calfeutré dans un couvent isolé dans une région sauvage,  un professeur évidemment soupçonné un temps de pédophilie... une maire qui couche avec une inspectrice de police ... une vallée coupée du monde par un éboulement suspect... avec de ci de là un peu de philosophie de bistrot sur notre société, la violence et les jeux vidéo.., ça patauge dans la démagogie... N'en jetez plus, la coupe est pleine ! J'en peux plus ! Ce bouquin ressemble aux méchants polars français  de FR3 ... Ce roman est le premier que je lis de Bernard Minier, mais une chose est sûre : ce sera aussi le dernier !


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  • Ce livre est sous-titré : "Une radiographie de la France par un immigré".  L'auteur est un Franco-marocain, spécialiste  des relations internationales, qui intervient au Maroc, en France et au Brésil... Cet immigré jette sur la France un regard aiguisé et presque désespéré. Ce Marocain, amoureux de la France, souffre de la voir se dégrader, s'affaiblir dans tous les domaines : perte de sa puissance, baisse effrayante du niveau culturel, dégringolade des compétences même à haut niveau, effondrement du peuple dans une américanisation béate, laxisme devant une immigration excessive, capitulation de toutes les valeurs d'antan : le courage, la patience, la ténacité et le courage d'entreprendre, l'apologie de la faiblesse... La France n'est plus un modèle, elle n'est plus qu'une mosaïque de peuples dont  les religions et les modes de vies sont antinomiques.... La guerre civile pourrait être le point culminant de l'impossible cohabitation de populations juxtaposées et hostiles... Elle aboutirait à la fin de notre civilisation..... A noter : l'ouvrage est riche, mais il manque de structure et les propos sont souvent un peu décousus, on n'y distingue pas toujours l'important du secondaire.... Dommage...Mais cette "radiographie" nous offre finalement un catalogue un peu touffu d'un désastre annoncé, et qui pourrait s'avérer inéluctable... si nous n'ouvrons pas les yeux... 


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  • Un bon thriller, d'une lecture facile, même si bon nombre de rebondissements  dans l'enquête relèvent de l'improbable et de l'invraisemblable...  Une toute jeune fille, Molly ( ah ces prénoms amerloques, c'est chiant !) est retrouvée morte en forêt, assassinée, peu de temps après avoir quitté la maison de son amie la jeune Blair. Elle avait 13 ans. Rapidement, un coupable est identifié : Adrian Jones : c'est un Noir, et donc un coupable idéal (Nous sommes aux USA, où, a priori, un Noir ne peut pas être tout blanc !). Il est rapidement jugé, et emprisonné... 15 ans plus tard, Blair (ah ces prénoms amerloques !) est au chevet de sa soeur Céleste, mourante ... Céleste confie à sa soeur Blair qu'Adrian a été injustement condamné : il était auprès d'elle au moment du meurtre, mais elle n'a pas osé le dire à la police, pour ne pas révéler qu'elle fréquentait un Noir, et l'a laissé condamner... Et après cette terrible confidence, couic, Céleste meurt, et, grâce à son prénom, monte directement au Ciel, sans passer par la case Purgatoire... !.... Sa soeur décide alors de tout faire pour établir la vérité, et faire libérer Adrian... Comment ???... Pas d'inquiétude : elle s'appelle Blair et ne manque donc pas de flair... Aidée par un détective privé ancien flic, et après moult péripéties, elle finira par démasquer le véritable assassin. The end !


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