-
Un petit nuage blanc
Pleurait tout doucement
Le ciel bleu s'approcha
Et demanda tout bas :
Dis-moi petit nuage
Dis-moi, quel est ton âge ?
Le nuage répondit
Tout en séchant sa pluie :
Je viens de l'océan
Et depuis bien longtemps
Je n'ai pas vu ma mer
Cela me désespère
Et je me sens si vieux
En traversant les cieux
Je ne suis qu'un nuage
C'est tellement dommage...
Pourquoi pleurer, nuage ?
Toi au moins tu voyages
Quand ton ami le vent
Te pousse nonchalant
Bien au-dessus des villes
Jusqu'au-delà des îles...
Moi, triste ciel immobile
Pauvre décor inutile
Je regarde l'astre d'or
Qui tourne, tourne encore
Et quand descend la nuit
Ô combien je m'ennuie
De n'être qu'une toile
Où brillent les étoiles
Je suis ciel, pas nuage
C'est tellement dommage...
Quand ils eurent parlé
je me suis éveillé
Et dehors ô merveille
Brillait un beau soleil...
Dans un coin de ciel bleu
Paisible et silencieux
Un petit nuage blanc
Passait tout doucement.
1 commentaire -
Je rame pour mes rimes
Je rime pour tes rames
Pour toi, mon cher métro
On n'en fait jamais trop.
Mon poème n'est pas black, il n'est pas blanc ni beur
Il tend la main aux hommes de toutes les couleurs
Et s'il mêle des larmes aux rires du bonheur
C'est qu'il est né ici, ou bien peut-être ailleurs,
Au pays d'où je viens, comme toi voyageur,
Celui de notre coeur...
votre commentaire -
Je voudrais un diamant ou une perle fine
Disais-tu lancinante en lorgnant les vitrines,
Moi bon prince et galant, ému de tes soupirs
Décidai un beau jour de te faire ce plaisir.
Pour t'offrir ce bijou qui ornerait ta main
Je me privai de tout, me nourrissant d'un rien
Vivant tel un ermite, ne buvant même plus
Me vêtant d'un tissu plus fin que ta vertu...
Certains me le disaient : tu es le roi des bons
Je ne les croyais pas, comme ils avaient raison !
Si j'avais su alors la fin de la chanson
Je me serais offert quelques indigestions...
La bague doucement de ton doigt a glissé
Dans l'oubli de mes jors lorsque tu m'as quitté...
Tu l'as gardé pourtant, ce diamant si pur,
Me laissant le regret en plus de la facture.
votre commentaire -
ALAIN :
- Le propre du travail, c'est d'être forcé
- Rien n'est plus dangereux qu'une idée quand on n'a qu'une idée.
------------
ALAMBIC DES LOIS (1782):
- Forcer les hommes à réfléchir est, selon moi, la meilleure instruction qu'on puisse leur donner.
_______
ALLAIS Alphonse :
- L'oubli c'est la vie ( Vive la vie)
------------
BACHELARD :
- Quand il s'agit d'écrire des sottises, il serait vraiment trop facile d'écrire un gros livre.
------------
BALZAC Honoré de :
- Ecrire, c'est arracher des mots au silence, des idées à la nuit
- La conscience est un bâton que chacun prend pour battre son voisin.
------------
BAUDELAIRE Charles :
Il est amer et doux, pendant les nuits d'hiver
D'écouter près du feu qui palpite et qui fume
Les souvenirs lointains lentement s'éleverAu bruit des carillons qui chantent dans les brumes
------------
1 commentaire -
Anna Sam est une jeune fille, du genre qui pétille ! Esprit vif, étudiante en lettres, elle a eu l'idée, simple et saugrenue, de se faire embaucher dans une grande surface, un hypermarché, comme caissière... mieux : comme "hôtesse de caisse" ! Hôtesse de caisse, ça sonne tellement mieux dans notre monde qui a peur des mots simples ! Et de cette expérience professionnelle originale et humaine, elle a tiré un livre désopilant : "Les tribulations d'une caissière" . Dans un style simple et accessible au plus grand nombre, elle dépeint le monde étonnant des grandes surfaces, avec un humour qui décape, une intelligence vive, un regard ironique mais jamais méchant ! Elle y dénonce le crétinisme de certains clients, leur arrogance, leur mauvaise foi... mais aussi bien d'autres aspects de la vie d'un hyper ! Elle note, amusée, la façon dont les clients l'interpellent :
- Vous êtes ouverte ?....!!
- Vous êtes une caisse ?...!!
- Je peux venir sur vous ? !!!
Au fil des chapitres, Anna Sam nous convie à cette visite guidée d'un hypermarché, telle qu'on ne nous la propose jamais, même pendant les Journées du Patrimoine ! N'hésitez pas ! Si la rentrée vous a semblé morose, si l'automne vous met au coeur un brin d'amertume, prenez votre caddie et courez acheter, au rayon bouquins de votre supermarché, les "Tribulations d'une caissière" : voilà 15 euros (environ) que vous ne regretterez pas. Un livre désopilant donc... encore que, derrière le rire, se cache, pudiquement, la condition souvent difficile de ce métier si utile et si peu reconnu de caissière... A lire absolument... "
votre commentaire