• Le Souffle des Dieux, roman de Bernard Werber, 2005

    J’ai terminé la lecture du Souffle des Dieux. Il m’a fallu beaucoup de courage et de ténacité pour venir à bout de ce lourd pavé logomachique de 535 pages. J’ai rarement parcouru un bouquin aussi chiant. Constamment chiant : de la page 1 à la page 535. L’auteur nous y raconte une histoire abracadabrante de mortels décédés et devenus dans l’au-delà des élèves-dieux. Leurs noms ? Edith Piaf,  Jules Verne, Mata-Hari, Saint-Exupéry, Simone Signoret, Proudhon, Clément Ader, etc... Tous ces personnages suivent des cours, et leurs profs sont Sisyphe, Atlas, Héraklès, Zeus, bref les personnages de la Mythologie grecque, que vous aurez reconnus si vous avez été à l’école avant le réforme de Najat Vallaud-Belkacem, laquelle veut faire de l’éducation nationale une usine à cons incultes. A sa décharge, elle ne fait qu’accentuer le mouvement, commencé depuis longtemps, dans l’unique but de donner le bac à tout le monde, y compris la majorité de cancres qui compose la France profonde. C’est comme si on décidait que le Marathon, demain, ne fera plus que 42 mètres au lieu de 42 kilomètres, afin que chacun puisse le courir au nom de l’égalité et de la non-discrimination ! Mais je m’égare ! Revenons au bouquin. Que font nos héros ? Je l’ai dit, ils tentent d’apprendre à devenir des dieux. Une sorte de jeu. On lit alors des histoires où il est question de toutes sortes de peuples : les hommes-baleines, les hommes-rats, les hommes coqs, les hommes-aigles, les hommes-tigres, etc... En fait on reconnaît (si on est instruit, on en revient à Belkacem !) diverses histoires de la mythologie ou de l’histoire, entre autres la Guerre des Gaules et Jules César, déguisé ici sous le pseudo Mèche Blanche. Et puis, çà et là, entrelardées dans le roman, Werber nous colle de courtes tartines culturelles intitulées Encyclopédie, afin d’inculquer un peu de savoir dans les têtes de ceux qui lisent le bouquin. Ces morceaux encyclopédiques constituent une menue ratatouille épouvantable de thèmes sans le moindre rapport entre eux : le suicide des lemmings, la déesse Héra, les muses, la sélection des espions par la CIA, le lézard lepidodactylus lugubris, Thomas Hobbes, le mouvement anarchistes... On dirait des titres de la collection Que-Sais-je ?...mais en très court et très simplifié, pour ne pas casser les petites têtes fragiles qui renâclent devant tout ce qui contribue à l’intelligence, à l’instruction, à la culture générale ! Et dire que ce bouquin fait partie d’une trilogie, autrement dit il y a deux autres titres à se fader ! Ah misère ! Que les dieux m’en préservent !


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  • Le Souffle des Dieux, roman de Bernard Werber, 2005

    J’ai terminé la lecture du Souffle des Dieux. Il m’a fallu beaucoup de courage et de ténacité pour venir à bout de ce lourd pavé logomachique de 535 pages. J’ai rarement parcouru un bouquin aussi chiant. Constamment chiant : de la page 1 à la page 535. L’auteur nous y raconte une histoire abracadabrante de mortels décédés et devenus dans l’au-delà des élèves-dieux. Leurs noms ? Edith Piaf,  Jules Verne, Mata-Hari, Saint-Exupéry, Simone Signoret, Proudhon, Clément Ader, etc... Tous ces personnages suivent des cours, et leurs profs sont Sisyphe, Atlas, Héraklès, Zeus, bref les personnages de la Mythologie grecque, que vous aurez reconnus si vous avez été à l’école avant le réforme de Najat Vallaud-Belkacem, laquelle veut faire de l’éducation nationale une usine à cons incultes. A sa décharge, elle ne fait qu’accentuer le mouvement, commencé depuis longtemps, dans l’unique but de donner le bac à tout le monde, y compris la majorité de cancres qui compose la France profonde. C’est comme si on décidait que le Marathon, demain, ne fera plus que 42 mètres au lieu de 42 kilomètres, afin que chacun puisse le courir au nom de l’égalité et de la non-discrimination ! Mais je m’égare ! Revenons au bouquin. Que font nos héros ? Je l’ai dit, ils tentent d’apprendre à devenir des dieux. Une sorte de jeu. On lit alors des histoires où il est question de toutes sortes de peuples : les hommes-baleines, les hommes-rats, les hommes coqs, les hommes-aigles, les hommes-tigres, etc... En fait on reconnaît (si on est instruit, on en revient à Belkacem !) diverses histoires de la mythologie ou de l’histoire, entre autres la Guerre des Gaules et Jules César, déguisé ici sous le pseudo Mèche Blanche. Et puis, çà et là, entrelardées dans le roman, Werber nous colle de courtes tartines culturelles intitulées Encyclopédie, afin d’inculquer un peu de savoir dans les têtes de ceux qui lisent le bouquin. Ces morceaux encyclopédiques constituent une menue ratatouille épouvantable de thèmes sans le moindre rapport entre eux : le suicide des lemmings, la déesse Héra, les muses, la sélection des espions par la CIA, le lézard lepidodactylus lugubris, Thomas Hobbes, le mouvement anarchistes... On dirait des titres de la collection Que-Sais-je ?...mais en très court et très simplifié, pour ne pas casser les petites têtes fragiles qui renâclent devant tout ce qui contribue à l’intelligence, à l’instruction, à la culture générale ! Et dire que ce bouquin fait partie d’une trilogie, autrement dit il y a deux autres titres à se fader ! Ah misère ! Que les dieux m’en préservent !


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  • La mort dans l’âme, roman de Ian Rankin, 1999

    Nous voici au cœur d’Edimbourg, pour suivre une enquête du policier John Rébus. Une enquête ? Pas vraiment. Il serait plus judicieux de parler d’aventures, souvent dramatiques, en sorte que ce qui pourrait n’être qu’un polar devient une histoire à la fois terrible et profondément humaine, où la dichotomie classique du Bien et du Mal explose au profit des sentiments si humains que sont la colère, la soif de justice, la basse vengeance, l’égarement, le remords, la compassion, les pulsions sexuelles, alcooliques, tabagiques... Sans tout dévoiler, notons l’originalité de l’histoire racontée ici : Darren Rough n’est pas un meurtrier mais c’est un pédophile. Libéré à l’issue de sa peine, il est logé par les services sociaux... en face d’un jardin d’enfants. Etonnant. Dans le même temps un policier promis à une belle carrière se tue en se jetant d’une falaise. Etonnant encore... Et puis des enfants disparaissent : c’est Darren Rough qui récidive ?... Non, il est mis hors de cause... Mais alors qui est le tueur en série ? Une traque aux multiples rebondissements va conduire l’Inspecteur Rébus vers une vérité qui a les couleurs de l’insoutenable. Je n’en dirai pas plus, sinon que c’est un excellent bouquin, qui ferait d’ailleurs un excellent film. La Mort dans l’âme est publié chez Gallimard dans la collection Folio police. Un bémol toutefois : est-il bien judicieux de faire de l’inspecteur Rébus un véritable alcoolique doublé d’un fumeur excessif ? Je ne sache pas que l’alcool et la clope à haute dose soient des accessoires valorisants. Ferait-on l’apologie de l’amiante, du plomb et du bisphénol dans un roman ? Non, assurément ! Mais pour l’alcool et le tabac, il y a toujours, hélas, cette complaisance omniprésente pour deux produits qui, à eux seuls, causent la mort de plus de 120 000 personnes chaque année en France.


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  • La mort dans l’âme, roman de Ian Rankin, 1999

    Nous voici au cœur d’Edimbourg, pour suivre une enquête du policier John Rébus. Une enquête ? Pas vraiment. Il serait plus judicieux de parler d’aventures, souvent dramatiques, en sorte que ce qui pourrait n’être qu’un polar devient une histoire à la fois terrible et profondément humaine, où la dichotomie classique du Bien et du Mal explose au profit des sentiments si humains que sont la colère, la soif de justice, la basse vengeance, l’égarement, le remords, la compassion, les pulsions sexuelles, alcooliques, tabagiques... Sans tout dévoiler, notons l’originalité de l’histoire racontée ici : Darren Rough n’est pas un meurtrier mais c’est un pédophile. Libéré à l’issue de sa peine, il est logé par les services sociaux... en face d’un jardin d’enfants. Etonnant. Dans le même temps un policier promis à une belle carrière se tue en se jetant d’une falaise. Etonnant encore... Et puis des enfants disparaissent : c’est Darren Rough qui récidive ?... Non, il est mis hors de cause... Mais alors qui est le tueur en série ? Une traque aux multiples rebondissements va conduire l’Inspecteur Rébus vers une vérité qui a les couleurs de l’insoutenable. Je n’en dirai pas plus, sinon que c’est un excellent bouquin, qui ferait d’ailleurs un excellent film. La Mort dans l’âme est publié chez Gallimard dans la collection Folio police. Un bémol toutefois : est-il bien judicieux de faire de l’inspecteur Rébus un véritable alcoolique doublé d’un fumeur excessif ? Je ne sache pas que l’alcool et la clope à haute dose soient des accessoires valorisants. Ferait-on l’apologie de l’amiante, du plomb et du bisphénol dans un roman ? Non, assurément ! Mais pour l’alcool et le tabac, il y a toujours, hélas, cette complaisance omniprésente pour deux produits qui, à eux seuls, causent la mort de plus de 120 000 personnes chaque année en France.


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  • Le Saint conduit le bal, roman de Leslie Charteris, 1948

    Les jeunots ne peuvent pas connaître l’écrivain Leslie Charteris (1907-1993), auteur des aventures de Simon Templar, surnommé « Le Saint », à cause des initiales S.T de Simon Templar ! Au moins vous aurez appris quelque chose aujourd’hui !... Et c’est grâce à moi, pas à TF1 !... Pour en venir à ce roman « Le Saint conduit le bal »,  il est typique de toutes les histoires du Saint : Simon Templar se trouve mêlé malgré lui à de sombres histoires : ici, un richissime homme d’affaire, victime de menaces et d’une tentative d’assassinat, l’embauche pour assurer sa garde rapprochée. Or le Saint va faire de bien étranges découvertes parmi les proches de ce magnat, qui vit entouré de trois jolies filles, une brune, une blonde, une rousse. Le magnat est-il musulman pour s’offrir ce harem ? Pas du tout, il seulement très riche, ce qui confère à peu près tous les droits, puisque l’argent achète tout, y compris la morale. Bref, il n’y a rien de particulier à dire de ce livre, qui se lit comme on boit une petite bière légère accompagnée de quelques bretzels, pour profiter d’une belle journée sous le printemps d’Alsace. Il faut savoir enfin que presque tous les bouquins de la série « Le Saint », après 1935, bien que signés Leslie Charteris, ont été rédigés par un collectif de « nègres littéraires » embauchés par l’éditeur, car l’auteur était plus souvent dans les bars que devant sa table d’écriture ! Au demeurant, dans les aventures de Simon Templar, c’est scotch, alcools divers et clopes à longueur de pages. On y trouve fort peu de cul, mais simplement parce que, dans les années 50, le sujet était difficile à aborder dans la littérature populaire et les polars... Mais bon, Simon Templar, alias Le Saint, c’est toute une époque, celle des années 1940 à 1960. A découvrir pour les amateurs. Mais ces livres ne se trouvent pus en librairie, il faut les acheter d’occasion sur un site comme www.delcampe.net  que je vous recommande par ailleurs pour tous les objets de collection : livres, mais aussi cartes postales, affiches, illustrés, etc... C’est tout pour aujourd’hui, et comme disent les médias désormais : « à très vite ! »...


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