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    Robin des bois – film de Ridley Scott – 2010 –

    robin

    Ridley Scott est sans doute un grand cinéaste. Pourtant son Robin des Bois n’est pas un grand film. En fait, le titre est trompeur. Car on s’attend à vivre les aventures de Robin des Bois dans la fameuse forêt de Sherwood, alors que le cinéaste nous raconte tout ce qui s’est passé avant, c’est-à-dire ce qui s’est déroulé entre le moment où Richard Cœur de Lion meurt au retour de la 3ème Croisade, et le moment où Robin est condamné à la clandestinité et devient enfin Robin des Bois. Alors certes, il y a de beaux paysages et un essai de fresque historique, mais le film est composé de morceaux juxtaposés, une sorte de puzzle compliqué qui nous trimballe d’un lieu à un autre, d’une année à une autre, dans un imbroglio permanent où les combats entre Français et Anglais alternent avec des trahisons, des réconciliations, des retournements à n’en plus finir, formant un salmigondis pas piqué des hannetons… Et toujours, omniprésent, le fracas des épées, le sifflement des flèches, dans tous les sens, et on ne sait plus qui est qui, on donne dans les grandes batailles de carton-pâte pour les mômes, façon Puy-du-Fou… Tout cela est touffu, confus, décousu… Et le film est tellement éclaté que le spectateur, lui, ne s’éclate pas. On a ici, une fois de plus, quelque chose qui semble très à la mode de nos jours : un film-ratatouille. On ne regarde pas une histoire, on voit des spots collés bout à bout, et chacun doit se démerder pour reconstituer le tout. Chiant. Très chiant, dommage pour Robin des Bois !


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    Rio ne répond plus – film de Michel Hazanavicius – 2009 –

    rio

    Rarement il m’a été donné de voir film plus imbécile que celui-ci ! J’en ai vu pourtant, des âneries façon Camping 3… Mais là, avec Rio ne répond plus, on touche le fond ! Sous prétexte de nous présenter une parodie d’OSS 117, le célèbre Hubert Bonisseur de la Bath, le réalisateur nous offre une épouvantable pochade, une histoire idiote du début à la fin, avec un OSS 117 envoyé en mission en Amérique du sud afin de récupérer un ancien nazi… Moyennant quoi, on a droit à des blagounettes à la con, dignes des restaurants ouvriers à l’heure de la pause de midi… C’est pitoyable de nullité. Humour, ça ??? Ah non, ne me faites pas le coup de l’humour ! Car pour l’humour, il faut l’intelligence de l’esprit, il faut que ça pétille ! Sinon, ce n’est pas de l’humour, mais une grosse déconnade ! Et c’est le cas ici : Rio ne répond plus est une grosse déconnade populaire bricolée autour de l’incontournable Jean Dujardin qui roule ses biscotos  devant les femelles déjà entrouvertes, tout en étalant son sourire insolent de carnassier machiste qui plaît tant malgré le féminisme ambiant !.... Et dire que les critiques ont encensé ce navet ! C’est là qu’on voit que le cinéma est loin d’être un art, mais une petite combine entre amis des milieux branchés d’un certain Paris, uniquement préoccupés de modes frivoles et de pognon. En ce moment, c’est Dujardin qui a le vent en poupe ! Pourvu qu’il apparaisse, et les applaudissements crépitent, tandis que les tiroirs-caisses engrangent l’argent que les plus pauvres et les plus bêtes apportent à flot dans les salles de cinéma… Il peut même tourner de la merde, ça lui rapporte ! De ce point de vue, Jean Dujardin a raison d’en profiter, ça ne durera pas… Mais vraiment, Rio ne répond plus, ça ne donne pas une haute idée du cinéma ! Ni une haute idée des spectateurs ! Allons, il faut conclure : ce film nul est en bonne place pour remporter l’Oscar des films les plus crétins depuis les débuts du cinéma en 1895.


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    Rio ne répond plus – film de Michel Hazanavicius – 2009 –

    rio

    Rarement il m’a été donné de voir film plus imbécile que celui-ci ! J’en ai vu pourtant, des âneries façon Camping 3… Mais là, avec Rio ne répond plus, on touche le fond ! Sous prétexte de nous présenter une parodie d’OSS 117, le célèbre Hubert Bonisseur de la Bath, le réalisateur nous offre une épouvantable pochade, une histoire idiote du début à la fin, avec un OSS 117 envoyé en mission en Amérique du sud afin de récupérer un ancien nazi… Moyennant quoi, on a droit à des blagounettes à la con, dignes des restaurants ouvriers à l’heure de la pause de midi… C’est pitoyable de nullité. Humour, ça ??? Ah non, ne me faites pas le coup de l’humour ! Car pour l’humour, il faut l’intelligence de l’esprit, il faut que ça pétille ! Sinon, ce n’est pas de l’humour, mais une grosse déconnade ! Et c’est le cas ici : Rio ne répond plus est une grosse déconnade populaire bricolée autour de l’incontournable Jean Dujardin qui roule ses biscotos  devant les femelles déjà entrouvertes, tout en étalant son sourire insolent de carnassier machiste qui plaît tant malgré le féminisme ambiant !.... Et dire que les critiques ont encensé ce navet ! C’est là qu’on voit que le cinéma est loin d’être un art, mais une petite combine entre amis des milieux branchés d’un certain Paris, uniquement préoccupés de modes frivoles et de pognon. En ce moment, c’est Dujardin qui a le vent en poupe ! Pourvu qu’il apparaisse, et les applaudissements crépitent, tandis que les tiroirs-caisses engrangent l’argent que les plus pauvres et les plus bêtes apportent à flot dans les salles de cinéma… Il peut même tourner de la merde, ça lui rapporte ! De ce point de vue, Jean Dujardin a raison d’en profiter, ça ne durera pas… Mais vraiment, Rio ne répond plus, ça ne donne pas une haute idée du cinéma ! Ni une haute idée des spectateurs ! Allons, il faut conclure : ce film nul est en bonne place pour remporter l’Oscar des films les plus crétins depuis les débuts du cinéma en 1895.


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    Un été italien – film  de  Michael Winterbottom - 2011 –

    g15208_477787680

    Ce film dresse, en une heure trente, un discret et original portrait de famille. Les amateurs de torrents de larmes au cinéma pourront ranger leurs kleenex, le film n’est pas un tire-larmes. Pas plus qu’il n’est un film rigolo. C’est un film factuel : il décrit, il raconte, il montre… Mais jamais il n’impose un point de vue… Pourquoi ce titre, un été italien ?... C’est simple : Nous sommes aux Etats-Unis, avec la petite famille proprette et « comme il faut » : parents enseignants de bon niveau, et deux adorables fi-filles (9ans et 15 ans), qui jouent du piano, et ne traînent pas avec les racailles de Bobigny. Et ça tombe bien puisqu’il n’y a pas de Bobigny aux States ! Dans cette famille lisse et respectable, voici que survient le drame : la maman meurt dans un accident de voiture, en présence des deux filles qui étaient passagères. Après ce malheur, le père décide de prendre un nouveau départ, ailleurs. Il s’envole avec ses deux filles. Direction l’Italie, et plus précisément Gênes… Dès lors, la caméra slalome entre ces existences qui redémarrent : le père s’investit dans les cours qu’il donne à l’université tout en veillant jalousement sur sa progéniture, la plus grande des filles part à la découverte chaotique des sentiments amoureux, tandis que la benjamine, douloureusement frappée par l’accident, entretient un dialogue permanent avec le fantôme de sa mère… Au fond, nous voyons ces trois vies se dérouler sous nos yeux, à la fois imbriquées par les liens familiaux, et  dans le même temps parallèles, chacune suivant son tracé sans rejoindre les autres, chacun reconstruit son existence après l’accident… C’est la force et la faiblesse du film. Les images sont aussi lisses  que les personnages. Le spectateur n’est jamais « endoctriné » ni poussé dans un sens voulu par le cinéaste. Le spectateur conserve sa liberté, c’est un plus. Mais à l’inverse, il n’est pas acteur du film, ne s’y implique pas, il reste observateur, assez extérieur, puisque le réalisateur ne prend jamais position. C’est là le point faible de l’œuvre. On n’y entre pas vraiment. Au moins, si on voit ce film à deux, on ne risque pas de s’engueuler à la fin du film, car rien ne prête à débat ou à polémique.  De belles images de Gênes, qu’il s’agisse de la ville ou de la baie, des personnages sympas, mais tout de même, un peu fade tout ça…


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    Un été italien – film  de  Michael Winterbottom - 2011 –

    g15208_477787680

    Ce film dresse, en une heure trente, un discret et original portrait de famille. Les amateurs de torrents de larmes au cinéma pourront ranger leurs kleenex, le film n’est pas un tire-larmes. Pas plus qu’il n’est un film rigolo. C’est un film factuel : il décrit, il raconte, il montre… Mais jamais il n’impose un point de vue… Pourquoi ce titre, un été italien ?... C’est simple : Nous sommes aux Etats-Unis, avec la petite famille proprette et « comme il faut » : parents enseignants de bon niveau, et deux adorables fi-filles (9ans et 15 ans), qui jouent du piano, et ne traînent pas avec les racailles de Bobigny. Et ça tombe bien puisqu’il n’y a pas de Bobigny aux States ! Dans cette famille lisse et respectable, voici que survient le drame : la maman meurt dans un accident de voiture, en présence des deux filles qui étaient passagères. Après ce malheur, le père décide de prendre un nouveau départ, ailleurs. Il s’envole avec ses deux filles. Direction l’Italie, et plus précisément Gênes… Dès lors, la caméra slalome entre ces existences qui redémarrent : le père s’investit dans les cours qu’il donne à l’université tout en veillant jalousement sur sa progéniture, la plus grande des filles part à la découverte chaotique des sentiments amoureux, tandis que la benjamine, douloureusement frappée par l’accident, entretient un dialogue permanent avec le fantôme de sa mère… Au fond, nous voyons ces trois vies se dérouler sous nos yeux, à la fois imbriquées par les liens familiaux, et  dans le même temps parallèles, chacune suivant son tracé sans rejoindre les autres, chacun reconstruit son existence après l’accident… C’est la force et la faiblesse du film. Les images sont aussi lisses  que les personnages. Le spectateur n’est jamais « endoctriné » ni poussé dans un sens voulu par le cinéaste. Le spectateur conserve sa liberté, c’est un plus. Mais à l’inverse, il n’est pas acteur du film, ne s’y implique pas, il reste observateur, assez extérieur, puisque le réalisateur ne prend jamais position. C’est là le point faible de l’œuvre. On n’y entre pas vraiment. Au moins, si on voit ce film à deux, on ne risque pas de s’engueuler à la fin du film, car rien ne prête à débat ou à polémique.  De belles images de Gênes, qu’il s’agisse de la ville ou de la baie, des personnages sympas, mais tout de même, un peu fade tout ça…


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