• C'est une histoire romanesque qui se déroule en Italie, dans les années qui précèdent la deuxième guerre mondiale. Valério, le héros, est médecin dans une petite ville d'Italie. Et tandis que sa femme se repose à Naples, il s'envoie en l'air avec Clara, une femme volcanique qui le tient par les couilles ! Dans le langage des gens bien on dit qu'ils vivent une folle passion, mais c'est la même chose ! Or un jour, le médecin retrouve un des ses anciens compagnons, Sandro. Ce dernier est fou amoureux de Magda. Il est le gardien de la propriété du riche Gorzone, lequel pourtant le fout à la porte. Voici le pauvre Sandro viré, et sa femme Magda qui tombe malade, car un malheur n'arrive jamais seul. Et malgré les soins du médecin Valério, Magda meurt. Fou de douleur et de désespoir, Sandro abat d'un coup de revolver le sieur Gorzone, qu'il estime responsable de la mort de Magda... Son forfait accompli, le meurtrier s'enfuit. La police le recherche mais Valério, son ami médecin, le recueille chez lui, et le cache dans la chambre de bonne... Car Valério, raide dingue de sa Clara (qui le tient toujours par les génitoires comme je l'ai déjà dit plus haut) comprend le désespoir de Sandro, soudain privé de sa femelle favorite !... Mais voici qu'Angela, la femme de Valério, revient de Naples pour retrouver son mari ! Je vous laisse imaginer l'embrouille que ça va faire : va-t-elle découvrir le meurtrier caché ? Et Valério, comment fera-t-il pour retrouver Clara, comme il le faisait en l'absence de son épouse ?.... Et la police qui ne retrouve pas Sandro, et commence à se demander si quelqu'un ne le protège pas, en le cachant....  Un vrai sac de noeuds, que je vous laisse résoudre, si le coeur vous en dit, en lisant ce livre... Son titre, "Cela s'apelle l'aurore" est tiré d'une pièce de Jean Giraudoux, Electre : 

    "Femme Narsès : Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé,et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?

    Le mendiant : Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore..."


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  • Livre étonnant, remarquablement traduit du portugais, et qui se lit d'une seule traite, tant on est embarqué dans l'ambiance de la vie rude  et  aventureuse en Angola dans les années 1920... Voici l'histoire :  Alfonso Nogueira, responsable d'un poste administratif portugais de l'Angola situé au milieu des plantations de coton et sur les bords du Cuango, tombe gravement malade. Il part se faire soigner en ville et laisse dans la brousse sa maîtresse, une belle jeune femme, Paulina, et sa vieille grand-mère, Dona Joana, bavarde et intrigante. Les deux femmes, isolées au milieu de gardes et de domestiques noirs, ont peur. Quelques jours après le départ e Nogueira, arrive son remplaçant, l'aspirant  Antonio Alves, qui était auparavant gardien de prison. Il supporte mal le climat  et terrorise les Noirs.  Il tombe amoureux de Paulina, et brûle du désir de la posséder, tandis qu'elle se dérobe...Mais il arrive à lui faire l'amour.... Mais elle se dérobe à nouveau.. Et puis une nouvelle arrive : Nogueira, le compagnon de Paulina, est mort... Alves se dit que le champ est libre... mais Nogueira revient, et il est vivant !..... 

    Bien écrit, aventures, dépaysement, suspense...


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  • Ce roman est déconcertant. L'histoire nous raconte le quotidien de trois filles adolescentes (17 ans), élèves dans une école de pom-pom girls !  C'est dire que ces péronelles sont loin d'étudier Proust ou Racine. Leurs préoccupations, c'est leur maquillage et leurs seins, avec toujours ce souci de leurs règles, mais ça c'est parce que l'écrivain est une femme ! Un écrivain homme ne s'aviserait pas de mettre les menstrues au coeur d'une histoire, jamais.  Livre donc d'apparence futile et badine, où l'on suit les trois filles qui ont décidé de s'échapper de l'école pour une petite virée buissonnière à bord de la Ford Mustang de l'une d'elles. En route, elles croisent dans une station-service deux jeunes dans une guimbarde déglinguée.. Une des trois filles, la plus gentille (Kristy la narratrice), leur adresse un sourire. Elle n'a pas d'arrière-pensée, mais les deux mecs, forcément, ça les allume !  Les garçons poursuivent la Mustang, mais ne la rattrapent pas, elle est trop rapide pour leur vieux break rouillé. Pourtant, à un moment, les deux véhicules se croisent, le temps pour les filles de soulever leur t shirt, pour offrir leurs seins à la vue des deux mecs éblouis !.... Comment prétendre ensuite se débarrasser aisément des deux types ! Les filles ignorent sans doute que lorsqu'on allume le feu, il faut savoir l'éteindre... Dès lors, le récit s'ancre dans une sorte de logique inexorable où se noue, à travers le désir frustré des garçons et la provocation futile et presque innocente des filles, une atmosphère de plus en plus trouble et tendue.. On sent, derrière la futilité apparente  de l'histoire, un cheminement inéluctable vers le drame.... Et le drame se produira... Pourtant le roman se traîne un peu, il contient trop de détours, de contours, de digressions parallèles, qui nuisent  la progression romanesque. Bref, Laura Kasiscke a fait mieux, comme dans son roman "La Couronne verte", où le suspense est mieux maîtrisé. "Rêves de garçons" est à ranger selon moi dans le dossier des oeuvres mineures de Laura Kasischke. Mais il ne faut pas lui en vouloir : on ne peut pas être excellent tout le temps !


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  • Ce roman de science-fiction est avant tout  un livre d'aventures et aussi une fable nous invitant à une réflexion sur la nature humaine. Le début est le suivant : Yves Kramer, qui est à la fois un savant, un chercheur et un philosophe humaniste, constate que la Terre va à sa perte : surpopulation, âpreté au gain, guerres, violences quotidiennes, réchauffement climatiques, tsunami, manipulations politiques, épuisement des ressources, épidémies de plus en plus graves... tout cela rend la vie sur Terre insupportable. Pire : si on continue sur cette lancée, l'humanité disparaîtra...  Changer les choses ? Impossible ! Seule solution : la fuite : quitter la Terre et partir s'installer sur une planète lointaine. Une équipe se met au travail et construit un immense vaisseau, qui sera propulsé par la lumière, et qui se dirigera vers une planète située à environ deux années-lumière de la Terre. Pour parcourir cette distance il faudra mille ans ! C'est dire que les passagers n'arriveront jamais à destination ; ils devront se reproduire à bord, afin que leurs descendants, un jour, arrivent enfin à se poser sur la planète lointaine. Le vaisseau, baptisé Papillon des étoiles, est doté de gigantesques ailes pour capter l'énergie de la lumière. Et il s'envole, emportant à son bord 144 000 passagers ! Chacun s'est juré de vivre mieux que sur la Terre, et de ne jamais retomber dans les mêmes erreurs que les Terriens. Pendant les cinq premiers siècles, tout va bien.. Et puis.. et puis la nature humaine reprend le dessus : des meurtres, des violences, des guerres.... Pourtant, malgré tout,  le vaisseau spatial, après 1251 années de vol, arrive enfin en vue de la planète nouvelle à coloniser... Mais que reste-t-il du beau projet de départ ?... Une nouvelle humanité est-elle possible ? ... Vous le découvrirez en lisant Le Papillon des étoiles.... .. 


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  • Qui n'est pas solitaire ? Nous juxtaposons nos solitudes. C'est ça un couple.Deux solitudes qui se côtoient.(Le Papillon des étoiles,2006)


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