• Cela s'appelle l'aurore, roman d'Emmanuel Roblès, 1952

    C'est une histoire romanesque qui se déroule en Italie, dans les années qui précèdent la deuxième guerre mondiale. Valério, le héros, est médecin dans une petite ville d'Italie. Et tandis que sa femme se repose à Naples, il s'envoie en l'air avec Clara, une femme volcanique qui le tient par les couilles ! Dans le langage des gens bien on dit qu'ils vivent une folle passion, mais c'est la même chose ! Or un jour, le médecin retrouve un des ses anciens compagnons, Sandro. Ce dernier est fou amoureux de Magda. Il est le gardien de la propriété du riche Gorzone, lequel pourtant le fout à la porte. Voici le pauvre Sandro viré, et sa femme Magda qui tombe malade, car un malheur n'arrive jamais seul. Et malgré les soins du médecin Valério, Magda meurt. Fou de douleur et de désespoir, Sandro abat d'un coup de revolver le sieur Gorzone, qu'il estime responsable de la mort de Magda... Son forfait accompli, le meurtrier s'enfuit. La police le recherche mais Valério, son ami médecin, le recueille chez lui, et le cache dans la chambre de bonne... Car Valério, raide dingue de sa Clara (qui le tient toujours par les génitoires comme je l'ai déjà dit plus haut) comprend le désespoir de Sandro, soudain privé de sa femelle favorite !... Mais voici qu'Angela, la femme de Valério, revient de Naples pour retrouver son mari ! Je vous laisse imaginer l'embrouille que ça va faire : va-t-elle découvrir le meurtrier caché ? Et Valério, comment fera-t-il pour retrouver Clara, comme il le faisait en l'absence de son épouse ?.... Et la police qui ne retrouve pas Sandro, et commence à se demander si quelqu'un ne le protège pas, en le cachant....  Un vrai sac de noeuds, que je vous laisse résoudre, si le coeur vous en dit, en lisant ce livre... Son titre, "Cela s'apelle l'aurore" est tiré d'une pièce de Jean Giraudoux, Electre : 

    "Femme Narsès : Comment cela s'appelle-t-il, quand le jour se lève, comme aujourd'hui, et que tout est gâché, que tout est saccagé,et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entre-tuent, mais que les coupables agonisent, dans un coin du jour qui se lève ?

    Le mendiant : Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore..."


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