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    A pas de loup – film d’Olivier Ringer – 2012 -

    Acteurs : Wynona RingerOlivier RingerMacha Ringer


    Ce film ressemble à un conte, presque à un contre de Noel : il était une fois une petite fille… Lorsque ses parents l’emmènent avec eux en voiture, elle se sent abandonnée, c’est comme si ses parents ne la voyaient pas, comme si elle était invisible… La petite fille en vient à se poser une question toute simple : et si je disparaissais, est-ce que mes parents s’en apercevraient ?... La petite fille décide de tenter l’expérience. Au retour d’une balade, elle se glisse hors de la voiture et se réfugie dans les bois. Comme elle l’avait imaginé, ses parents ne s’aperçoivent même pas qu’elle n’est plus à l’arrière de la voiture, et ne constatent sa disparition qu’une fois arrivés chez eux… Pour la petite fille, commence alors une existence extraordinaire pleine de découvertes au milieu de la nature : elle plante quelques graines, dort dans une niche, rencontre un chien errant… Une histoire pleine de poésie et de rêve, celle d’une petite fille se retrouvant toute seul à la façon de Robinson Crusoe… Bien entendu, des recherches sont organisées, et cette escapade se terminera bien… Un bon film, parfois un peu lent peut-être, mais où l’on redécouvre l’émerveillement de l’enfance, ses rêves et son imaginaire, à travers la découverte du monde et de la nature…


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    Maman, film d’Alexandra Leclère - 2012

    Acteurs : Josiane BalaskoMathilde SeignerMarina Foïs

     

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    Maman est un film curieux qui nous raconte l’histoire de deux sœurs (Mathilde Seigner et Marina Foïs) que leur mère a délaissées pendant de longues années. Pourquoi leur mère ne les a pas aimées ? Les deux sœurs, pour tenter de percer ce mystère en forme  d’anomalie sociale,  séquestrent leur mère, et veulent l’obliger à avouer les raisons du désamour qu’elle a toujours manifesté vis-à-vis de ses filles… Josiane Balasko, moche à souhait, joue à merveille une mère assez répugnante, égoïste, mauvaise et agressive. Mais l’histoire est peu crédible : cet enlèvement d’une mère n’a rien de vraisemblable. Quant aux deux filles, on peut comprendre la mère, car ce n’est pas évident de supporter une fille comme Mathilde Seigner. Je lui trouve depuis toujours un air peu intelligent, grande gueule et bête, jouant toujours les femmes libérées tout en se montrant par ailleurs une esclave de la clope ! Curieuse liberté qui se manifeste par une addiction ! En outre, le film est condamné d’avance : qu’espérer de cette confrontation familiale ? En quoi une femme devrait-elle forcément aimer ses enfants ? En quoi une mère aimante est-elle méritante ? Elle est aimante naturellement, sans le faire exprès, sans se forcer, pas de quoi s’extasier… En revanche, pourquoi condamner la mère qui n’aime pas ses enfants ? Elle ne le fait pas exprès non plus, de ne pas aimer sa progéniture… L’amour, même maternel, ça ne se commande pas : il y a  seulement l’instinct, d’un côté la chatte qui veille, farouche, sur ses petits, et de l’autre côté la chatte qui les abandonne ! Mais aucune n’est méritante ni coupable, chacune fait seulement ce qu’elle a envie de faire… Le film ne traite nullement ces questions ontologiques, il en reste au niveau d’un tragi-comique très superficiel, dont la fin est pitoyable de banalité attendue… Et puis, le regard désespérément vide de Mathilde Seigner, franchement ça fait peur… C’est le néant absolu, le coma dépassé, quand elle tire béatement sur sa clope !...  Ça me gâche le film ! Je préfère de loin Sara Forestier, Mélanie Thierry ou Keira Knightley, des actrices dont les yeux pétillent d’intelligence et dont le visage mutin exprime les mille nuances de la féminité, de la grâce et de la beauté !... Comme on dit : chacun ses goûts !


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    Maman, film d’Alexandra Leclère - 2012 -

    Acteurs : Josiane BalaskoMathilde SeignerMarina Foïs

     

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    Maman est un film curieux qui nous raconte l’histoire de deux sœurs (Mathilde Seigner et Marina Foïs) que leur mère a délaissées pendant de longues années. Pourquoi leur mère ne les a pas aimées ? Les deux sœurs, pour tenter de percer ce mystère en forme  d’anomalie sociale,  séquestrent leur mère, et veulent l’obliger à avouer les raisons du désamour qu’elle a toujours manifesté vis-à-vis de ses filles… Josiane Balasko, moche à souhait, joue à merveille une mère assez répugnante, égoïste, mauvaise et agressive. Mais l’histoire est peu crédible : cet enlèvement d’une mère n’a rien de vraisemblable. Quant aux deux filles, on peut comprendre la mère, car ce n’est pas évident de supporter une fille comme Mathilde Seigner. Je lui trouve depuis toujours un air peu intelligent, grande gueule et bête, jouant toujours les femmes libérées tout en se montrant par ailleurs une esclave de la clope ! Curieuse liberté qui se manifeste par une addiction ! En outre, le film est condamné d’avance : qu’espérer de cette confrontation familiale ? En quoi une femme devrait-elle forcément aimer ses enfants ? En quoi une mère aimante est-elle méritante ? Elle est aimante naturellement, sans le faire exprès, sans se forcer, pas de quoi s’extasier… En revanche, pourquoi condamner la mère qui n’aime pas ses enfants ? Elle ne le fait pas exprès non plus, de ne pas aimer sa progéniture… L’amour, même maternel, ça ne se commande pas : il y a  seulement l’instinct, d’un côté la chatte qui veille, farouche, sur ses petits, et de l’autre côté la chatte qui les abandonne ! Mais aucune n’est méritante ni coupable, chacune fait seulement ce qu’elle a envie de faire… Le film ne traite nullement ces questions ontologiques, il en reste au niveau d’un tragi-comique très superficiel, dont la fin est pitoyable de banalité attendue… Et puis, le regard désespérément vide de Mathilde Seigner, franchement ça fait peur… C’est le néant absolu, le coma dépassé, quand elle tire béatement sur sa clope !...  Ça me gâche le film ! Je préfère de loin Sara Forestier, Mélanie Thierry ou Keira Knightley, des actrices dont les yeux pétillent d’intelligence et dont le visage mutin exprime les mille nuances de la féminité, de la grâce et de la beauté !... Comme on dit : chacun ses goûts !


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    Albert Nobbs – film de Rodrigo Garcia – 2012 -

    Acteurs : Glen Close, Mia Wasikowska, Aaron Johnson

     

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    Quand on a vu un film comme Albert Nobbs, on est bien obligé d’en convenir : les Amerloques sont tout de même très forts en matière de cinoche ! Nous les Français, on est des petits nuls à côté, cramponnés à notre « exception culturelle » faite surtout de films nombrilistes lourdement subventionnés avec le pognon de nos impôts, et où l’on raconte des histoires de cul et de divorces, avec des familles recomposées et de la rigolade, un cinéma où l’on profite des films pour faire de la pub pour les clopes à longueur d’images !... Albert Nobbs, c’est autre chose : c’est américain, c’est du vrai cinéma, avec une histoire étrange qui intrigue, puis qui envoûte, puis qui émeut, sans pleurnicheries. Je vous raconte un peu : Nous sommes au 19è siècle, dans le monde des grands hôtels de luxe, un monde divisé en deux clans : les riches, insolents et capricieux, et le personnel des hôtels, servile et obséquieux, non par respect des riches mais par crainte de perdre un  emploi précieux et donc toutes ressources… Dans ce monde cruel, Albert Nobbs est un serviteur zélé, courtois, effacé mais toujours au service de la clientèle… Certes, on lui trouve un air souvent triste, et on le voit entasser soigneusement son salaire et ses pourboires  sous le parquet de sa petite chambre ; il économise, il thésaurise : un jour il sera riche, un jour il achètera une boutique à lui… Mais qui est Albert Nobbs ?... Et voici qu’à la faveur d’une anecdote, nous découvrons qu’Albert Nobbs… est en réalité une femme !... Depuis quand s’habille-t-il ainsi en homme ? Pourquoi a-t-il décidé un jour de ne plus se montrer sous l’apparence d’une femme ?... Nous le découvrirons peu à peu, à travers l’histoire à la fois douloureuse et banale de ce personnage d’Albert Nobbs, magnifiquement interprété par l’actrice  Glen Close… Le film nous place constamment sur deux registres différents et parallèles : d’un côté la vie grouillante des palaces où les riches clients sont tout, tandis que le personnel hôtelier, exploité et méprisé, est proche de l’esclavage… Et en même temps la vie d’Albert Nobbs et celle aussi d’autres personnages , telle la servante Helen Dawse, incarnée par Mia Wasikowska, cette toute jeune actrice qui a joué Alice dans Alice au pays des merveilles…  Sensible et triste, intimiste et délicat, tout en étant une sorte de témoignage social sur le monde hôtelier d’une époque révolue,  Albert Nobbs est un de ces films dont l’ensemble constitue le Cinéma, avec un grand C !  A voir absolument.


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    Albert Nobbs – film de Rodrigo Garcia – 2012 -

    Acteurs : Glen Close, Mia Wasikowska, Aaron Johnson

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    Quand on a vu un film comme Albert Nobbs, on est bien obligé d’en convenir : les Amerloques sont tout de même très forts en matière de cinoche ! Nous les Français, on est des petits nuls à côté, cramponnés à notre « exception culturelle » faite surtout de films nombrilistes lourdement subventionnés avec le pognon de nos impôts, et où l’on raconte des histoires de cul et de divorces, avec des familles recomposées et de la rigolade, un cinéma où l’on profite des films pour faire de la pub pour les clopes à longueur d’images !... Albert Nobbs, c’est vraiment autre chose : c’est américain, c’est du vrai cinéma, avec une histoire étrange qui intrigue, puis qui envoûte, puis qui émeut, sans pleurnicheries. Je vous raconte un peu : Nous sommes au 19è siècle, dans le monde des grands hôtels de luxe, un monde divisé en deux clans : les riches, insolents, méprisants et capricieux, et le personnel des hôtels, servile et obséquieux, non par respect des riches mais par crainte de perdre un  emploi précieux et donc d'être privé de toutes ressources… Dans ce monde cruel, Albert Nobbs est un serviteur zélé, courtois, effacé mais toujours au service de la clientèle… Certes, on lui trouve un air souvent triste, et on le voit entasser soigneusement son salaire et ses pourboires  sous le parquet de sa petite chambre ; il économise, il thésaurise : un jour il sera riche, un jour il achètera une boutique à lui… Mais qui est Albert Nobbs ?... Et voici qu’à la faveur d’une anecdote, nous découvrons qu’Albert Nobbs… est en réalité une femme !... Depuis quand s’habille-t-il ainsi en homme ? Pourquoi a-t-il décidé un jour de ne plus se montrer sous l’apparence d’une femme ?... Nous le découvrirons peu à peu, à travers l’histoire à la fois douloureuse et banale de ce personnage d’Albert Nobbs, magnifiquement interprété par l’actrice  Glen Close… Le film nous place constamment sur deux registres différents et parallèles : d’un côté la vie grouillante des palaces où les riches clients sont tout, tandis que le personnel hôtelier, exploité et méprisé, est proche de l’esclavage… Et en même temps la vie d’Albert Nobbs et celle aussi d’autres personnages , telle la servante Helen Dawse, incarnée par Mia Wasikowska, cette toute jeune actrice qui a joué Alice dans Alice au pays des merveilles…  Sensible et triste, intimiste et délicat, tout en étant une sorte de témoignage social sur le monde hôtelier d’une époque révolue,  Albert Nobbs est un de ces films dont l’ensemble constitue le Cinéma, avec un grand C !  A voir absolument.


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