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    Sans moi – film très con de 2007 –

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    Sans moi est un navet, et de plus un film salopard.  Ce film nous raconte les états d’âme d’une bonne femme vaguement écrivain, et surtout grosse feignasse qui fume clope sur clope, en présence même de ses deux enfants, afin de leur préparer un bon cancer du poumon pour quand ils seront grands ! Cette conne embauche une jeune fille pour garder ses deux mômes ! Elle la choisit bien !...La nounou est Clémence Poésy, une sorte de fille paumée, qui se fait deux mecs et deux paquets de clopes par jour ! Idéal pour garder des mouflets !!! Le réalisateur et Clémence Poésy font partie de ces gens qui utilisent le cinéma et le pouvoir de l’image pour promouvoir la clope et tenter, sous couvert de liberté d’expression, d’inciter à consommer cette merde ! Regardez bien, ouvrez les yeux ! Nombreux sont les films où, pour lutter contre les lois anti-tabac, des réalisateurs-voyous abusent de la clope dans les films, sans le moindre rapport avec les scènes filmées !...Pas un plan, pas une image  du début à la fin, sans que les cigarettes soient allumées les unes après les autres, avec la marque Camel complaisamment montrée à l’écran ! Elle a payé combien, la société Camel pour qu’on voie sa merde ?.... Quelle hypocrisie ! On montre à peine, furtivement, un bout de sein de Clémence Poésy, et on le cache vite vite avec des pudeurs effarouchées de vierge ahurie et d’oie blanche imbécile à principes, alors même que la vue d’un bout de sein n’est pas cancérigène et ne risque, au pire, que de provoquer  une salutaire érection ! Mais on exhibe les clopes avec une rare impudence ! Bande de faux-culs, va ! Honte à Olivier Panchot le réalisateur et à Clémence Poésy, laquelle fume tellement que ça lui donne déjà des sortes de bajoues, à force de souffler la fumée ! Qu’est-ce qu’on attend pour les condamner à de lourdes amendes pour incitation à la consommation de drogues cancérigènes ? Boycottons les films qui font la promotion éhontée du tabac. Sans moi est un film con et creux, qui ne raconte rien. C’est un spot publicitaire pour la marque Camel, grand fabricant de cancers du larynx mondialement connu. Faut dire enfin que Sans moi est tiré d’un roman de Marie Despléchin, ce qui évidemment n’arrange rien !  


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    Hôtel Rwanda – film de Terry George – 2005

     

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    Hôtel Rwanda est bien plus qu’un film, c’est un témoignage, un terrible documentaire sur le génocide rwuandais. Les Hutus et les Tutsis, ça vous dit quelque chose ? Non, évidemment, d’abord  c’était en 1994, et ensuite pas mal de Français s’en foutent ! Pensez-donc, des Noirs qui se tuent entre eux, dans un pays qu’on sait même pas où il est, quelque part en Afrique, et c’est loin… c’est pas ça qui va nous empêcher de bouffer notre foie gras et notre camembert  arrosé d’un beaujolpif de derrière les cageots !... Donc, petit rappel historique, volontairement simplifié pour être à la portée de tous, même de ceux qui ne regardent jamais Arte : Les Belges, lorsqu’ils avaient colonisé le pays, avaient dressé les Tutsis « race » jugée «  supérieure et plus belle » contre les Hutus, laissés dans l’ombre… Les Tutsi jouaient donc les gros bras ! Mais au départ des Belges en 1962, un gouvernement Hutu arrive au pouvoir ! Il y eut déjà des atrocités : en particulier, les Hutus, de plus petite taille, coupèrent pas mal de pieds de Tutsis… pour les raccourcir dans un souci d’égalité !!! (authentique). C’était pas le pied, au Rwanda, qu’on écrivait à l’époque Rouanda, soit dit en passant pour votre culture personnelle. Vous pourrez briller dans les salons, le plus dur étant de trouver un salon où l’on s’intéresse aux Hutus et aux Tutsis. A mon avis, c’est pas gagné, vous trouverez plutôt à parler de la Starac et du Juste prix ou des conneries de Patrick Sébastien…. Retour à l’Histoire : Du coup, les Tutsis raccourcis font moins les malins, et ceux qui ont encore des pieds s’exilent vite fait.  Mais en 1994, les Tutsis créent un mouvement politique,   reviennent d’exil (à pied pour ceux qui les ont encore) et veulent virer les Hutus au pouvoir, pour reprendre leur place et redevenir les seigneurs du Rwanda, comme au bon vieux temps des Belges ! Ils tentent un coup d’Etat. Mais les Hutus, légitimement au gouvernement, ne sont pas prêts, mais alors pas du tout, à céder leur place : ils massacrent les rebelles Tutsis…. Voilà, vous savez tout (ou presque !) : cette effrayante guerre civile a fait tout de même un million de morts au printemps et à l’été 1994 !... Le film, lui, raconte, à l’intérieur de ce massacre, la vie réelle d’un Noir, Paul Rusesabagina, un Hutu modéré, gérant de l’hôtel des Mille Collines, qui recueille dans son établissement de nombreux réfugiés, dont de nombreux Tutsis, et qui va tout faire pour leur éviter d’être massacrés… Film d’une grande violence mais sans voyeurisme, film aussi d’une grande humanité, dans lequel l’acteur Don Cheadle incarne avec justesse et émotion, cette part d’humanisme et d’amour, de courage et d’abnégation dans un pays déchiré par la haine et littéralement abandonné à son sort par les Occidentaux ! En ce sens, Hôtel Rwanda est un film qui met en lumière le scandale honteux  de notre indifférence dans ce qui fut bien pire qu’un conflit, bien plus terrible qu’une guerre : un génocide… A une époque où on nous emmerde chaque jour avec le « devoir de mémoire », voici une belle occasion de nous la rafraîchir ! Ne la loupez pas ! 


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    Hôtel Rwanda – film de Terry George – 2005

     

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    Hôtel Rwanda est bien plus qu’un film, c’est un témoignage, un terrible documentaire sur le génocide rwuandais. Les Hutus et les Tutsis, ça vous dit quelque chose ? Non, évidemment, d’abord  c’était en 1994, et ensuite pas mal de Français s’en foutent ! Pensez-donc, des Noirs qui se tuent entre eux, dans un pays qu’on sait même pas où il est, quelque part en Afrique, et c’est loin… c’est pas ça qui va nous empêcher de bouffer notre foie gras et notre camembert  arrosé d’un beaujolpif de derrière les cageots !... Donc, petit rappel historique, volontairement simplifié pour être à la portée de tous, même de ceux qui ne regardent jamais Arte : Les Belges, lorsqu’ils avaient colonisé le pays, avaient dressé les Tutsis « race » jugée «  supérieure et plus belle » contre les Hutus, laissés dans l’ombre… Les Tutsi jouaient donc les gros bras ! Mais au départ des Belges en 1962, un gouvernement Hutu arrive au pouvoir ! Il y eut déjà des atrocités : en particulier, les Hutus, de plus petite taille, coupèrent pas mal de pieds de Tutsis… pour les raccourcir dans un souci d’égalité !!! (authentique).  C’était pas le pied, au Rwanda, qu’on écrivait à l’époque Rouanda, soit dit en passant pour votre culture personnelle. Vous pourrez briller dans les salons, le plus dur étant de trouver un salon où l’on s’intéresse aux Hutus et aux Tutsis. A mon avis, c’est pas gagné, vous trouverez plutôt à parler de la Starac et du Juste prix ou des conneries de Patrick Sébastien…. Retour à l’Histoire : Du coup, les Tutsis raccourcis font moins les malins, et ceux qui ont encore des pieds s’exilent vite fait.  Mais en 1994, les Tutsis créent un mouvement politique,   reviennent d’exil (à pied pour ceux qui les ont encore) et veulent virer les Hutus au pouvoir, pour reprendre leur place et redevenir les seigneurs du Rwanda, comme au bon vieux temps des Belges ! Ils tentent un coup d’Etat. Mais les Hutus, légitimement au gouvernement, ne sont pas prêts, mais alors pas du tout, à céder leur place : ils massacrent les rebelles Tutsis…. Voilà, vous savez tout (ou presque !) : cette effrayante guerre civile a fait tout de même un million de morts au printemps et à l’été 1994 !... Le film, lui, raconte, à l’intérieur de ce massacre, la vie réelle d’un Noir, Paul Rusesabagina, un Hutu modéré, gérant de l’hôtel des Mille Collines, qui recueille dans son établissement de nombreux réfugiés, dont de nombreux Tutsis, et qui va tout faire pour leur éviter d’être massacrés… Film d’une grande violence mais sans voyeurisme, film aussi d’une grande humanité, dans lequel l’acteur Don Cheadle incarne avec justesse et émotion, cette part d’humanisme et d’amour, de courage et d’abnégation dans un pays déchiré par la haine et littéralement abandonné à son sort par les Occidentaux ! En ce sens, Hôtel Rwanda est un film qui met en lumière le scandale honteux  de notre indifférence dans ce qui fut bien pire qu’un conflit, bien plus terrible qu’une guerre : un génocide… A une époque où on nous emmerde chaque jour avec le « devoir de mémoire », voici une belle occasion de nous la rafraîchir ! Ne la loupez pas ! 


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    La Dame de l’Oise – roman d’Annie Nigay – 2011 -

    beaumont pl de l'hotel de ville

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Dame de l’Oise, c’est Marie-Catherine, l’héroïne de ce roman de mon amie Annie Nigay, que je salue ici en attendant de nous retrouver autour d’un verre au Procope ! Ce récit s’apparente à plusieurs genres, à la fois roman régionaliste à la gloire de Beaumont, charmante petite ville du Val d’Oise, et roman historique, dont l’action se déroule sur une longue période, qui va de 1815 à 1930… En fait, plutôt que de roman, on devrait parler ici de chronique ou de saga familiale. Et dire que l’héroïne du roman est Marie-Catherine est quelque peu réducteur. En effet, si elle est, incontestablement le fil conducteur de l’histoire, elle n’est en même temps qu’un chaînon familial, pris entre tous les autres : ses parents, ses enfants, ses petits-enfants,  sans oublier des neveux et des nièces… Et il y a aussi çà et là, quelques amoureux transis, souvent comblés, parfois déçus… Nous voyons se dérouler la vie de tous ces personnages, nous suivons leurs aventures à travers ce bouillonnant et tourbillonnant 19è siècle qui a connu tout de même deux empereurs, trois rois et deux républiques, excusez du peu ! Les joies et les peines de tous ces gens sont donc intimement liées aux turbulences dramatiques qui ont jalonné  le siècle : les guerres napoléoniennes, la révolution de 1830, la révolution de 1848, la guerre de 1870 et la Commune de Paris, la Grande Guerre de 1914… Quant au style du livre, il est en harmonie avec le siècle qu’il dépeint. En lisant la Dame de l’Oise, il m’est arrivé de penser plusieurs fois à un auteur oublié, Emile Richebourg, même si les récits d’Emile Richebourg et d’Annie Nigay ne peuvent être comparés. Mais il y a en commun, me semble-t-il, une façon quelque peu désuète d’écrire, dans le bon sens du terme, quelque chose qui évoque le  confort douillet et intimiste d’un papier peint anglais, le charme nostalgique d’une bonbonnière ancienne ou la beauté un peu triste d’un bouquet de violettes. Et cette ambiance est parfaitement adaptée à la délicieuse et douce saga de cette dame de l’Oise, dont la vie dépasse la sienne, pour nous raconter et nous rappeler ce que furent la vie, les joies et les tourments de nos arrière-arrière grands-parents, dans un monde qui n’est pas le nôtre et qui est pourtant si proche, même s’il appartient déjà  à l’Histoire.  En ce sens, le livre d’Annie Nigay dépasse largement les frontières de Beaumont et les rives de l’Oise… Un ouvrage à déguster au coin du feu ou dans le RER…. La Dame de l’Oise, roman publié aux éditions du Banc d’Arguin ! Fastoche à trouver sur internet !


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    La Dame de l’Oise – roman d’Annie Nigay – 2011 -

    beaumont pl de l\'hotel de ville

    La Dame de l’Oise, c’est Marie-Catherine, l’héroïne de ce roman de mon amie Annie Nigay, que je salue ici en attendant de nous retrouver autour d’un verre au Procope ! Ce récit s’apparente à plusieurs genres, à la fois roman régionaliste à la gloire de Beaumont sur Oise, charmante petite ville du Val d’Oise, et roman historique, dont l’action se déroule sur une longue période, qui va de 1815 à 1930… En fait, plutôt que de roman, on devrait parler ici de chronique ou de saga familiale. Et dire que l’héroïne du roman est Marie-Catherine est quelque peu réducteur. En effet, si elle est, incontestablement le fil conducteur de l’histoire, elle n’est en même temps qu’un chaînon familial, pris entre tous les autres : ses parents, ses enfants, ses petits-enfants,  sans oublier des neveux et des nièces… Et il y a aussi çà et là, quelques amoureux transis, souvent comblés, parfois déçus… Nous voyons se dérouler la vie de tous ces personnages, nous suivons leurs aventures à travers ce bouillonnant et tourbillonnant 19è siècle qui a connu deux empereurs, trois rois et deux républiques ! Les joies et les peines de tous ces gens sont intimement liées aux turbulences dramatiques qui ont jalonné  le siècle : les guerres napoléoniennes, la révolution de 1830, la révolution de 1848, la guerre de 1870 et la Commune de Paris, la Grande Guerre… Quant au style du livre, il est en harmonie avec le siècle qu’il dépeint. En lisant la Dame de l’Oise, il m’est arrivé de penser plusieurs fois à un auteur oublié, Emile Richebourg, même si les récits d’Emile Richebourg et d’Annie Nigay ne peuvent être comparés. Mais il y a en commun, une façon quelque peu désuète d’écrire, dans le bon sens du terme, quelque chose qui évoque le  confort douillet et intimiste d’un papier peint anglais, le charme nostalgique d’une bonbonnière ancienne ou la beauté un peu triste d’un bouquet de violettes. Et cette ambiance est parfaitement adaptée à la délicieuse et douce saga de cette dame de l’Oise, dont la vie dépasse la sienne, pour nous rappeler ce que furent la vie, les joies et les tourments de nos arrière-arrière grands-parents, dans un monde qui n’est pas le nôtre et qui est pourtant si proche de nous, même s’il appartient déjà  à l’Histoire.  En ce sens, le livre d’Annie Nigay dépasse largement les frontières de Beaumont et les rives de l’Oise… Un ouvrage à déguster au coin du feu ou dans le RER…. La Dame de l’Oise, un roman publié aux éditions du Banc d’Arguin ! Fastoche à trouver sur internet ! Bonne lecture !


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