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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Les adieux à la reine -film de 2012 -

 

Les adieux à la reine – film de Benoît Jacquot – 2012 -

Acteurs : Léa Seydoux (la lectrice) - Diane Kruger (La reine Marie-Antoinette) - Virginie Ledoyen (La duchesse de Polignac) - Xavier Beauvois (Le roi Louis XVI) -

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Ce film qui se veut historique n’a rien de la grande fresque que j’imaginais. L’histoire tout entière tient dans les quelques jours qui précèdent et suivent la Révolution Française. A Versailles, on vit dans l’insouciance du luxe. C’est normal, on ne va pas vivre comme des prolos et manger des harengs pomme à l’huile quand on est reine de France, à quoi ça servirait d’avoir épousé un roi ?... On voit donc surtout la reine Marie-Antoinette (Diane Kruger) et sa fidèle et dévouée lectrice, la jeune Sidonie Laborde (Léa Seydoux) dans les petites choses du quotidien. Comme l’action (on devrait dire l’inaction !) se déroule entièrement au château de Versailles, il ne se passe strictement rien de grandiose, à part les futilités habituelles de la reine choisissant les tissus de ses robes, les serviteurs qui déjeunent en salle de garde, et la lectrice qui n’a rien d’autre à foutre que de distraire la reine par des lectures… Mais on découvre que la reine éprouve un tendre et acharné penchant pour la duchesse Gabrielle de Polignac… A vrai dire on s’en fout, et en outre c’est probablement faux. Comme est fausse aussi cette histoire de la lectrice Sidonie Laborde, personnage inventé, qui n’a jamais existé. Bref, le cinéaste nous a fait une tambouille de petites anecdotes où quelques parcelles de vrai se mêlent à des tonnes de fantasmes de réalisateur… En outre, bien des scènes sont d’une grande monotonie, avec d’insupportables longueurs. Au fond l’histoire principale est la suivante : la reine, terrorisée par la prise de la Bastille, décide d’envoyer sa petite amie Gabrielle de Polignac en sécurité en Suisse. Pour ce faire, elle se débarrasse en même temps de Sidonie, qui se fera passer pour la duchesse en prenant les vêtements de Gabrielle, tandis que la vraie duchesse sera déguisée en servante. Autrement dit, la pauvre Sidonie, qui était très attachée à la reine, se trouve exilée et sert d’appât en cas d’arrestation éventuelle. Sauf que, répétons-le, cette Sidonie n’a jamais existé. Mais c’est tout de même bien de l’avoir inventée, car le réalisateur en a profité pour la faire se déshabiller intégralement. Et franchement, Léa Seydoux déshabillée, même si ça n’a aucune nécessité pour le scénario, ça vaut quand même le coup d’oeil et ça rembourse la place de ciné ! Pour le même prix, on a droit aussi à Virginie Ledoyen nue, sauf que la caméra s’attarde moins, en raison des dix années en plus de Virginie, eh oui, c’est ce qu’on appelle le poids des ans… Cessons ces gaudrioles, et parlons à nouveau cinéma : Les adieux à la reine, c’est un petit film de rien du tout, qui ne nous raconte rien, ne nous apprend rien, et nous ennuie beaucoup, un brouillon nunuche et creux… Pour le cinéma c’est complètement raté… Mais bon, il pleuvait sur Biarritz et il faisait froid… Là, j’ai été à l’abri de la pluie, j’ai été au chaud pendant deux heures et j’ai vu Léa Seydoux nue, le tout pour six euros ! Franchement, j’ai pas été volé !

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