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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Entretiens sur la pluralité des mondes - essai de Fontenelle (1686)

 

Entretiens sur la pluralité des mondes – essai de Fontenelle – 1686 –

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Un plongeon dans le passé, ça ne peut pas faire de mal,  surtout si c’est pour lire un petit ouvrage étonnant, à la fois visionnaire et impertinent, sérieux et délirant, où se mêlent la science, la philosophie, la science-fiction et la drague la plus éhontée. Je vais tout vous dire… Bernard de Fontenelle fut un écrivain moyen, qui siégea malgré tout plus de 66 ans à l’Académie Française, et qui vécut quasiment cent ans, ce qui est beaucoup, mais qui est peu pour un Immortel. Né en 1657, il est mort en 1757, un homme donc qui connut à la fois le 17è siècle et le 18è siècle, le siècle du classicisme et le siècle des Lumières… Neveu de  Corneille (Celui des tragédies du théâtre classique, et non le people bateleur et chanteur black bien connu des tv branchées), Fontenelle se plante lamentablement dans le théâtre, où il fait bide sur bide… Tonton Corneille a dû se retourner dans sa tombe plus d’une fois ! Mais bon, ça n’a pas empêché Fontenelle d’entrer à l’Académie et de s’y cramponner ! Par contre, il était meilleur dans les écrits scientifiques, car il parvenait à expliquer simplement des choses complexes : c’est tout l’art de la pédagogie. Les entretiens sur la pluralité des mondes constituent le plus bel exemple de ses qualités particulières. L’ouvrage est étonnant :  Fontenelle a 29 ans quand il écrit ce court essai, et son ouvrage est en réalité le prétexte à une drague éhontée ! Fontenelle drague à mort la jeune marquise de G… et pour la draguer, il a trouvé un truc : à la nuit tombée, il se balade avec elle dans le parc, et là, dans l’ombre à la fois propice et complice, tout en s’approchant tout près tout près de la marquise, il sort sa… science (ouf !) et lui montre les étoiles dans le ciel ! Honni soit qui mal y pense ! Puis il prend la menotte de la marquise et la guide vers… les planètes (re-ouf !) qu’il lui fait découvrir dans le ciel… Et là, Fontenelle prend délibérément le parti de Copernic : la terre n’est pas le centre du monde, et elle tourne autour du soleil ! La marquise, ça la scie, ça l’épate ! ( très bon, ça, dans la drague !)… Alors il va plus loin !... Mais non, pas avec la marquise, pas tout de suite voyons, soyez pas trop pressés !...il va plus loin dans son raisonnement… Il dit qu’un jour on pourra voler dans les airs et traverser le ciel comme on franchit les mers… il dit qu’on ira très certainement dans la Lune ! Visionnaire, non ?... Et puis il explique à la marquise que toutes ces étoiles qu’on voit la nuit, ce sont autant de soleils très éloignés, et que, autour, tournent des planètes que bien sûr on ne peut pas voir, car elles sont trop loin et trop petites… Fontenelle pense aussi qu’il existe des mondes habités, il imagine même des habitants sur la Lune, sur Mars, sur Jupiter… Oui, bon, là il pousse un peu loin le bouchon, mais c’est pour mieux draguer la marquise ! Parce que là, au 17è siècle,  s’entendre dire qu’il y a des petits hommes verts sur Mars, la marquise elle est subjuguée, bluffée, terrassée ! Elle s’exclame « Trop fort le mec ! » et elle tombe dans les bras de Fontenelle qui n’attendait que ça ! Hélas, Fontenelle a gardé ça pour lui et ne nous raconte pas ses ébats nocturnes ! Et dans le fond il a eu raison, car ça n’a rien d’original ! En effet, ce qu’a fait Fontenelle à la marquise dans le parc sous les étoiles, c’est finalement la même chose que ce que fait aujourd’hui Riton d’Argenteuil à sa meuf dans le local à poubelles de la ZUP !… Tandis que disserter sur la pluralité des mondes, c’est tout de même novateur et ça ouvre des horizons à la pensée et à la réflexion ! Mais bon, les gens étant ce qu’ils sont,  il en est bien peu qui ont lu Fontenelle : aux supputations sur l’infini de l’univers, beaucoup préfèrent une partie de jambes en l’air !... Ont-ils tort ? Ont-ils raison ? Je vous laisse en débattre !...

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A
J'adore ! ça donne envie de... relire Fontenelle, et puis on le représente toujours vieux, alors là c'est djeune et tant mieux !
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