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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Les caves du Vatican - roman d'André Gide - 1914 -

 

Les caves du Vatican – roman d’André Gide – 1914 –

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Lorsqu’on lit Les caves du Vatican, on a du mal à croire qu’André Gide ait pu recevoir le Prix Nobel de littérature en 1947 ! Ce pseudo-roman, et véritable sotie, n’est qu’une épouvantable ratatouille, inintéressante au possible, un récit chiant, embrouillé, bouffi d’un intellectualisme mal digéré qui éclate déjà dans les noms des personnages : Anthime Armand-Dubois, Julius de Baraglioul mais qu’il faut prononcer Barailloul, ben voyons, c’est tellement chic… oh, so smart !!! Attendez, c’est pas fini ! Il y a encore Protos, qui sent son hellénisme de collège à plein nez, Lafcadio Wluiki, imprononçable c’est pour ça qu’il faut dire Louiki ! Quelle bande de snobinards de salon ! L’histoire ? On aurait séquestré le pape dans les caves du Vatican, pour mettre à sa place, sur le trône de Saint-Pierre quelque sous-pape de pacotille… Infernale imposture qui ne peut être que l’œuvre du Malin ! Grand émoi chez les calotins. Des escrocs en profitent aussitôt pour soutirer de beaux paquets de thune aux crédules bouleversés. Ces cathos  convaincus n’ont pas un sou à donner à leur prochain, mais dépenseraient des millions pour délivrer le pape ! Je n’entre pas dans tous les détails de l’histoire, car il y faudrait au moins dix bonnes pages et que ça ne les vaut pas. Le personnage  de Lafcadio commet un meurtre, comme ça pour rien, l’acte gratuit ! Très à la mode aussi dans la littérature d’une certaine époque, ça, l’acte gratuit ! On s’émoustille de ça, entre intellos, et on refait le monde à la terrasse du Flore avec le pognon de papa-maman tout en dissertant sur la condition ouvrière, alors qu’on ne sait pas reconnaître une clef de douze d’une varlope !...  Bref, si vous n’avez pas lu Les Caves du Vatican, dites-vous que vous avez eu de la chance dans votre vie. Vous avez ainsi échappé à un torchon prétentieux dont le paradoxal contenu est une immense vacuité. Et en matière de lecture, je suis comme la nature : j’ai horreur du vide ! Les caves du Vatican… hop, à la poubelle !

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R
Cet éreintement du chef-d'oeuvre de Gide me fait penser à ce que répondit Fauré, quand une dame lui avoua en minaudant qu'elle n'aimait pas Mozart :- Ce n'est pas bien grave !Contrairement à vous, Gide connaissait assez d'italien pour savoir que GL se prononce LI en cette langue. D'où la remarque à propos de la façon de prononcer le nom de la famille de Baraglioul, d'origine italienne. De toute évidence, il y avait là une pointe à l'encontre de ces grandes familles aristocratiques dont le nom recèle un piège pour qui n'est pas initié (breuil pour Broglie, nouail pour Noailles, etc.)
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