Eklablog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

Publicité

L'Erotique des mots - Régine Deforges-Chantal Chawaf - 2004 -

 Ce livre ne fait pas partie de la littérature, il n’est qu’une petite bouffonnerie de copinage éditorial ordinaire…  Explication : Prenez une ancienne éditrice de bouquins érotiques - Régine Deforges - reconvertie dans le roman populaire sur fond de deuxième guerre mondiale, rappelez-vous : La bicyclette bleue ( "oeuvre" qui fut attaquée pour plagiat !), et Léa, incarnée par Laetitia Casta au cinéma… eh oui, gros nénés et gros succès, ça va de pair… et de paire, je ne vous fais pas de « des seins » !!!... Et le succès, ça vous donne ensuite tous les droits, et d’abord celui d’être publié pour écrire à peu près n’importe quoi. Et ici, avec l’Erotique des mots, on est dans le n’importe quoi. Ce livre est un recueil de « pensées profondes » de Régine Deforges. Et comme les pensées profondes, chez elle, ça ne va jamais très loin ni très profond, elle s’est adjointe une copine, Chantal Chawaf, dont la renommée est nulle, et qui est publiée uniquement parce que le nom de Deforges figure sur la couverture ! On a donc à lire ici des textes courts et approximatifs, qui ressemblent à s’y méprendre aux propos d’une bande de potes se rencontrant épisodiquement au Café du Métro, par exemple. Tout y passe, les problèmes de société, la violence, la lecture et l’écriture, la puissance des mots. Mais bon, après ces échanges, on se quitte en toute amitié, et aucun éditeur ne songerait même à publier la teneur des ces dialogues conviviaux. Des propos parfois pertinents, mais qui n'ont pas l'étoffe d'une oeuvre, un peu de modestie ! Mais si ces échanges sont signés du nom de Régine Deforges… hop ! On publie ! C’est ça que j’appelle le copinage, la bouffonnerie, la supercherie littéraire.  Le public, qui est un grand imbécile superficiel et futile, se précipite alors pour acheter le bouquin, non pas pour son contenu, mais pour le nom de Deforges. En outre l’éditeur a pris soin de mettre le mot « érotique » dans le titre, histoire d’en remettre une couche pour attirer le populo, toujours frustré sexuellement, et donc toujours en demande dans ce domaine. Amère désillusion, le mot « érotique » est ici un trompe-couillon : il n’y a pas plus d’érotisme dans ce livre que d’intelligence dans une émission de variétés de TF1, c’est vous dire !.... Régine Deforges et Chantal Chawaf se sont mises à deux pour pondre ça, vous vous rendez compte ?... Ce qui me fait le plus de peine, vous savez quoi ?... C’est que des arbres sont morts pour faire le papier sur lequel on a imprimé toute cette phraséologie ronflante et bouffie, pleine de fatuité et de vanité prétentieuse ! 

Publicité
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
S
Ne pas oublier non plus que La bicyclette bleue est un plagiat d'Autant en emporte le vent (il y a eu procès). A l'époque j'avais comparé ligne à ligne, c'était consternant. Mon mépris pour Régine Deforges est immense, et ce que tu écris ne m'étonne pas du tout.
Répondre