Par Robertcri
La réputation d'Aurélie Valognes n'est plus à faire : c'est la même daube que Musso et Coben, et donc ça se vend très bien !... Dans ce récit, le thème est celui de la différence des niveaux. Non pas entre les marches d'un escabeau, mais entre les êtres. Ainsi, on a ici un face-à-face entre deux personnes très proches et très différentes : une mère et sa fille... La mère est à peu près inculte, elle délaisse les infos à la télé pour se plonger dans les séries télé les plus imbéciles, elle fume, ne vote jamais, est divorcée et élève sa fille Lili dans un appartement HLM pourri de banlieue... Lili, elle, étudie brillamment, et se désole de la nullité crasse de sa mère : un fossé les sépare, sur tous les plans... sa mère lui est tellement inférieure ! Et puis, la courageuse Lili, après avoir obtenu son baccalauréat, entre en classe préparatoire des grandes écoles... puis intègre finalement une grande école... Et là, la situation va s'inverser, car Lili, mal préparée par sa mère, se trouve en situation d'infériorité, face à ses condisciples, tous fils de professions libérales ou de grandes familles, qui possèdent des codes que Lili n'a pas, et habitent dans des appartements luxueux en centre-ville. Comme avec sa mère, Lili ressent là encore les cruelles différences de niveau... Le récit fait alterner habilement, de page en page, les propos de la mère et ceux de la fille.... Rien d'original dans cette histoire qui enfonce des portes ouvertes ; c'est de la philosophie de bistrot : tout le monde sait bien qu'un plombier partage rarement la table d'un philosophe, et que le dialogue est toujours difficile entre un égoutier et un prix Nobel !!! Ainsi va le monde !
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