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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Journal du dehors - Annie Ernaux -

Annie Ernaux est bien connue pour ses récits, où l'on trouve, à pleines pages, des hommes qui partent et des menstrues qui coulent... C'est son fonds de commerce, à Annie Ernaux, les fonds de culotte ! Elle y disserte sur toutes les taches suspectes qu'on y trouve. Et on en trouve ! D'ouvrages en récits, de confessions en romans, elle y étale la même tambouille vaguement féministe, où se mêlent le sang, les tripes utérines et les hommes-ces-salauds-tous-les-mêmes-rien-que-des-lâches ! Mais là, avec Journal du dehors, elle a trempé son stylo dans une autre encre. J'ai dit une autre encre, et non pas une meilleure encre. Sans doute, lasse de radoter les sempiternelles imprécations contre les machos, et en panne d'inspiration par ailleurs, elle a décidé de se lancer dans le quotidien, le trivial, en nous retranscrivant des paroles entendues çà et là dans le RER, entre 1985 et 1992. Annie Ernaux nous précise doctement son objectif : "Je voulais ainsi retenir quelque chose de l'époque et des gens qu'on croise juste une fois, dont l'existence nous traverse en déclenchant du trouble  de la colère ou de la douleur"... Son véritable objectif était, selon moi, de profiter de sa notoriété pour se faire un peu de fric sans se fatiguer, en publiant quelques fadaises sans talent. Moyennant quoi, elle nous présente un ouvrage d'une terrible banalité, une suite de petites anecdotes totalement insipides, minables et sans le moindre intérêt ! C'est extraordinaire de voir comment le fait d'avoir été déjà publié autorise ensuite un auteur à écrire n'importe quoi, même les choses les plus médiocres, et à se voir à nouveau édité ! On n'admettrait pas la même chose d'un viticulteur  : on ne commercialiserait pas sa méchante piquette au motif qu'il avait produit un bon vin les années précédentes !...Si vous ou moi avions rédigé  de pareilles foutaises, le manuscrit aurait fini à la poubelle. Sans même une réponse. Les mêmes textes signés Ernaux... se retrouvent en librairie ! La littérature n'en sort pas grandie ! Voici quelques extraits de cette pantalonnade :

" A la boucherie du village, au bas de la Ville Nouvelle, on attendait d'être servi. Quand son tour est arrivé, une femme a dit : -Je voudrais un bifteck pour un homme. Ensuite, le boucher a demandé : -Et avec ça ?.. - C'est tout, a-t-elle dit en sortant son porte-monnaie."

"Une femme est entrée, l'air hautain. Elle a désigné du doigt dans le compartiment réfrigéré les modèles de glace qu'elle désirait pour le soir du réveillon. "celle-ci"... "celle-ci"..., parcourant du regard ensuite brièvement les clients, sans insister, comme si elle ne voyait personne en réalité. Elle a commandé du foie gras et dit, qu'aujourd'hui, il lui fallait du pain Poilâne".

Ca continue comme ça pendant 105 pages, toutes aussi pleines de vide ! C'est une pitoyable pochade, sans le moindre talent. Ce n'est même pas un livre, c'est du foutage de gueule. Publier un truc pareil, au fond, c'est mépriser le lecteur. J'ai déjà lu mieux dans le moindre atelier d'écriture. On est ici au niveau zéro de la littérature. Et quand je dis zéro, je parle bien sûr du Zéro absolu : - 273°C !

Un livre à balancer dans les latrines sans hésiter.

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M
Entièrement d'accord avec ce jugement sur le Journal du dehors. Pas du tout d'accord avec le début du texte. Annie Ernaux a écrit quelques superbes récits au début de sa carrière, sur son enfance, sur son père, sur sa mère. Et c'est un écrivain qui sait très bien parler de la jalousie. Il est vrai cependant que parmi les derniers livres, certains sont peu intéressants.
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