Folie douce - James Crumley - 2005 -

 En prenant en main les 486 pages de ce lourd polar, Folie douce,  j’avais un sombre pressentiment… Mais bon, comme je ne suis pas sectaire en littérature, mais curieux de tout, j’ai surmonté ma vague appréhension et me suis lancé à l’assaut de ce roman… Peine perdue ! Au bout de 150 pages, on a fait le tour de l’histoire, il n’est pas utile de poursuivre ! Quand un bouquin est con à  la première page, il ne faut pas s’arrêter à cette impression première, il faut continuer, garder l’espoir. Mais quand le bouquin est toujours aussi con à la page 150, là il faut le refermer, pour le foutre au feu !  Ce serait de la folie douce que de lire Folie douce jusqu’à la fin. Car ce roman est une nullité indigne, une scorie d’écriture, une bouffonnerie dans la littérature… Le héros de l’histoire est un certain Sughrue, en fait un anti-héros, chargé de toutes les tares humaines : il picole, il fume, il se drogue, tu parles d’un flic !... En outre, l’écriture est truffée des mots ou expressions telles : « putain » ! « eh, mec ! », comme on en trouve dans tous les feuilletons crétins de la télé, tandis qu’à chaque page, on siffle trois ou quatre scotchs et autant de téquilas, on grille des clopes, on descend force cannettes de bière, on dégueule aux chiottes… Bref, une écriture démagogique, c'est-à-dire flatte-cons...Aucun intérêt ! Alors peu m’importe cette histoire, confus embrouillamini autour des soupçons d’un psychiatre sur sept de ses patients, dont l’un aurait dérobé des dossiers… Comment peut-on gâcher de longues heures de sa vie à lire des conneries de cet acabit ? Aucun suspense, aucun intérêt, une longue prose amerloque, infiniment chiante… Mon conseil : si quelqu’un vous a bien emmerdé cette année, et si vous voulez vous venger, ne le loupez pas !... A Noël, offrez-lui Folie douce, de James Crumley. C’est publié chez Fayard, et ça coûte 20 euros. C’est beaucoup trop cher pour un livre, mais pour une bonne vengeance, c’est donné !...

Bio : James Crumley est un écrivain américain né en 1939. D’abord professeur de littérature, il se lance dans l’écriture en 1967 avec Un pour marquer la cadence, témoignage sur la guerre du Vietnam. Il paraît que son chef-d’œuvre, en matière de polar est  Le Dernier baiser (1987). Je n’en dirai pas davantage sur cet auteur. Si vous voulez en savoir plus, cliquez sur votre moteur de recherche favori. Moi j’en ai marre, de Crumley…