Dinocroc - film de 2004 -

Dinocroc – film de Kevin O’Neill – 2004 –

Ce film est un film d’épouvante, bien filmé, bien ficelé, bien dans la tradition du genre. Inutile donc d’y chercher un bouleversant jeu d’acteurs. Beaucoup d’entre eux font d’ailleurs une apparition très brève, juste le temps d’être avalés par le vorace dinocroc. Voici quelques détails horribles : Une grande société multinationale utilise des hormones de croissance pour obtenir par génie génétique  des plantes géantes, capables de nourrir une humanité trop nombreuse, qui n’en finit pas de pondre des mômes en excès… Mais un jour, les dirigeants expérimentent ces hormones sur des animaux, et ils obtiennent ainsi un crocodile géant, le très vorace dinocroc… Et bien entendu, vous ne serez nullement surpris si je vous dis qu’un de ces crocodiles s’échappe du centre de recherches !... Et comme il est très glouton, il ne fait qu’une bouchée des personnes qu’il croise sur sa route ! Il croise un type, et couip !.. il l’avale !... Il en poursuit un autre, et couip ! avalé aussi !!! Comme souvent, les gens dévorés le sont parce qu’ils sont bêtes ou imprudents (comme les deux blondasses de la photo) et donc le crocodile n’est pas cruel, mais salutaire : il débarrasse le monde des plus cons, c’est ce qu’on appelle la sélection naturelle !... Evidemment, le réalisateur a ajouté des scènes pour émouvoir les familles : par exemple on voit le papa policier et sa fi-fille chérie qui partent ensemble chasser le terrible dinocroc… lorsque soudain le monstre les attaque. Alors le papa fait face avec courage, sa fi-fille chérie sera sauvée et le papa sera promptement englouti sous les yeux horrifiés de sa fille !.... Se sacrifier pour ceux qu’on aime ! Vieille antienne, c’est indémodable ! Mais n'ayez pas peur, braves gens : l'affreux dinocroc sera finalement tué... encore que... mais je ne vais pas tout vous dire... Bref, on passe un bon moment de cinéma sans se prendre la tête. Et je vous assure, un bon petit film d’horreur comme Dinocroc, c’est beaucoup moins stupide qu’un film comme Camping avec les pitreries imbéciles d’un Frank Dubosc entouré de potes crétins, rigolards et bourrés.