• Les Morues, c'est l'histoires de trois filles : Alice, Ema et Gabrielle. Elles ont une trentaine d'années, elles ont créé un petit club toutes les trois "Les Morues" et élaboré une charte  des femmes libres et affranchies. Mais entre leurs aventures professionnelles et leurs histoire de cul, les prétendues libérées se heurtent à une réalité  humaine plus complexe, faite de traditions culturelles  et d'émotions qui ne se laissent pas enfermer dans des chartes ! Le coeur a ses raisons, disait déjà Pascal. Ce livre nous permet de suivre les tribulations de ces trois Morues, sous la plume fantaisiste de l'auteur, une fantaisie légère sous laquelle affleurent de vrais problèmes : problèmes contemporains ? Non, problèmes de toujours entre les hommes et les femmes, ces ennemis conduits à se rapprocher pour la ponte de chiards !...Le vocabulaire est à la fois choisi et précis, le style à la fois moderne et classique, tout en utilisant une verdeur qui m'a bien fait rire , telle cette phrase, au hasard :: " Il avait encore envie de croire qu'il rencontrerait un jour une fille à qui il pourrait se confier et sur les seins de laquelle il pourrait éjaculer"... Voilà qui définit en peu de mots le véritable amour !... Dans ce roman allègre, je décèle par contre deux points noirs, qui ne sont pas à l'honneur des femmes : à longueur de pages, elles picolent et fument plein de clopes, se bousillant profondément et gravement, ce qui n'est pas la meilleure manière de s'affranchir : se libérer de l'homme pour tomber sous la coupe de l'alcool et du tabac est une curieuse façon de s'émanciper ! C'est même un comportement très con, d'autant que se libérer des hommes, c'est loin d'être gagné, pour ces trois Morues ! Un livre tonique, à lire absolument, même si ça fait de la peine de voir trop souvent ces femmes se déglinguer, picoler, dégueuler et cloper...


    votre commentaire

  • votre commentaire

  • votre commentaire
  • C'est entendu, Patrick Modiano a reçu le Prix Nobel de littérature ! Chapeau l'écrivain !... Pourtant, doit-on pour autant tout avaler de Modiano dans l'extase de l'admiration, prosterné aux pieds du maître couronné ? J'en doute pour ma part, après avoir lu  son premier roman , La Place de l'étoile, paru en 1968... Dès les premières pages je me suis demandé si j'hallucinais ! ?... De la littérature, ça ?... moi j'y ai vu une pochade farfelue, délirante, à se demander ce qu'avait consommé l'auteur au moment où il rédigeait... Ce n'est pas un roman qu'il nous donne à lire, mais une ratatouille impertinente, pleine d'ironie juive, certes, mais l'originalité à tout crin ne suffit pas à rendre un bouquin intéressant. ... Certes je comprends la position délicate, peut-être douloureuse, de Modiano : il devait y avoir dans sa tête bien des conflits et des interrogations, bien des indignations sur la judéité ;et sans doute avait-il besoin de se vider la tête en mettant tout ça sur le papier : l'écriture libère ! Mais bon, infliger ça aux lecteurs, tout de même ! On ne mérite pas ça, nous les lecteurs !... J'ai failli jeter le bouquin par la fenêtre, mais tout de même : comme j'ai payé le livre en totalité, j'ai tenu à le lire dans son intégralité. Et puis, parfois, un livre pénible au début, se rachète au fil des pages ! Hélas, rien de tel ici : chiant de bout en bout, incohérent, abracadabrantesque... Mais bon, on ne saurait en vouloir à un Prix Nobel d'avoir commis un péché de jeunesse !... Une seule chose à faire pour moi : lire autre chose de Patrick Modiano... 


    votre commentaire
  • Dans un train, une petite fille d'une dizaine d'années, Lilian, voyage en compagnie de sa maman. Lors d'un arrêt dans une gare, la maman descend sur le quai quelques minutes.. Hélas, elle loupe le départ du train, qui redémarre sans elle. La petite Lilian poursuit seule le voyage, en compagnie de deux ou trois autres voyageurs présents dans le compartiment où elle dort. La maman prévient immédiatement la compagnie. A la gare suivante, un contrôleur va récupérer la petite fille... mais celle-ci a disparu !  La police est immédiatement alertée et une enquête débute. Une enquête difficile, car personne n'a rien vu ni rien entendu... La police s'oriente vers le père de la fillette, séparé de son épouse, dans une situation très conflictuelle ponctuée de violences, et qui demeure introuvable pour des raisons mystérieuses... Et tandis qu'on tente de le localiser, on retrouve la cadavre de la petite Lilian... Le doute ne semble plus permis : le père est le coupable !... pourtant, de nombreuses zones d'ombre apparaissent, jusqu'au moment où un bébé est retrouvé mort... Il apparaît alors que la piste du père n'était pas la bonne : on a affaire à un tueur en série... Mais pourquoi agit-il ainsi ? Et surtout, comment le démasquer ?....  Les enquêteurs, malgré leurs difficultés personnelles parfois douloureuses, vont tour faire pour démasquer l'assassin... Un premier roman qui tient la route, même s'il commence dans un train ! Gare à la fin !


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires