• Longues peines, document de Philippe Laflaquière, 2013

     

    Philippe Laflaquière est procureur de la république adjoint à Perpignan. Mais dans une vie antérieure, il a exercé le métier noble et controversé de Juge d’application des peines, en abrégé le JAP. Son rôle est donc d’examiner le cas des condamnés aux longues peines : 20 ans ou perpétuité, et de voir à quelles conditions il est possible d’envisager leur réinsertion sociale, dans le cadre d’une libération conditionnelle. D’ailleurs, le sous-titre de ce livre est : Le Pari de la réinsertion. Un sous-titre très pertinent, car il exprime à la fois la possibilité de réinsertion des condamnés, et en même temps la part intrinsèquement inévitable de risque que cela peut comporter, comme le suggère le terme de pari : là où il y a pari, il n’y a pas de complète certitude... Il faut absolument lire ce livre : d’abord parce qu’il apporte une mine de renseignements précieux sur la démarche de libération conditionnelle, dont la presse populaire ou populacière se garde bien  de nous donner, préoccupée uniquement de vendre ses infos de merde en s’appuyant sur les indignations souvent sottes du peuple, sans culture, sans connaissances, et qui réagit avec sa petite tripe personnelle émotive... L’auteur met fin clairement à quelques idées reçues : non, on ne remet pas n’importe quel criminel en liberté  n’importe comment... non, on n’oublie pas les victimes des meurtriers, à la seule différence qu’on ne parvient pas encore à redonner vie à ceux qui sont  morts (c’est la seule limite). Non, la justice ne doit pas être une vengeance populacière. Bref, l’ouvrage de Philippe Laflaquière est un beau livre à lire et à méditer, même s’il a les limites du genre : c’est en effet un témoignage personnel, celui d’un seul juge dans sa seule activité, et on manque ici d’éléments généraux chiffrés sur la délinquance, les récidives, la réinsertion... En tout cas, le grand mérite de ce livre est de contribuer un peu à faire reculer les conneries largement entendues habituellement dans ce domaine. C’est déjà beaucoup. Mais le hic de ce genre de bouquin, c’est, hélas, toujours le même : il sera lu par les gens à l’esprit curieux, et ouvert... Mais les autres ?... La masse épaisse du populo de base, au front bas et à l’esprit borné, ne l’ouvrira même pas et continuera de beugler « On n’a qu’à leur couper les couilles au moins i’ r’commenceront pas !!! » !... Mais sait-on jamais !... Gardons un peu d’espoir !...


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  • Longues peines, document de Philippe Laflaquière, 2013

     

    Philippe Laflaquière est procureur de la république adjoint à Perpignan. Mais dans une vie antérieure, il a exercé le métier noble et controversé de Juge d’application des peines, en abrégé le JAP. Son rôle est donc d’examiner le cas des condamnés aux longues peines : 20 ans ou perpétuité, et de voir à quelles conditions il est possible d’envisager leur réinsertion sociale, dans le cadre d’une libération conditionnelle. D’ailleurs, le sous-titre de ce livre est : Le Pari de la réinsertion. Un sous-titre très pertinent, car il exprime à la fois la possibilité de réinsertion des condamnés, et en même temps la part intrinsèquement inévitable de risque que cela peut comporter, comme le suggère le terme de pari : là où il y a pari, il n’y a pas de complète certitude... Il faut absolument lire ce livre : d’abord parce qu’il apporte une mine de renseignements précieux sur la démarche de libération conditionnelle, dont la presse populaire ou populacière se garde bien  de nous donner, préoccupée uniquement de vendre ses infos de merde en s’appuyant sur les indignations souvent sottes du peuple, sans culture, sans connaissances et qui réagit avec sa petite tripe émotive... L’auteur met fin clairement à quelques idées reçues : non, on ne remet pas n’importe quel criminel en liberté  n’importe comment... non, on n’oublie pas les victimes des meurtriers, à la seule différence qu’on ne parvient pas encore à redonner vie à ceux qui sont  morts (c’est la seule limite). Non, la justice ne doit pas être une vengeance populacière. Bref, l’ouvrage de Philippe Laflaquière est un beau livre à lire et à méditer, même s’il a les limites du genre : c’est en effet un témoignage personnel, celui d’un seul juge dans sa seule activité, et on manque ici d’éléments généraux chiffrés sur la délinquance, les récidives, la réinsertion... En tout cas, le grand mérite de ce livre est de contribuer un peu à faire reculer les conneries largement entendues habituellement dans ce domaine. C’est déjà beaucoup. Mais le hic de ce genre de bouquin, c’est, hélas, toujours le même : il sera lu par les gens à l’esprit curieux, et ouvert... Mais les autres ?... La masse épaisse du populo de base, au front bas et à l’esprit borné, ne l’ouvrira même pas et continuera de beugler « On n’a qu’à leur couper les couilles au moins i’ r’commenceront pas !!! » !... Mais sait-on jamais !... Gardons un peu d’espoir !...


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  • Sur la route, roman de Jack Kérouac, 1960

     

    A moins d’être un critique snobinard  s’extasiant devant la dernière connerie à la mode dans les mouvements littéraires, il faut bien dire que Sur la route est un roman nullissime sur le plan littéraire. Cette œuvre est représentative d’un mouvement intitulé la « beat génération », caractérisée par la folle démarche des beatniks, vers un monde plus libre, un élan vers les grands espaces, en même temps qu’un rejet de la société de consommation des années 50... Ça c’est pour les grand mots, comme toujours ! Dans la réalité il en va tout autrement... Dans le roman de Kérouac, il n’y a pas la plus petite once de liberté chez les divers protagonistes, qui ne sont que des pauvres types, cassés, brisés, démolis... Leur liberté ?... Inexistante, puisqu’ils sont en fait des esclaves ! Esclaves de leur cul, ils baisent à droite à gauche des radasses et des poufiasses, dont la seule « liberté » consiste à se piquer à l’héroïne entre deux  baises, qu'elles subissent d'ailleurs, de la part des mecs, qui se les refilent, comme ils se refileraient une poupée gonflable, un objet à trous, c’est tout...

    Esclaves de l’alcool, ils picolent à toute heure du jour et de la nuit, dans les bars les plus sordides et les plus crades où ils s’emmerdent sans projets...

    Esclaves de la clope, ils en fument des paquets par jour, y ajoutant bien entendu de la marijuana et même du thé, bref, du grand n’importe quoi !

    Esclaves de leur caractère déglingué, ils sont incapables de s’insérer, vivent de rapines, de  trafics sordides et de petits boulots à la con, claquent le peu qu’ils gagnent en clopes, scotch et cul... puis reprennent la bagnole vers une autre ville...

    En outre, ce roman ne raconte rien, rien qu’une errance interminable de ville en ville, à travers les Etats-Unis... tous les chapitres sont tristement identiques : bagnole, auto-stop, baise, drogue, clopes, potes bourrés... la pitoyable dérive de gens qui se disent libres et qui sont en fait prisonniers d’eux-mêmes. Une odyssée sans le talent d’Homère. Les héros de Kérouac appellent Liberté leur esclavage permanent et destructeur. Rejeter une société qu’on estime pourrie est peut-être salutaire... à condition de proposer un plan B à la place  Tel n’est pas le cas des héros du livre, qui n’ont trouvé que la défonce pour s’exprimer... Rappelons pour finir que l’auteur, Jack Kérouac, est mort complètement imprégné d’alcool, en 1969, âgé de 47 ans seulement ! C’est ça, la liberté ?... Elle a une drôle de gueule, je trouve ! Sur la route, un roman dont on peut vraiment se passer.


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  • Sur la route, roman de Jack Kérouac, 1960

     

    A moins d’être un critique snobinard  s’extasiant devant la dernière connerie à la mode dans les mouvements littéraires, il faut bien dire que Sur la route est un roman nullissime sur le plan littéraire. Cette œuvre est représentative d’un mouvement intitulé la « beat génération », caractérisée par la folle démarche des beatniks, vers un monde plus libre, un élan vers les grands espaces, en même temps qu’un rejet de la société de consommation des années 50... Ça c’est pour les grand mots, comme toujours ! Dans la réalité il en va tout autrement... Dans le roman de Kérouac, il n’y a pas la plus petite once de liberté chez les divers protagonistes, qui ne sont que des pauvres types, cassés, brisés, démolis... Leur liberté ?... Inexistante, puisqu’ils sont en fait des esclaves ! Esclaves de leur cul, ils baisent à droite à gauche des radasses et des poufiasses, dont la seule « liberté » consiste à se piquer à l’héroïne entre deux  baises, qu'elles subissent d'ailleurs, de la part des mecs qui se les refilent, comme ils se refileraient une poupée gonflable, un objet à trous, c’est tout...

    Esclaves de l’alcool, ils picolent à toute heure du jour et de la nuit, dans les bars les plus sordides et les plus crades où ils s’emmerdent sans projets...

    Esclaves de la clope, ils en fument des paquets par jour, y ajoutant bien entendu de la marijuana et même du thé, bref, du grand n’importe quoi !

    Esclaves de leur caractère déglingué, ils sont incapables de s’insérer, vivent de rapines, de  trafics sordides et de petits boulots à la con, claquent le peu qu’ils gagnent en clopes, scotch et cul... puis reprennent la bagnole vers une autre ville...

    En outre, ce roman ne raconte rien, rien qu’une errance interminable de ville en ville, à travers les Etats-Unis... tous les chapitres sont tristement identiques : bagnole, auto-stop, baise, drogue, clopes, potes bourrés... la pitoyable dérive de gens qui se disent libres et qui sont en fait prisonniers d’eux-mêmes. Une odyssée sans le talent d’Homère. Les héros de Kérouac appellent Liberté leur esclavage permanent et destructeur. Rejeter une société qu’on estime pourrie est peut-être salutaire... à condition de proposer un plan B à la place  Tel n’est pas le cas des héros du livre, qui n’ont trouvé que la défonce pour s’exprimer... Rappelons pour finir que l’auteur, Jack Kérouac, est mort complètement imprégné d’alcool, en 1969, âgé de 47 ans seulement ! C’est ça, la liberté ?... Elle a une drôle de gueule, je trouve ! Sur la route, un roman dont on peut vraiment se passer.


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  • L’amour est un crime parfait –film connard 2014                              

     

    J’ai longtemps cherché un terme plus convenable pour ce film des frères Larrieu, mais je n’en vois pas d’autre : film connard, et je peux même ajouter film salopard, qui n’est qu’une vibrante et odieuse promotion de la clope et du cancer du poumon ! Mathieur Amalric fume du début à la fin du film, sans la moindre nécessité ! Que ça le fasse crever, ça le regarde, c’est son affaire personnelle et ça libérera plus vite une place pour un autre acteur. Car les cimetières sont pleins de gens irremplaçables... On n’imaginerait pas qu’en France, un réalisateur fasse bouffer à ses acteurs du plomb, de l’amiante, et toutes ces saloperies qui font défiler le populo de la Bastille à Nation... Hélas, contre la clope et ses 73 000 morts chaque année en France, personne ne défile ! On devrait modifier la législation et poursuivre en justice les réalisateurs comme les Larrieu, et les acteurs comme Amalric qui mettent en danger la vie des jeunes par l’exemple négatif et pitoyable qu’ils donnent  à travers la clope ! Liberté d’expression ???... Liberté d’expression mon cul ! Une liberté qui tue doit être supprimée.... Faites comme moi, boycottez ce film, n’allez pas le voir, ne laissez pas les toxicos pourrir vos enfants ! Et dire que les critiques font toute une histoire parce que, dans le film on évoque l’inceste ! Ô horreur, on frémit chez les chochottes ! Mais la clope, non... pas de frémissement d’horreur ! Changeons cela, disons, tous ensemble, merde aux Larrieu, Amalric et autres promoteurs du cancer du poumon à longueur de films... Boycottons ce film de merde bourré de nicotine et de goudrons cancérigènes ! Ce film qui impose la clope au spectateur, lequel ne peut même pas répondre ! Elle est où la liberté d’expression dont se gargarise le cinéma français ? Réservée aux « artistes » ? interdite aux spectateurs ?... Scandaleux !


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