• La Liste de mes envies, roman de  Grégoire Delacourt – 2012 –

    Il y a eu pas mal de battage autour de la sortie de ce bouquin, comme s’il s’agissait d’une œuvre majeure de la littérature mondiale.  Il n’en est rien ; les louanges tressées à coup d’hyperboles langagières sont dues probablement autant à la complaisance qu’à l’admiration sincère. Car l’auteur, qui a depuis longtemps fait carrière dans la pub, a sans doute un bon réseau de potes bien introduits. Ca aide ! Mais ne soyons pas trop méchant : ce récit est à l’image de notre temps : 185 pages seulement, écrit gros pour faire volume à peu de frais, avec des mini-chapitres très courts qu’on peut lire entre deux stations de bus ou sur le quai du RER. Ce n’est pas de la réelle écriture, mais du zapping littéraire, vite fait bien fait bien promu vite vendu et hop, on passe à un autre bouquin. Pour autant l’histoire n’est pas inintéressante : une bonne femme, les 47 ans bien tassés, vit comme une mémère autour de son pépère qui ronfle et boit de la bière, dans une vie dont nul n’ose parler en vrai tellement elle est misérablement commune. Cette brave dame qui macère dans ce bonheur émaillé de rots conjugaux est pourtant heureuse, puisqu’elle n’a jamais connu que ça... Or voici qu’elle gagne 18 millions d’euros au Loto ! Oui, mais, pour en faire quoi ? Elle dresse alors la liste de ses envies et de celles de son mari : une Porsche, quelques fringues, un petit voyage, une belle tv à écran plat, et puis... et puis rien ! Il y en a pour moins de cent mille euros, on est loin des 18 millions. Elle va donc chercher son chèque, mais ne le présente pas à la banque, et se contente de le cacher au fond d’un placard chez elle... Vous vous en doutez, il va sans doute se passer quelque chose !... mais bon, je ne vous dis pas quoi, tout de même ! Malgré les critiques que j’ai faites quant à la forme, ce livre apporte tout de même un certain regard philosophique sur le bonheur et sur l’argent, le pèze, la thune !


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  • La Liste de mes envies, roman de  Grégoire Delacourt – 2012 –

    Il y a eu pas mal de battage autour de la sortie de ce bouquin, comme s’il s’agissait d’une œuvre majeure de la littérature mondiale.  Il n’en est rien ; les louanges tressées à coup d’hyperboles langagières sont dues probablement autant à la complaisance qu’à l’admiration sincère. Car l’auteur, qui a depuis longtemps fait carrière dans la pub, a sans doute un bon réseau de potes bien introduits. Ca aide ! Mais ne soyons pas trop méchant : ce récit est à l’image de notre temps : 185 pages seulement, écrit gros pour faire volume à peu de frais, avec des mini-chapitres très courts qu’on peut lire entre deux stations de bus ou sur le quai du RER. Ce n’est pas de la réelle écriture, mais du zapping littéraire, vite fait bien fait bien promu vite vendu et hop, on passe à un autre bouquin. Pour autant l’histoire n’est pas inintéressante : une bonne femme, les 47 ans bien tassés, vit comme une mémère autour de son pépère qui ronfle et boit de la bière, dans une vie dont nul n’ose parler en vrai tellement elle est misérablement commune. Cette brave dame qui macère dans ce bonheur émaillé de rots conjugaux est pourtant heureuse, puisqu’elle n’a jamais connu que ça... Or voici qu’elle gagne 18 millions d’euros au Loto ! Oui, mais, pour en faire quoi ? Elle dresse alors la liste de ses envies et de celles de son mari : une Porsche, quelques fringues, un petit voyage, une belle tv à écran plat, et puis... et puis rien ! Il y en a pour moins de cent mille euros, on est loin des 18 millions. Elle va donc chercher son chèque, mais ne le présente pas à la banque, et se contente de le cacher au fond d’un placard chez elle... Vous vous en doutez, il va sans doute se passer quelque chose !... mais bon, je ne vous dis pas quoi, tout de même ! Malgré les critiques que j’ai faites quant à la forme, ce livre apporte tout de même un certain regard philosophique sur le bonheur et sur l’argent, le pèze, la thune !


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