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    Seule dans la nuit – film de Terence Young – 1967 –

    Acteurs : Audrey Hepburn (décédée le 20 janvier 1993 – Alan Arkin (le canard est toujours vivant !) – Richard Crenna (décédé le 17 janvier 2003)-

    seule-dans-la-nuit-67-06-g

    Seule dans la nuit est un thriller qui date de 1967, c’est-à-dire une époque préhistorique où l’on ne connaissait pas les tonnes d’effets spéciaux générés par ordinateur… un monde sans SMS, sans textos, sans photos numériques, sans téléphone portable : dès qu’on était sorti de chez soi, on n’était plus emmerdé par les appels intempestifs de ces cons qui veulent équiper votre cuisine, changer vos volets ou vous faire visiter, en couple, un magasin de vaisselle en porcelaine ! C’était le bon temps ! Mais parlons du film : Seule dans la nuit est un thriller, tiré d’une pièce de théâtre de Frédéric Knott, pièce qui fut jouée en son temps sur scène par Annie Girardot, il faut le savoir… Et puis Terence Young (décédé le 7 septembre 1994) en a fait ce film. L’histoire est la suivante : une jeune femme, aidée d’un complice, bourre une poupée de sachets de drogue, puis prend l’avion, tenant la poupée dans ses bras. On contrôle ses bagages, mais jamais la poupée. Arrivée à destination, elle se débarrasse de la poupée en la remettant à un homme, Sam Hendrix. Ce dernier rentre chez lui et remet la poupée à sa femme (Audrey Hepburn) qui est aveugle (aujourd’hui on dirait non-voyante, mais ce ne serait pas mieux pour elle, c’est juste une périphrase hypocrite comme on les aime tant de nos jours)… Bref, l’aveugle, pas très regardante, et pour cause, range la poupée au fond de la poubelle de la cuisine… Sur ce, trois vilains gangsters diplômés de HEC (Hautes Etudes Criminelles) rendent visite à la jeune femme et la terrorisent  en vue de récupérer la fameuse poupée. A partir de cet instant, le film se rapproche beaucoup du théâtre, puisque toute l’histoire se déroule désormais dans l’appartement. Les truands essaient diverses manœuvres, mais l’aveugle voit clair dans leur jeu (une prouesse !) et résiste vaillamment. Il faut dire que les vilains pas beaux restent des hommes presque galants : leur terrorisme est surtout verbal, fait de menaces. Ils ne démontent pas l’aveugle en petits morceaux pour lui faire dire où est la poupée, alors forcément elle n’avoue pas… Finalement, la police arrivera à temps pour mettre fin à cette histoire et donc au film par la même occasion. Seule dans la nuit reste un modèle du thriller convenable, dans lequel la violence est surtout psychologique. Le film se termine par la mention « THE END » car les spectateurs de cette époque antédiluvienne ne comprenaient pas eux-mêmes que le film était fini. Fallait le leur dire, sinon ils seraient restés le cul dans leur fauteuil en velours rouge à sucer des pastilles de menthe ou à chiquer de la gomme à mâcher en attendant la suite ! Ah quelle époque épique !...


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    Seule dans la nuit – film de Terence Young – 1967 –

    Acteurs : Audrey Hepburn (décédée le 20 janvier 1993 – Alan Arkin (le canard est toujours vivant !) – Richard Crenna (décédé le 17 janvier 2003)-

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    Seule dans la nuit est un thriller qui date de 1967, c’est-à-dire une époque préhistorique où l’on ne connaissait pas les tonnes d’effets spéciaux générés par ordinateur… un monde sans SMS, sans textos, sans photos numériques, sans téléphone portable : dès qu’on était sorti de chez soi, on n’était plus emmerdé par les appels intempestifs de ces cons qui veulent équiper votre cuisine, changer vos volets ou vous faire visiter, en couple, un magasin de vaisselle en porcelaine ! C’était le bon temps ! Mais parlons du film : Seule dans la nuit est un thriller, tiré d’une pièce de théâtre de Frédéric Knott, pièce qui fut jouée en son temps sur scène par Annie Girardot, il faut le savoir… Et puis Terence Young (décédé le 7 septembre 1994) en a fait ce film. L’histoire est la suivante : une jeune femme, aidée d’un complice, bourre une poupée de sachets de drogue, puis prend l’avion, tenant la poupée dans ses bras. On contrôle ses bagages, mais jamais la poupée. Arrivée à destination, elle se débarrasse de la poupée en la remettant à un homme, Sam Hendrix. Ce dernier rentre chez lui et remet la poupée à sa femme (Audrey Hepburn) qui est aveugle (aujourd’hui on dirait non-voyante, mais ce ne serait pas mieux pour elle, c'est juste une périphrase hypocrite comme on les aime tant de nos jours)… Bref, l’aveugle, pas très regardante, et pour cause, range la poupée au fond de la poubelle de la cuisine… Sur ce, trois vilains gangsters diplômés de HEC (Hautes Etudes Criminelles) rendent visite à la jeune femme et la terrorisent  en vue de récupérer la fameuse poupée. A partir de cet instant, le film se rapproche beaucoup du théâtre, puisque toute l’histoire se déroule désormais dans l’appartement. Les truands essaient diverses manœuvres, mais l’aveugle voit clair dans leur jeu (une prouesse !) et résiste vaillamment. Il faut dire que les vilains pas beaux restent des hommes presque galants : leur terrorisme est surtout verbal, fait de menaces. Ils ne démontent pas l’aveugle en petits morceaux pour lui faire dire où est la poupée, alors forcément elle n’avoue pas… Finalement, la police arrivera à temps pour mettre fin à cette histoire et donc au film par la même occasion. Seule dans la nuit reste un modèle du thriller convenable, dans lequel la violence est surtout psychologique. Le film se termine par la mention « THE END » car les spectateurs de cette époque antédiluvienne ne comprenaient pas eux-mêmes que le film était fini. Fallait le leur dire, sinon ils seraient restés le cul dans leur fauteuil en velours rouge à sucer des pastilles de menthe ou à chiquer de la gomme à mâcher en attendant la suite ! Ah quelle époque épique !...


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    Invasion – film d’Oliver Hirschbiegel - 2007 –

    Acteurs : Nicole Kidman

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    Ce film amerloque est dans la grande tradition des films d’épouvante à deux balles. Tout y est : des phénomènes bizarres, des gens affolés, et la victoire finale des Amerloques ! USA über alles ! Je traduis pour ceux qui n’entravent que couic à la langue de Goethe : Les USA au-dessus de tout ! Ils adorent ça, les Amerloques, donner des leçons au monde entier ! Ils ont eu beau  prendre la pâtée au Vietnam,  déconner en Irak, merder en Afghanistan, ils continuent à se prendre pour les gendarmes du monde, c’est plus fort qu’eux !... Dans ce film, une navette spatiale a explosé au retour d’une mission. Des débris du vaisseau sont éparpillés sur plusieurs kilomètres carrés. Or, on découvre sur ces débris une étrange matière qui ressemble à une peau artificielle, qui paraît vivante et qui résiste aux températures extrêmes, les plus froides comme les plus chaudes… Mais bientôt d’étranges phénomènes apparaissent sur des personnes qui ont été en contact avec cette substance inconnue. Une contamination qui va avoir de curieux effets sur la personnalité des victimes, soudains rendues impassibles et indifférentes aux émotions… Je vous passe tous les détails qui font peur, ils ne méritent pas qu’on les raconte… Et bien entendu, à la fin, après moult péripéties et empoignades, on trouve un vaccin ! Il était temps ! Ouf ! L’Amérique est sauvée ! On est contents pour eux ! Film pouvant convenir à tous, qu’on peut regarder dans le TGV pour ceux qui s’emmerdent dans le train. Pour ma part, je ne m’ennuie jamais en TGV et j’adore regarder passer les vaches dans les prairies de nos belles contrées, ou lire un bon livre…


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    Invasion – film d’Oliver Hirschbiegel - 2007 –

    Acteurs : Nicole Kidman

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    Ce film amerloque est dans la grande tradition des films d’épouvante à deux balles. Tout y est : des phénomènes bizarres, des gens affolés, et la victoire finale des Amerloques ! USA über alles ! Je traduis pour ceux qui n’entravent que couic à la langue de Goethe : Les USA au-dessus de tout ! Ils adorent ça, les Amerloques, donner des leçons au monde entier ! Ils ont eu beau  prendre la pâtée au Vietnam,  déconner en Irak, merder en Afghanistan, ils continuent à se prendre pour les gendarmes du monde, c’est plus fort qu’eux !... Dans ce film, une navette spatiale a explosé au retour d’une mission. Des débris du vaisseau sont éparpillés sur plusieurs kilomètres carrés. Or, on découvre sur ces débris une étrange matière qui ressemble à une peau artificielle, qui paraît vivante et qui résiste aux températures extrêmes, les plus froides comme les plus chaudes… Mais bientôt d’étranges phénomènes apparaissent sur des personnes qui ont été en contact avec cette substance inconnue. Une contamination qui va avoir de curieux effets sur la personnalité des victimes, soudains rendues impassibles et indifférentes aux émotions… Je vous passe tous les détails qui font peur, ils ne méritent pas qu’on les raconte… Et bien entendu, à la fin, après moult péripéties et empoignades, on trouve un vaccin ! Il était temps ! Ouf ! L’Amérique est sauvée ! On est contents pour eux ! Film pouvant convenir à tous, qu’on peut regarder dans le TGV pour ceux qui s’emmerdent dans le train. Pour ma part, je ne m’ennuie jamais en TGV et j’adore regarder passer les vaches dans les prairies de nos belles contrées, ou lire un bon livre…


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    La Grande Sauvagerie – roman de Christophe Pradeau - 2010 –

    Décidément, le roman contemporain a quitté les rives du plaisir de lire, pour sombrer dans les pensées abstruses d’auteurs nombrilistes, plus ou moins détraqués, et qui vomissent leur mal de vivre sur le papier. Sans doute est-ce là pour eux une bonne thérapie. Mais il en va tout autrement pour les lecteurs. Car moi, tout en reconnaissant les bienfaits du vomissement, je n’aime pas recevoir le dégueulis sur moi… C’est pourtant ce qu’il m’inflige, Christophe Pradeau,  avec son  roman La Grande Sauvagerie, qui n’est qu’une interminable bavasserie symbolique où se télescopent toutes sortes de souvenirs personnels, d’impressions, de déductions tout aussi intimes que farfelues qui ne trouvent en moi aucun écho. Le tout dans un style chiant au possible. Quand je lis ce livre, rien ne se grave. Les phrases ne sont que des suites de mots, dont chacun pourrait avoir un sens, mais qui, mis bout-à-bout dans cette vomissure, deviennent indistincts : exactement comme dans le vomi, dans lequel on est incapable de distinguer le bel agencement des plats et mets qui y ont conduit : tout ce perd dans une ratatouille écoeurante… Voici un extrait :

    « Depuis lors, il semblait que tout le monde s’était désintéressé du legs de Jean-François : le report des carnets sur microfiches était resté inachevé ; quant à leur transcription, il n’en était question nulle part, alors même que l’université s’était publiquement engagée à en financer la publication et à en assurer une large diffusion au moment où elle s’était portée acquéreur de documents dont l’opinion publique canadienne s’était sentie spoliée. Je finis par apprendre par l’un des conservateurs de la Beinecke que le philologue pressenti pour ce travail était mort sans avoir mené à bien une transcription dont plus personne ne s’était soucié après lui, etc… etc… » 

    Comme tout cela est pompeux, abstrait, chiant, sans le moindre intérêt ! Ca ne raconte rien, ça n’évoque rien, c’est le type même d’une certaine littérature contemporaine égocentrique dans laquelle l’écrivain se contrefout du lecteur, se bornant à mettre sur le papier les bobos qui lui encombrent l’esprit…    Le tout dans un style ampoulé et bouffi à cent lieues du bien écrire ! Et après ça, des sociologues se demandent pourquoi on lit si peu !!!   La Grande Sauvagerie, ce n’est pas un roman, c’est du bavardage inutile, une tartine confuse et sans intérêt ! Et ça coûte 13 euros, aux éditions Verdier. Ca ne les vaut pas, gardez vos sous !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       


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