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    Un poison violent – film de Katell Quilleveré – 2010 –

    Acteurs : Michel Galabru (le grand-père) – Lio (la mère) – Clara Augarde (Anna, la jeune fille) – Thierry Neuvic (Le père) – Stefano Cassetti (le prêtre) 

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    Ce film aurait pu être excellent, mais il est confus, car son montage est brouillon. Je m’explique : il me fait penser à un livre donc chaque page  est bien écrite, mais dont l’ensemble est un fouillis mal ficelé. Mal construit. Mais bon, de quoi ça cause ?... Voici : une petite jeune fille de 14 ans, Anna, a terminé son année scolaire en internant. A son arrivée dans la maison de ses parents, elle constate que son père n’est pas là. Sa mère est devenue une emmerdeuse acariâtre. Son père a quitté le domicile conjugal. Anna est désemparée, mais trouve un réconfort auprès de  son vieux grand-père qui vit dans la maison (Michel Galabru). Elle tente de convaincre son père de revenir à la maison. Dans le même temps, un jeune freluquet la drague, et même, un jour qu’Anna a mis hypocritement une minijupe qui lui arrive à la ceinture, lui saute dessus voracement pour lui rouler une pelle (et plus si affinités, mais elle n’a pas d’affinités, pas tout de suite !)… Rien d’autre dans ce film, qu’un fouillis de jolies petites séquences mises bout-à-bout, avec les indispensables scènes facilement racoleuses, histoire d’assouvir le voyeur cochon qui sommeille, allez je vous dis tout : la petite Anna montre généreusement ses jeunes nénés sans nécessité pour l’histoire, en tout cas ça montre qu’ils n’ont nul besoin de Lejaby pour se tenir fièrement ! Allez, on continue par plus fort : un soir elle soulève sa chemise de nuit pour faire voir sa foufoune à son grand-père !... Certains préfèrent voir Venise et mourir, papy c’est la foufoune ! C’est sa Venise à lui, et le résultat est le même : le lendemain, le vieux est mort ! On ne saura jamais si c’est d’émotion éblouie, ou bien si c’est de déception en voyant ce jeu de dupes : voir sous les jupes d’Anna ! (Merde, comme les autres, rien de plus ! Mourons !!!)… A l’enterrement, Anna  donne lecture d’un poème grivois à la mémoire du grand-papa chéri, puis retourne vite fait vers ses amours de vacances avec Pierre le jeune freluquet. La vie reprend, ordinaire, banale. Et ça se termine comme ça. Beaux paysages de Bretagne, mais film décousu et un peu chiant à cause de ça, malgré le très bon jeu des acteurs. C’est un beau brouillon, mais pas une œuvre achevée. 


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    Pour l’amour de Dieu – film de Micheline Lanctôt – 2010 –

    Acteurs : Madeleine Péloquin (Soeur Cécile), Victor Trelles (Le Père Malachy), Ariane Legault (La jeune Léonie)

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    Ce film  est un film canadien 100% pur  sirop  d’érable, accent canadien compris ! Il faut parfois s’accrocher pour tout comprendre, et en outre  ça fait marrer d’entendre des dialogues amoureux avec un accent pareil !...  Cet accent nuit  un peu à l’ambiance dramatique, mais bon, ne soyons pas méchant avec nos amis canadiens !  L’histoire est la suivante : une petite fille de 11 ans, Léonie, est une élève assidue dans une école religieuse. Elle s’y rend même en dehors des heures de cours, car elle aime bien Sœur Cécile. Et puis arrive un jeune prêtre dominicain, le Père Malachy. La petite Léonie en tombe secrètement amoureuse. Et à cause de ce regard d’adolescente au moment des premiers émois, elle perçoit qu’il y a quelque chose de sentimental entre ce prêtre qu’elle aime et Sœur Cécile. Bientôt, lorsqu’elle les surprend l’un contre l’autre, le doute n’est plus permis. Et nous suivons dès lors cet amour interdit d’une religieuse et d’un prêtre à travers le regard empli de souffrance de la jeune Léonie… Elle en éprouvera bien sûr une insupportable jalousie, un dépit qui la poussera à la dénonciation...  Et puis les années passeront, et même les décennies… Comment cela aura-t-il évolué ? Au soir de la vie, que restera-t-il de ces émois croisés ?...  Ce film aborde un sujet sensible, bien qu’il ne soit plus original depuis belle lurette. Mais il est tourné avec sensibilité et sans vulgarité. Pas non plus de condamnation morale, ni d’approbation non plus, pas de critique de la religion…  Le vrai sujet est en fait ici le comportement et l’attitude d’une jeune ado découvrant un amour interdit, alors qu’elle-même éprouve une attirance tout aussi interdite. Excellent film. C’est le 7ème long métrage de la réalisatrice, dont tous les films traitent des rapports à l’enfance. 


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    Pour l’amour de Dieu – film de Micheline Lanctôt – 2010 –

    Acteurs : Madeleine Péloquin (Soeur Cécile), Victor Trelles (le Père Malachy), Ariane Lagault (la jeune Léonie)

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    Ce film  est un film canadien 100% pur sirop d’érable, accent canadien compris ! Il faut parfois s’accrocher pour tout comprendre, et en outre  ça fait marrer d’entendre des dialogues amoureux avec un accent pareil !...  Cet accent nuit  un peu à l’ambiance dramatique, mais bon, ne soyons pas méchant avec nos amis canadiens !  L’histoire est la suivante : une petite fille de 11 ans, Léonie, est une élève assidue dans une école religieuse. Elle s’y rend même en dehors des heures de cours, car elle aime bien Sœur Cécile. Et puis arrive un jeune prêtre dominicain, le Père Malachy. La petite Léonie en tombe secrètement amoureuse. Et à cause de ce regard d’adolescente au moment des premiers émois, elle perçoit qu’il y a quelque chose de sentimental entre ce prêtre qu’elle aime et Sœur Cécile. Bientôt, lorsqu’elle les surprend l’un contre l’autre, le doute n’est plus permis. Et nous suivons dès lors cet amour interdit d’une religieuse et d’un prêtre à travers le regard empli de souffrance de la jeune Léonie… Elle en éprouvera bien sûr une insupportable jalousie, un dépit qui la poussera à la dénonciation...  Et puis les années passeront, et même les décennies… Comment cela aura-t-il évolué ? Au soir de la vie, que restera-t-il de ces émois croisés ?...  Ce film aborde un sujet sensible, bien qu’il ne soit plus original depuis belle lurette. Mais il est tourné avec sensibilité et sans vulgarité. Pas non plus de condamnation morale, ni d’approbation non plus, pas de critique de la religion…  Le vrai sujet est en fait ici le comportement et l’attitude d’une jeune ado découvrant un amour interdit, alors qu’elle-même éprouve une attirance tout aussi interdite. Excellent film. C’est le 7ème long métrage de la réalisatrice, dont tous les films traitent des rapports à l’enfance. 


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    Livraisons à domicile – film de Bruno Delahaye – 2003 –

     

    Acteurs : Thierry Frémont, Bruno Solo, Barbara Schulz (qu’est-elle venue faire ici dans ce gentil navet ?? chercher un peu de sous ?... des traites à payer, sûrement !) Barbara Schulz vaut mieux que ce film.

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    Le titre du film et les premières images donnent à penser qu’on est en face d’un film rigolard : une bande de branquignols au faible porte-monnaie et à la cervelle peu épaisse, des gens normaux quoi,  décident de se lancer dans les affaires, avec un objectif, un seul : faire du fric ! Mais c’est bien connu : sans un minimum d’argent et d’intelligence, ça ne marche pas, et on tombe dans les emmerdes. C’est ce qui arrive ici. Après avoir créé une piste de ski sur les terrils du nord, piste fermée car ils n’ont pas respecté les formalités, ces nullards se lancent dans une entreprise de livraisons à domicile, au moyen de leur mobylette. Bien entendu, en l’absence de cerveau, ils ont omis de préciser qu’ils ne disposaient que d’une mobylette ! Les voici donc mis en demeure de livrer trois tonnes de betteraves ! Puis c’est la «grosse affaire » : la livraison d’une voiture de luxe jusqu’en Corse. Notre bande de bras cassés se lance dans cette aventure, qui sera pleine de rebondissements idiots. Comme chaque fois, l’argent vient à manquer. Un des membres de la bande, ancien champion de boxe thaï, décide de livrer un combat-spectacle, qui lui rapportera 15 000 euros s’il est vainqueur. Il gagne… Mais n’était-ce pas pour lui le combat de trop ?... Ce film bien cul-cul la praline est idéal pour les familles plan-plan : pas de politique, pas de cul, pas de violence, pas méchant pour deux balles, juste un peu con, chacun peut grignoter des chips devant le poste, vider des canettes  de bière ou de cocas, dans le brouhaha de quelques échanges sans intérêt, ça bavasse à haute voix dans tous les sens, du coup, on n’entend pas tout, mais on s’en fout. Les mômes aussi peuvent regarder en bâfrant des Mars ou autres saloperies qui en font des obèses… Ce film peut aussi servir de fond sonore pour celles et ceux qui ne supportent pas une heure de silence sans déprimer. Oui, c’est vrai, il y en a qui préfèrent écouter des conneries que de goûter le silence !... Bref, on ne peut pas dire que ce soit là du bon cinéma. Seul point positif de ce film : Franck Dubosc n’y joue pas, c’est toujours ça de gagné !


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    Livraisons à domicile – film de Bruno Delahaye – 2003 –

     

    Acteurs : Thierry Frémont, Bruno Solo, Barbara Schulz (qu’est-elle venue faire ici dans ce gentil navet ?? chercher un peu de sous ?... des traites à payer, sûrement !) Barbara Schulz vaut mieux que ce film.

    livraisons

    Le titre du film et les premières images donnent à penser qu’on est en face d’un film rigolard : une bande de branquignols au faible porte-monnaie et à la cervelle peu épaisse, des gens normaux quoi,  décident de se lancer dans les affaires, avec un objectif, un seul : faire du fric ! Mais c’est bien connu : sans un minimum d’argent et d’intelligence, ça ne marche pas, et on tombe dans les emmerdes. C’est ce qui arrive ici. Après avoir créé une piste de ski sur les terrils du nord, piste fermée car ils n’ont pas respecté les formalités, ces nullards se lancent dans une entreprise de livraisons à domicile, au moyen de leur mobylette. Bien entendu, en l’absence de cerveau, ils ont omis de préciser qu’ils ne disposaient que d’une mobylette ! Les voici donc mis en demeure de livrer trois tonnes de betteraves ! Puis c’est la «grosse affaire » : la livraison d’une voiture de luxe jusqu’en Corse. Notre bande de bras cassés se lance dans cette aventure, qui sera pleine de rebondissements idiots. Comme chaque fois, l’argent vient à manquer. Un des membres de la bande, ancien champion de boxe thaï, décide alors de livrer un combat-spectacle, qui lui rapportera 15 000 euros s’il est vainqueur. Il gagne… Mais n’était-ce pas pour lui le combat de trop ?... Les crétins de la bande n'y ont effectivement jamais pensé !...Ce film bien cul-cul la praline est idéal pour les familles plan-plan : pas de politique, pas de cul, pas de violence, pas méchant pour deux balles, juste un peu con, chacun peut grignoter des chips devant le poste, vider des canettes  de bière ou de coca, dans le brouhaha de quelques échanges sans intérêt, on bavasse à haute voix dans tous les sens, du coup, on n’entend pas tout, mais on s’en fout. Les mômes aussi peuvent regarder en bâfrant des Mars ou autres saloperies bien sucrées qui en font des obèses… Ce film peut aussi servir de fond sonore pour celles et ceux qui ne supportent pas une heure de silence sans déprimer. Oui, c’est vrai, il y en a qui préfèrent écouter des conneries que de goûter le silence !... Bref, on ne peut pas dire que ce soit là du bon cinéma. Seul point positif de ce film : Franck Dubosc n’y joue pas, c’est toujours ça de gagné !


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