Villa Amalia, film de Benoît Jacquot - 2009 -

Villa Amalia, film de Benoît Jacquot – 2009 –

Si vous aimez les ambiances troubles, les gens tourmentés, les esprits tordus, voire complètement déséquilibrés, allez voir Villa Amalia, vous en aurez pour votre argent !... L’histoire est chiante dès le départ : Une bonne femme (Isabelle Huppert) suit son mari un soir dans Choisy-le-Roi. Le bougre est allé, sans surprise, retrouver une copine. Quoi de plus banal qu’un baiser volé dans une liaison extra-conjugale ! Si ça se trouve, même chez vous c’est comme ça ! Mais ce baiser devient le prétexte à un vrai comportement de cinglée ! La bonne femme se met à déconner à pleins tubes ! Elle quitte son mari, vend son appartement, détruit son téléphone portable, fuit son identité, se lance à l’assaut d’une autre vie improbable à la recherche de je ne sais quoi, mais elle n’en sait rien elle-même ! Elle retrouve en même temps un ancien copain d’enfance (Jean-Hugues Anglade) qui est le témoin impuissant de cette dérive ahurissante… Bref, à partir du contact de deux muqueuses hors contrat de mariage, le réalisateur nous chie une pendule avec cette épouse qui devient complètement hystérique pour cette tromperie, qui lui semble évidemment bien plus grave que la faim et la misère dans le monde ! Effrayant égoïsme de l’humanité !... Film ultra-chiant, qui nous distille les réactions lamentables d’une épouse trompée qui se laisse aller aux pires conneries au lieu de faire face avec sérénité et intelligence ! Une héroïne, ça ? non, une malade mentale, déséquilibrée par, et qu’on ferait mieux de soigner, en lui apprenant qu’il y a des choses plus graves et plus importantes dans la vie qu’une banale histoire de cul comme il y en a des millions chaque jour ! Du cinéma pitoyable et nombriliste, dont évidemment les critiques se gargarisent avec délice… Le journal Le Monde a ainsi écrit à propos de Villa Amalia : « On n’est pas invité à comprendre, mais à ressentir, happer des sensations, déceler des connivences par fragments » !!! » Ah, quel verbiage creux d’intellectuel bouffi de prétention savante ! Relisez bien ce morceau de phrase : … déceler des connivences par fragments !!! Il est pas beau, ce charabia ???... Allez zou, on oublie !...