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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Un peu plus loin sur la droite- Fred Vargas - 1996 -

 Fred Vargas possède un talent à géométrie variable. Je ne lui en tiens pas rigueur : Nobody is perfect, pour citer une américanerie célèbre !... Avec Un peu plus loin sur la droite, Fred Vargas nous offre un bon polar, bien structuré, qui présente nombre de qualités rares : l’histoire est originale, c’est écrit en français, le vrai français, à la fois simple et clair, compris du plus grand nombre. Ce n’est ni l’écriture chiante de l’Académie Française, ni le parler indigent des  banlieues incultes.  Il n'y a pas trop de personnages. Et puis il y a juste ce qu’il faut de mystère et de suspense, sans aligner pour autant des monceaux de cadavres à chaque page. Pas de revolvers omniprésents ni de rafales de mitraillettes. Pas de cul non plus (Là je vous sens nombreux à être déçus, mais diable, y a pas que ça dans la vie !)… L’histoire est la suivante : Kehlweiler est un ancien policier du Ministère de l’Intérieur. Il ne fait plus partie de la Maison, mais ça ne l’empêche pas d’être curieux. Il est toujours policier dans l’âme. Un jour qu’il est assis sur un banc à Paris, place de la Contrescarpe, il remarque une petite chose blanchâtre, une sorte d’osselet, au milieu d’une merde de chien partiellement diluée par la pluie… Examinant de plus près la chose, il extrait le bout d’os de la gangue de l’étron canin, et découvre avec stupeur qu’il s’agit de la phalange d’un orteil !...Un os humain dans une merde de chien ! C’est tout de même curieux ! Et ça confirme qu'un policier est toujours, peu ou prou, un fouille-merde ! Quoi qu'il en soit, cette découverte suppose, évidemment, que le chien avait avalé un morceau de pied humain… Notre policier enquête, et partant du principe que les chiens chient toujours au même endroit, il recense tous les passants qui viennent balader leur clébard près de ce fameux banc de la place de la Contrescarpe. Parmi eux, il relève un propriétaire venu du petit village de Port-Nicolas en Bretagne . Or, dans ce village breton dont l’homme est originaire, une vieille femme est tombée récemment du haut d’une falaise et s’est tuée… Le policier se transporte illico à Port-Nicolas. Il questionne des habitants, interroge le maire. On lui raconte l’accident… Sauf  que, derrière chaque accident, un policier se demande toujours s'il n'y a pas un meurtre… Bref, on suit cette enquête avec une curiosité amusée, on passe un bon moment de lecture ; et pour ma part, je relève aussi une autre qualité à ce livre : il n’est pas trop long : 232 pages. C’est la bonne moyenne. Au-delà, les récits se transforment souvent en diarrhée verbeuse, encombrés alors de myriades de détails inutiles, indigestes, lourdingues. C’est du moins mon avis. Mais vous avez le droit de ne pas être d’accord ! Et même de me le dire puisqu’il vous est possible de rédiger votre commentaire à la suite de mon article ! 

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