Par Robertcri
Une fois encore, Alain Bérard, écrivain régionaliste demeurant dans les Hautes-Vosges, nous entraîne dans une des innombrables légendes qui peuplent ce pays de sapins, d’épicéas et de mélèzes, en des temps reculés, ceux du Moyen-Âge… Comme le titre le mentionne sans qu’il soit besoin de faire appel à des exégètes, nous suivons la vie d’une petite fille, qui découvre un jour que sa maman s’appelait Mélusine, et qu’elle-même était une fée… En fait, à la fois une femme et une fée… Plongée dans le monde rude et guerrier du Moyen-Âge, elle va éprouver de l’amour pour le jeune Tiphaine, auquel elle va céder (évidemment !) après l’avoir maintes fois repoussé et avoir dit non de la manière la plus catégorique et la plus définitive, comme il est courant chez la gent féminine, fées ou non !!! Passons !... Il va arriver à la fée Merlusse tout plein d’aventures, avant d’en arriver à un dénouement surprenant, un peu triste, mais qui demeure… féerique bien sûr !... J’aime ces histoires racontées par Alain Bérard, qui nous donne à lire des récits enchantés et enchanteurs qui nous changent des frénésies vaginales, fureurs utérines et autres histoires de sécrétions de petite culotte que nous détaillent nombre d’écrivaines contemporaines, dans ce que j’appelle la littérature-tampax où elle se délectent !... Par contre, Alain Bérard, que je connais et que je salue ici, devrait changer d’éditeur ! Car le Vert-Galant éditeur a laissé dans ce bouquin beaucoup trop de fautes, de bourdes, de coquilles…. J’en ai trouvé plus de cent, dans les 238 pages du roman… Pas très sérieux pour un éditeur !...
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