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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Où se perdent les hommes - roman de René Frégni - 1996 -

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Où se perdent les hommes, roman de René Frégni – 1996 –

Ce roman est au fond assez pitoyable ! Il montre la dérive, ou plutôt l’engloutissement, l’anéantissement des hommes, emportés par les ravages d’une folle passion amoureuse !... Quelle pauvre nature humaine, qui se retrouve criminelle, en prison parfois, pour de longues années, à cause de quelque chose qui n’est jamais au fond, qu’une affaire de cul quel que soit le nom plus romantique ou noble qu’on lui donne ! Le plus marrant c’est qu’on a l’air de trouver ça normal, comme si ça allait de soi ! … dans d’autres domaines, on dénonce avec force l’alcoolisme, le tabagisme, l’accoutumance aux drogues. J’ai même entendu ce matin le commentaire sur un film traitant comme une anomalie grave l’addiction sexuelle sur internet !!! Par contre, quand cette addiction sexuelle concerne un partenaire réel,  on n’en fait pas un drame, alors que justement, c’est là que se produisent meurtres et tueries en tous genres ! Dans ce roman, le héros anime un atelier d'écriture dans une prison de Marseille. Il y fait la caonnaissance d'un détenu, qui a assassiné sa femme, et qui cependant ne vit que dans son souvenir exclusif et obsessionnel. Notre héro décide d'aider ce prisonnier à s'évader, mais les choses ne se déroulent pas tout-à-fait comme prévu... Au fond, Où se perdent les hommes est un récit qui donne une bien piètre image de l’homme ! Où est la Liberté tant chantée, lorsqu’elle abdique lamentablement devant un cul ?... Et dans ce cas, pourquoi ne parle-t-on pas d’addiction, comme pour la clope et la drogue ? Mystère ! Le discours moralisateur et pathologisant, c’est variable, c’est quand ça arrange ! Cela dit, en dehors de mes réserves personnelles qui sont de nature philosophique et idéologique, c’est un bouquin bien écrit et qui se lit facilement. C’est même une sorte de polar, mais pas vraiment… 

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M
Premièrement ce Roman à un caractère presque autobiographique, si vous vous étiez renseigné sur l'auteur vous auriez appris que de nombreux éléments de ça vie son identiques à ceux du Roman. Et je trouve que cela se ressent dans le récit, quand vous dites "bien écrit et se lit facilement" de manière rapide et désinvolte à la fin de votre analyse, vous écraser un des plus beau atout de ce livre. A travers les mots le narrateur nous transmet la vision qu'il a de son monde, de sa prison, de sa ville et des femmes. C'est une vision humaine et réel, c'est un des points qui m'a le plus touché. Ensuite, vous comparer l'alcool et le tabagisme à l'amour, vous le définissez même comme une addiction sexuelle ! Je penses que les descriptions des femmes faites par le narrateur ont faussé votre définition de l'amour dans ce texte. On ne parle évidemment pas d'addiction puérile mais d'attachement profond et passionnelle. L'amour et la prison dans ce livre sont deux thème qui vont être lié a la fin lorsque Ralph retournera avec Laura après son incarcération. Mais ne confondez pas tout ! L'amour pour Bove n'est pas une addiction ni une prison, il est un moteur pour son art et pout lui même, c'est son meurtre qui va l'emprisonner en liant l'âme de sa femme à la sienne. D'ailleurs, même quand il sortira de prison il y restera car il est prisonnier de son acte mais pas de son amour qui lui est fascinant. <br /> En espérant vous avoir fait changé légèrement d'avis, cordialement.<br />  
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M
Je trouve cette critique absurde et infondée. Si vous pensez que ce livre ce résume à une affaire de cul vous n'avez rien compris. 
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