Ni à vendre ni à louer - film de 2011 -

Ni à vendre ni à louer – film nullissime de Pascal Rabaté – 2011 –

Il me faut chercher bien loin dans mes souvenirs cinématographiques, pour trouver  un film aussi nul que Ni à vendre ni à louer… Il me faut remonter à plusieurs décennies pour m’être autant emmerdé devant un écran, c’était avec le film Les gauloises bleues, véritable chiure du cinéma, à tel point que son réalisateur n’a plus jamais tourné un seul film après ! Bien entendu, pour Ni à louer ni à vendre, la presse a tressé un certain nombre d’éloges à ce torchon, le trouvant poétique, attachant, certains parlant même d’humour et de tendresse… Ah ! nom de dieu, il leur en faut peu pour s’extasier !... Toutes ces fourberies hypocrites ne sauraient cependant dissimuler que ce film n’en est pas un. Il n’est qu’une lamentable suite de plans décousus, sans le moindre lien entre eux, ni logique ni temporel, ni artistique, ni dramatique ! Une monumentale fumisterie, une pitoyable tentative indigne du 7^ème art, une pantalonnade d’un piètre acabit. L’histoire se veut la chronique d’un été : nous suivons toutes sortes de gens, dans leurs péripéties estivalo-touristico-vacancières. Ça va du couple de petits vieux qui jouent au scrabble dans une caravane pourrie, à la paire de jeunes cons style hippies torchés à la marijuana, en passant par le mec masochiste ligoté sur son lit par une meuf en cuir noir qui le fouette avec sa schlague, puis qui se barre et le laisse  ainsi, menotté au plumard ! Et je vous fais grâce d’une tripotée de gags, tous aussi bêtes les uns que les autres, du même niveau intellectuel qu’un Patrick Sébastien un soir de cuite festive sur TF1 ! ! Bref, on assiste là au méchant brouillon raté d’un cinéaste qui se croit du génie parce que, enfant, il a  aimé peut-être le cinéma de Jacques Tati ! Ni à vendre ni à louer, film sorti en 2011, est déjà oublié de tous, depuis longtemps !  Et c’est tant mieux !  Et dire que Jacques Gamblin et Marie Kremer, deux très bons acteurs au jeu souvent attachant, sont allés se fourvoyer dans cette galère ! Quelle tristesse !