Les Oubliés du dimanche, roman, par Valérie Perrin, 2015

Je pourrais me contenter d'écrire "BOF" ! en guise de critique... Ce petit vocable insignifiant résume bien l'insignifiance littéraire de ce premier roman, sa banalité pleurnicharde.. Le thème est de ceux qui font pleurer Margot dans son HLM : le sort des petits vieux en Ehpad, que personne ne vient voir le dimanche! Sniff ! On verse sa petite larme, on compatit... et puis comme tout le monde, dans la vraie vie, on envoie son vieux en maison de retraite ! Eh oui, la vie n'est pas un roman... Dans ce livre Justine est une aide-soignante de 21 ans qui bosse en ehpad.. L'auteur la présente comme très libérée ! Pensez-donc : elle baise régulièrement avec un mec dont elle ne sait même pas le nom !!!  Elle l'appelle "Je-ne-sais-pas-comment ! Elle se croit sans doute moderne, cette petite Justine,  alors qu'elle n'est qu'esclave de son cul ! C'est vieux comme le monde.. Et quand elle ne baise pas, elle se passionne pour la vieille Hélène, une pensionnaire de l'ehpad, et reconstitue son histoire, pleine de poncifs nostalgiques : la guerre de 40... Hitler.. les camps de concentration... Simon le juif que l'on cache, mais que les Allemands vont arrêter et déporter... et l'incontournable bistrot de village où Hélène servait  les soiffards de cette époque formidable !.... Je résume : BOF !