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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

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Le Saint refuse une couronne, roman de Leslie Charteris, 1948

Le Saint refuse une couronne, roman de Leslie Charteris, 1948

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Septembre, c’est souvent la fin des vacances, c’est la rentrée scolaire pour les élèves... Et pour les seniors, en vacances toute l’année, c’est le retour prochain de l’automne, symbole du temps qui passe trop vite... Les feuilles jaunissent et tombent, le vent fraîchit, on s’achemine doucement vers la fin de l’année, tout comme le senior avance vers la fin de sa vie, à la fois résigné et un peu nostalgique... Pas le moment de se plonger dans Proust, encore moins dans Kierkegaard, il me faut alors du léger ! C’est ainsi que je viens de terminer Le Saint refuse une couronne, de Leslie Charteris. Oh certes ! Leslie Charteris, que je sache, n’est pas encore dans le Lagarde et Michard ! Mais quel régal ! Car les aventures de Simon Templar, (surnommé Le Saint à cause des initiales de son nom S.T. ça y est vous pigez ?) sont une véritable illustration d’une certaine époque, celle de la première moitié du 20è siècle, et plus précisément une époque qui démarre après la Grande Guerre, dans les années 20, appelées aussi les Années folles... Le machisme bat son plein : Simon Templar est dépeint sous les traits d’un véritable tombeur. Il est irrésistible, a les yeux bleus et sa peau bronzée doit sa couleur au soleil et non à des origines étrangères ! Quant aux femmes, dans les aventures de Simon Templar, elles sont toutes godiches, faibles, influençables et versatiles : des potiches puériles qui ne sont rien sans la protection d’un homme fort ! En outre, il y a dans les bouquins de Leslie Charteris, une mise en scène ahurissante de la clope et de l’alcool, que le Saint consomme à chaque page, tandis que son adjoint, évidemment con et moins intelligent que son patron, est une véritable éponge à alcools en tous genres ! Mais il a des gros bras et il cogne, ses poings lui tenant lieu de cervelle. Finalement, Le Saint, c’est l’équivalent de Tintin mais pour les grands : il y a des méchants qui ne pensent qu’à ravager le pauvre monde et se gaver de dollars... et puis il y a le Saint, qui vient à point nommé pour empêcher les méchants de réaliser leurs noirs desseins, et châtier les crapules !  Ici par exemple, il rencontre une jeune princesse que des vilains pas beaux veulent tuer pour l’empêcher d’accéder au trône après la mort de son frère. Immédiatement, et dans des circonstances complètement invraisemblables, Simon Templar va subjuguer la princesse, qui, bien sûr, tombe amoureuse folle de son sauveur, avec lequel elle est prête à partager sa couronne !... Ça ne casse pas des briques, mais à l’opposé de Proust et de Kierkegaard, ça ne casse pas non plus la tête... Aux derniers rayons d’un soleil qui pâlit, on a plaisir à voyager ainsi de page en page et d’avions en escales, avec les courses-poursuites entre la crapule et la princesse, flanquée de son ange gardien ! Oui, plongez-vous dans Leslie Charteris, vous n’en supporterez que mieux les premières floches de brume...

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