Par Robertcri
Le complexe du castor –film de Jodie Foster – 2011 -
Voici le type même du film lourdingue, interminable et chiant. En gros, l’histoire est la suivante : un homme se retrouve seul, suite à une séparation d’avec sa pacsée ou sa moitié, comme quoi, ce genre de contrat de grand amour éternel se termine plus souvent dans la discorde, la haine et le mépris que dans la félicité toute rose promise devant témoins et familles, tous maladroitement endimanchés dans des fringues prétentieuses qui leur donne un air plus con encore que d’habitude !... Or, notre héros, désemparé par la rupture, trouve par hasard une marionnette en peluche représentant un castor. Il glisse une main dans la peluche, et dès lors, que ce soit à son ex ou aux autres, il ne parle plus que par castor interposé. C’est clair, il ne faut pas plus de 10 secondes à un cerveau ordinaire, disons un QI de 45 (chiffre moyen pour les spectateurs de TF1), pour comprendre que le héros a du mal à communiquer directement, et qu’il lui est plus facile de faire parler son castor… Mais hélas, le réalisateur s’embourbe. L’idée de départ, originale s’enlise dans un interminable merdier, où les séquences se suivent, se multiplient sans le moindre intérêt, dans une répétition sempiternelle, bavarde et fatigante, où l’on voit le castor bavasser, pépier, glapir, radoter… On s’emmerde ferme en se demandant comment ça va finir. Pour ma part, je ne vous le dirai pas, tout simplement parce que je n’en sais rien moi-même, m’étant endormi une demi-heure avant la fin. Excellent film donc, complètement nul certes, mais qui permet de faire une petite sieste sans supplément de prix ! Et une petite sieste, c’est aussi bon pour la santé que les oméga 3, et c’est pourquoi je salue ici, sans complexe, ce navet cinématographique.
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