Par Robertcri
Attention : aujourd’hui ça va saigner, je critique « Le Boucher » ! Les enfants, les végétariens et les coincés de tous bords sont priés de zapper… Allons-y, je trempe ma plume dans l’hémoglobine… c’est parti !... « Le Boucher » est un roman particulier : écrit en 1987, il se voudrait probablement une preuve tangible de la libération de la femme : au diable la pudeur victorienne du 19è siècle, foin de la jeune fille rougissante en baissant les yeux, honteuse de sa cheville qui dépasse le bas de sa robe longue ! Les femmes aussi ont le droit de jouir, merde alors ! Et comme les mecs, y a pas de raison ! C’est l’auteur du Boucher qui vous le dit, et l’auteur est une femme, elle s’appelle Alina Reyes ! Elle entend nous livrer une belle tranche d’érotisme libéré !... En fait, elle nous offre surtout une belle tranche de viande, puisque l’histoire met en scène l’héroïne et un boucher replet. Il s’en passe de belles, au milieu des carcasses de boeuf suspendues aux crochets d’acier ! Bien entendu, ça baise à fesses rabattues : Dans la chambre froide, l’ambiance est chaude ! Alina Reyes déballe la bidoche sans vergogne : à chaque page, les vagins béent, les clitoris font saillie (c’est le cas de le dire), les muqueuses laissent filer leurs sécrétions visqueuses dans des bruits de ventouse et des râles orgasmiques du plus bel effet ! On voit notre femme libérée se faire poinçonner continûment par le mandrin pâle et gras du corpulent boucher à la nuque de taureau ! Il faut dire que notre boucher n’a pas attendu Alina Reyes pour s’éclater : ça fait bien longtemps que les clientes lui demandent un morceau dans la culotte !... Oui, c’est ça, l’érotisme décrit par une femme « libérée »… Ce n’est que ça : bidoche et sécrétions . Quelle tristesse ! Alina Reyes, hélas, n’est pas la seule à surfer sur la vague « femme libérée » en littérature ! Les femmes se sont affranchies de leurs chaînes, et depuis mai 68, elles ont acquis le droit de roter, de jurer, de nous foutre sous le nez leur tripaille. Elles rattrapent même les hommes en ce qui concerne le cancer du poumon, grâce à cette extraordinaire émancipation qui leur permet désormais de fumer sans se cacher et de vider des packs de bière avec les supporters devant la télé !… Quelle pitoyable liberté que celle de seulement pouvoir exprimer son asservissement au cul ! Le pire, c’est qu’elles en sont fières ! Elles s’imaginent sans doute exciter les mecs en exhibant sans tabou leur périnée, elles n’en font, hélas, que des pédés, qui deviennent homos pour retrouver enfin un peu de rêve, ce rêve, qu’elles, les femmes, ne savent plus leur donner…
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