Par Robertcri
Des Chrétiens et des Maures est un texte au titre trompeur, j’y reviendrai. Ce court ouvrage – moins d’une centaine de pages – prend place dans la fameuse saga de la famille Malaussène, sortie de l’imagination de Daniel Pennac qui en est donc le vrai géniteur. Cet épisode commence par le refus obstiné du Petit, qui refuse de manger en disant : Je veux mon papa . On comprend sa revendication : dans la famille Malaussène on connaît bien la Mère, mais les Pères sont pour la plupart inconnus… de passage… des géniteurs plus que des pères. Au fil des pages, suite à un accident d’ambulance, nous serons entraînés dans une histoire qui est un méli-mélo de polar et d’humour comme toujours chez Daniel Pennac. Il y est question du blessé, renversé par l’ambulance, et qui répète dans son délire toutes sortes de phrases, et cette expression : Des Chrétiens et des Maures, ce qui donne à penser qu’il est dans une mouvance religieuse ou arabe… il est question aussi d’un ver solitaire très vorace, d’un chagrin d’amour et d’un neurologue attentif… Au terme de l’histoire, le Petit découvre l’identité de son père, et accepte alors à nouveau de manger ; c’est ainsi que nous apprendrons que Des Chrétiens et des Maures est le nom d’un plat latino : du riz blanc et des haricots noirs… C’est un livre qu’on peut lire, c’est sans prétention selon moi, bien qu’il y ait des fans de Daniel Pennac et de sa famille Malaussène. J’en ai lu un, je n’en lirai pas dix…
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