Par Robertcri
La Marquise de Pompadour, roman de Michel Zevaco, 1912
Je viens de terminer La Marquise de Pompadour, on ne peut pas dire que ce récit soit passionnant, du moins quand on le lit de nos jours. Ce roman est en fait un feuilleton, dans lequel chaque chapitre se termine par une sorte de scoop, histoire de donner au gogo l’envie de lire l’épisode suivant. Au fond, Plus belle la vie n’a rien inventé ! Tout est là déjà chez Michel Zévaco. Bref, ce roman est une véritable ratatouille historico-sentimentale sur les amours de louis XV et de la marquise de Pompadour, sur fond de vie courtisane, d’intrigues compliquées, de duels entre nobles rivaux, tous plus insolents les uns que les autres. Les hommes se querellent avec de beaux mots et de grandes phrases mais aussi avec des épées, les femmes se jalousent et n’ont qu’une hâte : se taper le roi Louis XV, être une favorite. Sympa tout de même, la Pompadour : comme l’amour avec Louis XV l’emmerdait grave, elle avait trouvé un truc pour garder son influence malgré tout auprès du roi : elle avait organisé dans le quartier du Parc-aux-Cerfs à Versailles un véritable élevage de jeunes filles très jeunes qu’elle amenait au roi toutes les fois que tel était son bon plaisir (et c’était souvent !). Madame de Pompadour, née Jeanne Poisson, mourut à 43 ans d’une congestion pulmonaire, car Versailles, bien que résidence royale, n’avait même pas le chauffage électrique intégré !... A noter : très chiant à lire, le roman de Zévaco ferait en revanche un excellent film d’aventures historiques, truffé d’histoires de cul, de tromperies et de rabibochages, un peu comme Plus Belle la Vie, mais avec des beaux costumes, des robes de princesse et un langage plus distingué, plein de périphrases et d’imparfaits du subjonctif !
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