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Littérature et écriture, dans les thèmes suivants : récits et nouvelles - souvenirs - chroniques - critiques littéraires et cinématographiques - humour - poésie - voyages et balades -

Harcourt - 16 juin 2007

HARCOURT et BEC-HELLOUIN<o:p></o:p>

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Balade du 16 juin 2007 – Centre culturel de Vitry – (95 euros, déjeuner compris)<o:p></o:p>

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7h45 : nous partons de Vitry ; le temps est annoncé comme mauvais, pour ne pas dire pourri ! Mais il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur ! Il ne pleut pas dans le car, même si la climatisation est un peu froide ! On prend la direction d’Evreux<o:p></o:p>

10 h : on arrive au Domaine d’Harcourt<o:p></o:p>

Il y a là un château du Moyen-Âge. Il était particulièrement bien protégé : l’accès se faisait par la traversée de deux ponts franchissant des fossés remplis d’eau. Les pierres aux angles des murs étaient en pierre tendre et non en pierre très dure. Ce choix était délibéré. En effet, à l’époque les attaquants lançaient contre les murs des boulets de pierre au moyen de catapultes. Or un boulet frappant un mur trop dur transmet intégralement le choc, d’où des dégâts importants dans la structure des murs. Au contraire, la pierre tendre amortit les chocs ! Z étaient pas bêtes, les ingénieurs ! De même, les bords des meurtrières sont également en pierre tendre. Toutefois les meurtrières ont ici été transformées au fil du temps pour tenir compte de l’armement : meurtrières très minces au début, juste pour laisser passer les flèches des archers. Puis élargies plus tard pour les arbalètes, transformées encore au moment de l’apparition des premiers canons au début de la Guerre de cent ans…<o:p></o:p>

Autour du château se trouve un remarquable arboretum, comportant une superbe collection d’arbres commencée en 1802. On a vu des écureuils courir dans le gazon et le long des troncs. A l’entrée du domaine, un grand cèdre du Liban, planté en 1810, et qui va fêter en 2010 son bicentenaire. Les cèdres vivent beaucoup plus vieux, mais celui-ci est déjà très vieilli, car il a dû s’adapter à un climat qui ‘était pas le sien. La guide nous a présenté les nombreuses essences présentes : un  immense platane de plus de cent ans, de nombreux conifères, dont certains très curieux, en particulier un conifère… sans pomme, mais avec des sortes de fruits, et sans résine. On a vu aussi le gimko, ou « arbre aux quarante écus » : c’est un arbre très archaïque, de l’époque des fougères à l’ère secondaire. Il y a des arbres mâles et des arbres femelles, ces derniers produisant des fruits nauséabonds (odeur de vomi !). Par contre, les arbres mâles sont de plus en plus employés dans les villes : en effet ils présentent la particularité intéressante de perdre toutes leurs feuilles en même temps en un ou deux jours, ce qui facilite évidemment le nettoiement !<o:p></o:p>

On a vu aussi, exceptionnel en Normandie, un chêne-liège…<o:p></o:p>

Puis on a visité l’intérieur du château, qui ‘est guère aménagé, mais permet de voir des parquets du 17è siècle…<o:p></o:p>

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A midi, on a déjeuné au « Restaurant de l’Abbaye », à Bec-Hellouin : grande tablée d’un restaurant normand rustique, avec au menu :<o:p></o:p>

- Bouchée à la reine<o:p></o:p>

- Pavé de saumon à l’oseille/ riz<o:p></o:p>

- Fromage sur salade<o:p></o:p>

- Croquant à la mousse d’abricot<o:p></o:p>

- Café<o:p></o:p>

Après ce bon repas, on a visité l’Abbaye de Bec-Hellouin, tout près du restaurant. Visite guidée sous la conduite d’un moine bénédictin vêtu de blanc. L’abbaye a été fondée en 1034. Il y avait au 14è siècle une grande église abbatiale, plus grande alors que Notre-Dame de Paris, mais qui s’est écroulée partiellement, avant d’être démolie sous Napoléon.  Il en reste toutefois quelques vestiges. On visite aussi la salle capitulaire, qui jusqu’en 1939 abritait des chevaux au rez de chaussée et des soldats à l’étage, dans des bâtiments du 18è siècle.<o:p></o:p>

Aujourd’hui, la communauté compte seulement quinze moines. Les bâtiments appartiennent à l’Etat, et la communauté religieuse, pour préserver la fameuse séparation de l’église et de l’Etat,   est hébergée ici par une association ! Cet arrangement entre la religion est l’Etat a été rendu possible grâce à Edouard Herriot et Pierre Mendès-France…<o:p></o:p>

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Enfin, on termine la journée en allant à Carsix, où nous visitons une cidrerie à la Ferme de la Bretterie. Mais ici on fabrique du cidre fermier « haut de gamme ». La production annuelle est limitée à 12000 bouteilles maximum. Les bouteilles sont bouchées par des bouchons de haute qualité. Il s’agit d’un cidre demi-sec, titrant 3,5° et pouvant être bu en accompagnement de tout un repas. En Normandie, nombre de repas de mariage se font avec du cidre pour seule boisson. On nous présente une presse ancienne, en orme et en chêne, qui servait au pressage des pommes ; cette presse a été utilisée entre 1650 et 1780.  On l’appelait « presse de longue étreinte » car les pommes y étaient pressées pendant des heures… Après la visite… on déguste ! Le producteur nous sert son cidre et aussi une sorte de confiture, la « gelée de cidre » qu’il accompagne de tranches d’un gâteau que sa femme a confectionné. C’est un régal... tant est si bien qu’on achète quelques bouteilles de cidre et un peu de gelée de cidre, avant de rentrer vers Vitry où nous arrivons vers 21 heures. Nous nous rappellerons cette belle balade, de temps à autre, autour d’un verre de cidre !... <o:p></o:p>

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