Gangsters - film d'Olivier Marchal - 2002 -

Gangsters – film d’Olivier Marchal – 2002 –

Acteurs : Richard Anconina, Anne Parillaud, François Levantal, Gérald Laroche

Le temps pourri de ce mois de juillet a tout de même du bon : on peut  rester chez soi bien au chaud, et regarder un film. Encore faut-il bien le choisir. Et avec Gangsters, je me suis planté grave : une nullité ! Gangsters n’est pas un grand moment de cinéma ; ce n’est qu’un festival de claques dans la gueule et autres contacts dits « virils » et qui ne sont, malheureusement, que l’expression de la crapulerie humaine dans ce qu’elle a de plus bestial… Bon, je vous raconte : L’histoire est une grosse ratatouille embrouillée au possible Franck Chaïevski (Richard Anconina) est arrêté chez lui à Paris un matin par une équipe de la P.J. alors qu'il est en train de se vider les génitoires dans  Nina, (Anne Parillaud) une prostituée.  Il est soupçonné d'avoir participé à un vol de diamants qui s’est mal terminé, puisqu’il a donné lieu à une fusillade qui a fait sept morts et deux blessés. Or le vol avait été organisé par un certain Petit-Claude, une crapule notoire, qui avait été informé par deux policiers véreux. Mais voilà : Anconina et Anne Parillaud, présentés comme des truands et arrêtés comme tels… sont en réalité deux policiers de l’IGN, la police des polices, infiltrés dans les truands pour démasquer les policiers ripoux ! Vous imaginez bien que, avec un tel scénario, on s’y perd ! On ne sait pas qui est qui… un épouvantable merdier pas possible !... Et puis pas trace ici de la moindre histoire, pas la moindre anecdote intelligente, émouvante ou romantique ! Rien que des échanges de coups, des baffes, des passages à tabac à longueur de scènes ! Pitoyable ! Le plus triste, c’est de penser que des millions de gens se passionnent pour cette violence imbécile et crapuleuse ! Enfin, Gangsters est, lui aussi comme tant d’autres films, une véritable apologie de la clope ! A tout propos, à chaque scène et sans la moindre nécessité, on voit des cigarettes, de la fumée, des volutes, en veux-tu-en voilà ! Et pas mal d’alcool aussi, tant qu’à faire !  Honte au réalisateur Olivier Marchal, qui fait ainsi de la publicité pour le cancer du poumon ! Gangsters, un film inutile et chiant, violent et cancérigène !