Par Robertcri
Americano – film de Mathieu Demy – 2011 –
Acteurs : Mathieu Demy, Salma Hayek, Géraldine Chaplin
Voici le scénario de ce navet très chiant : Le héros, nommé Martin, est un jeune freluquet qui baisouille comme tout le monde avec sa copine, et ça va pas très fort, un peu comme tout le monde, car la vraie vie n’est pas souvent une video torride ! (Sinon pourquoi y aurait tant de videos porno, hein ? Si c’était comme ça en vrai, y en aurait pas besoin, réfléchis eh banane !) Fermons cette courte parenthèse philosophique pour revenir au scénario : Et donc tout n’est pas clair entre Martin et sa copine, bien qu’elle se prénomme Claire justement ! Là-dessus le téléphone sonne : Martin vient de perdre sa mère. Evidemment on est au ciné, donc c’est pas comme votre maman à vous, décédée à l’hosto du coin d’un cancer généralisé, ou écrabouillée contre un car de Marocains roulant à contresens sur l’autoroute pour rejoindre La Mecque, non : elle, est morte en Californie, ça classe ! Et surtout ça donne au fiston l’occasion de larguer Claire pour retourner dans la Californie de son enfance et de sa maman, afin de régler de délicats problèmes d’héritage. C’est toujours délicat les héritages, car la rapacité humaine fait que plusieurs personnes en général se tapent sur la gueule afin de n’être qu’un seul à tout rafler sans partager avec les autres. Un seul mot d’ordre : Tout pour moi, rien pour ta gueule ! ce que Jésus a traduit par : Tu aimeras ton prochain comme toi-même… Outre ces questions d’hoirie (ça veut dire héritage dans le langage des notaires, vous affolez pas !), voici notre héros confronté à son passé, ce qui est la trame commune à de nombreux navets cinématographiques et à de nombreux livres autobiographiques gratte-nombril… Arrivé à Los Angeles, Martin retrouve Linda, une ancienne amie de la famille. Lorsqu’il revoit l’appartement de sa mère, ça le chamboule et des images de son enfance reviennent, troubles. Ne parvenant pas à s’extirper de ce merdier mental, Martin s’enfuit au Mexique pour se vider la tête. Mais voici qu’il rencontre Lola, une autre amie de sa mère, qui danse nue dans une boîte de nuit, l’Americano : là encore, le passé refait surface, et ce sont encore d’autres images nombrilistes, chiantes à en crever, où l’on découvre que Lola n’est pas Lola, mais que… mais que… etc… Bref une épouvantable ratatouille de conneries sans intérêt qui s’enchaînent les unes aux autres pendant une heure et quarante cinq minutes. C’est long, c’est touffu, on s'emmerde pas possible, c’est immobile alors que le mot cinéma veut dire mouvement, un comble ! Et qui est l’auteur de ce navet interminable ? Mathieu Demy ! Et qui c’est, Mathieu Demy? … Un fils de, bien sûr !... Eh oui, le fils de deux grands cinéastes : Jacques Demy et Agnès Varda ! Comme quoi, on voit que le talent aussi, comme tout le reste, ça peut sauter une génération ! Le plus triste, c’est que Mathieu Demy a pu réaliser un film avec son seul nom de fils de en guise de talent ! Pendant ce temps, des inconnus bourrés de qualités croupissent dans l’ombre !... Ainsi va le monde !... Americano : à bannir !
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