• Trois jours chez ma mère, par François Weyergans, 2005

    Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas emmerdé à ce point ! Plus de 260 pages d'une lecture-supplice, à suivre le bavardage égocentrique d'un personnage pas mal déséquilibré et détraqué, et qui nous inflige  son mal de vivre, comme si on n'avait pas assez de nos petits ennuis quotidiens ! Et donc ce héros bas de gamme nous balade à travers ses souvenirs, faits de tourments divers, de clopes et de baisouillettes éphémères et toujours pareilles, émaillées de branlettes parfois mutuelles qu'il nous expose comme s'il s'agissait  d'exploits homériques ! Et dire qu'on a décerné le Prix Goncourt à ces pages verbeuses et nombrilistes, tellement fadasses et banales !.....On cherche en vain de l'esprit, de la profondeur, un élan littéraire, un souffle d'espoir, une étincelle de beauté.... Rien !... on ne trouve hélas, de page en page, que la fange pitoyable d'un pauvre type qui se débat dans la merde de son existence... On en arrive à plaindre l'auteur lui-même, tant on sent dans ce bouquin l'odeur de l'autobiographie... D'ailleurs l'auteur, François Weyergans est mort  récemment, en 2019, à seulement 78 ans... La cause de sa mort n'a pas été révélée... un peu étrange, tout de même, à l'heure de la prétendue "fin des tabous".... Bref, un livre que j'ai eu le courage de lire jusqu'au bout... et que je vais avoir le courage aussi de jeter dans les oubliettes de la poubelle à papiers du tri sélectif !.... Et dire qu'un pauvre arbre est mort pour produire le papier de ce bouquin !!!! J'en pleure de désespoir en ce premier jour de l'hiver ! 


  • Commentaires

    1
    skaograch
    Jeudi 16 Mars 2023 à 15:25

    J'ai appris à l'époque par un ami écrivain que le prix Goncourt avait échu à Weyergans car les jurés avaient eu pitié de lui, couvert de dettes.

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