• Que saignent les vignes du roi, roman de Frédéric Couderc, 2009

    Que saignent les vignes du roi, roman de Frédéric Couderc, 2009

     

    Ce pseudo-roman historique est un récit abracadabrantesque et fastidieux, qui nous raconte l’existence d’un sommelier à la Cour de Louis XIV à Versailles. L’histoire commence par la découverte d’une femme un matin dans les bosquets embrumés des jardins de Versailles : qui est-elle ? mystère et gna-gna-gna... Bientôt c’est le grand sommelier lui-même, qui meurt sans avoir pu être sauvé par une potion magique qu’il avait composée en secret... et son adjoint devient sommelier. Mais de terribles rivalités surgissent entre producteurs de vins : c’est la guerre entre le Bourgogne et le Champagne, et on est prêt à s’entretuer pour poser sa bouteille sur la table royale, pour des raisons de gros sous évidemment. Le roman est entrelardé d’interminables considérations historico-romanesques, complètement hors-sujet, des digressions longuettes à prétention vaguement culturelle qu’on peut sauter allègrement sans perdre le fil de l’histoire, un fil bien ténu et bien maigrelet. Vous saupoudrez tout ça d’un peu de cul, un peu de baise un peu d’amour et de caprices royaux, et vous avez cette tambouille d’écriture, vraiment peu digeste. Il y a bien sûr des bons et des méchants, et vers la fin, un méchant est même trahi par les pets pestilentiels qu’il ne peut s’empêcher de lâcher en présence même du roi, car un « juste », pour le confondre, lui avait fait ingurgiter un breuvage qui fait péter ! C’est vous dire le niveau de stupidité qu’on atteint ici ! Cette littérature-prout m’emmerde (normal) et elle a empesté ma lecture. Mon conseil : on zappe ce bouquin !


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