• Piège nuptial - Douglas Kennedy -

    Je viens de terminer la lecture de « Piège nuptial », qui est un bel exemple de littérature marketing ! En effet, ce roman de Douglas Kennedy avait déjà été publié sous le titre « Cul-de-Sac » !... Quelques années plus tard, on change le titre, on fait une nouvelle couverture racoleuse (avec minijupe et bas résille !) et hop ! c’est reparti pour de nouvelles ventes en tête de gondole dans les hypermarchés, qui vont permettre à l’auteur de continuer à vivre luxueusement entre Paris et Londres. La littérature n’en sort pas grandie, mais le portefeuille de l’auteur en sort épaissi ! Mais bon, je fais quand même un peu gaffe dans ma critique, car ce bouquin m’a été offert par ma sœur, ce qui prouve qu’elle ne sait pas encore que tous les bouquins « traduits de l’américain » sont à proscrire quand on veut me faire plaisir ! Mais bon, comme je tiens désormais un blog, elle le saura pour la prochaine fois ! Et puis ce livre sera recyclé : en clair je vais le refiler vite fait à mes nièces Anne et Delphine qui en feront leur délice ou le transformeront en bûche ou encore en cale pour stabiliser un meuble… <o:p></o:p>

    Piège nuptial est une histoire complètement invraisemblable : un journaliste américain, jeune et célibataire, en a marre de bosser (déjà !). Il souhaite partir en voyage pour « se vider la tête »… Mais aller où ? Il n’en a aucune idée. Il est perplexe, lorsque soudain, il trouve par hasard (qui fait bien les choses en littérature !) une vieille carte géographique de l’Australie. Allez hop, il prend l’avion… Et le voici en Australie… Là, il décide de se déplacer dans une camionnette… Sur une route désertique, aux confins de nulle part, il renverse un kangourou, ça commence bien ! Puis il rencontre une fille… Séduction, avances… la baise n’est pas loin ! Mais soudain, tout bascule : notre journaliste se retrouve à plusieurs milliers de kilomètres, « enlevé » et drogué par sa partenaire de rencontre qui en fait son mari contre son gré, au cœur d’un village complètement perdu en plein désert, un village oublié où vit une étrange communauté  de quelques familles, qui n’a de lois que les siennes !... il n’y a même pas de monnaie là-bas, seulement des « crédoches », sortes de bons d’échange qu’il n’est pas possible de thésauriser, car ils ont une date limite de validité ! Ce que l’on gagne… on le dépense !... Dès lors, notre journaliste, prisonnier de ce piège nuptial dans lequel il est tombé, en a marre du mariage, en a marre de manger du kangourou à tous les repas, et n’a plus qu’un but : s’évader…  Comme on peut le deviner sans que je trahisse le suspense, il va probablement y parvenir… Mais comment ? …Et  à quel prix ?...<o:p></o:p>

    Ah, un mot encore…le style du livre : nul, comme tout ce qui est traduit de l’amerloque ! On trouvera, bien, sûr le mot « putain » à profusion, comme dans tous les navets américains ou les mauvais feuilletons de TF1 : «  merde, il refuse de démarrer, ce putain de camion »… « Tu me la donnes, ta putain de réponse ? », « je vais te la casser ta putain de gueule… » etc…. Y en a qui aiment ! La preuve : ça se vend. Et pire, ça s’offre ! Merci ma sœur !....<o:p></o:p>


  • Commentaires

    1
    matarjeu
    Samedi 27 Juin 2009 à 20:31
    pas d'accord, il y a d'excellents romans am?cains. Quelques exemples : si on aime l'humour, Alison Lurie, un ? ?ey west ; si on appr?e l'angoisse, joyce carol oates, zombi ; si on s'int?sse au devenir de l'homme, cormac mc carthy, la route
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