• Pas de lettre pour le colonel - Gabriel Garcia Marquez -

    Nous sommes en  Colombie dans les années 60. Un colonel en retraite vit misérablement avec une épouse asthmatique dont les crises d'étouffement rythment une existence misérable. Mais dira-t-on... un colonel ! tout de même ! Il doit avoir une bonne pension ! Eh non ! Justement, c'est le thème de ce court roman. Le colonel a envoyé une demande de pension qui est restée sans réponse... Chaque semaine, il guette le facteur. Ca fait des années et des années que ça dure... Mais à chaque fois, le constat est le même : Pas de lettre pour le colonel. Le colonel et son épouse portent également le deuil de leur fils, Agustin, qui est mort, leur laissant un coq de combat. Le colonel et sa femme se trouvent placés devant un dilemme cruel : faut-il tuer le coq pour le manger ? Faut-il le garder pour l'engraisser un peu avant de le vendre très cher comme coq de combat ? Mais dans ce cas, comment payer la nourriture du coq ?... C'est sur la base de ce scénario simplissime et sans fioritures que l'auteur Garcia Marquez, construit son roman de belle façon, dans une histoire prenante, où l'on ressent fortement cet espoir angoissé du colonel, semaine après semaine, attendant chaque fois un courrier qui n'arrive pas. Le récit est servi par un style clair et vif qui fait largement appel aux dialogues.  Ecrit en 1957, le livre comporte 125 pages seulement, avec des marges assez larges. C'est dire que, de toute façon, c'est vite lu ! Un bouquin comme je les aime ! Alerte, court, et porteur de sens sans qu'on ait besoin de se fouiller le nombril au quatrième degré ! Ce livre est une bonne surprise, après la déception que j'avais éprouvée en lisant un autre roman de Marquez : La Mala Hora, dont la critique figure dans ce blog.


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