• La naufrage du Titan - roman de 1898 -

     

    Le naufrage du Titan -  roman de Morgan Robertson – 1898 –

    titanic

    Dans deux mois, on commémorera sans doute dans les médias une tragédie célèbre : le naufrage du Titanic, dont ce sera le centième anniversaire. Petit rappel historique, comme si vous y étiez, si j’ose dire : dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic, grand paquebot moderne réputé insubmersible, parti de Southampton  pour rejoindre New-York, heurte un iceberg, à 23h40, au large de Terre-Neuve, et coule en trois heures, en pleine nuit. Le Titanic transportait 2200 passagers. Il y aura 700 rescapés et 1500 morts… Tout ça à cause d’une bande de cons, le commandant du Titanic et ses seconds, qui fonçaient à pleine vitesse dans le brouillard, et qui ont envoyé balader le radio du Californian qui avait adressé à tous les navires un message  d'alerte signalant la présence de gros icebergs !... A l’occasion de ce triste anniversaire, c’est le moment de lire Le naufrage du Titan, un roman  extraordinaire, le mot n’est pas trop fort, il est même insuffisant.  Car ce livre est ahurissant, incroyable, avec quelque chose de profondément étrange… Mais laissez-moi vous raconter le mystère de ce roman : En 1898, Morgan Robertson, un écrivain américain peu connu, quasiment ignoré, publie un petit roman de 170 pages Futility , ou le Naufrage du Titan. Il y raconte le naufrage d’un grand paquebot qui heurte un iceberg en plein brouillard, alors qu’il voguait à pleine vitesse pour traverser l’Atlantique…  Dans ce roman, il est question  d’un navire dont la coque comporte des compartiments séparés pour le rendre insubmersible, qui fonce dans le brouillard, qui ne possède qu’un nombre insuffisant de canots de sauvetage, et qui transporte 2300 passagers… Autrement dit, 14 ans avant le drame réel, un écrivain a écrit un récit quasiment prémonitoire. Je ne vous indique pas tous les points communs entre le roman et la réalité, vous laissant le soin de les découvrir vous-même. La première similitude étant déjà le nom du navire : Titan dans le roman, Titanic dans la réalité… Et ce roman est truffé de coïncidences très troublantes… Toujours à propos du Titanic, mais sans rapport avec le roman, voici encore une coïncidence qui intrigue à propos de cette tragédie de la mer : un journaliste nommé William Stead publie pour Noel 1892 un article dans lequel il décrit une traversée imaginaire qu’il fait lui-même : il embarque sur un paquebot, le Majestic, lorsque, au milieu de l’Atlantique, son navire recueille les survivants d’un autre paquebot, le Ann and Jane, qui a coulé après avoir heurté un iceberg… Or, terrible ironie du sort, le journaliste William Stead sera en 1912 sur le Titanic et fera partie des 1500 morts… Bizarre…. Vous avez dit bizarre… comme c’est bizarre ! Vite, achetez et lisez Le naufrage du Titan, publié aux éditions  Corsaire. Vous pourrez ainsi faire votre intéressant quand on parlera du Titanic le 14 avril prochain !


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