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Dans la forêt, par Jean Hegland, 1996
Nelle et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours présentes, leurs passions respectives, la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à faire confiance à la forêt qui les entoure, remplie d'inépuisables richesses. Ce roman aborde des problématiques réalistes comme la fin des énergies fossiles, une société basée et dépendante de l'électricité, des machines, des ordinateurs où l'homme n'a qu'une place de consommateur. La perte de cet acquis permet à l'homme de se retrouver avec lui-même mais également de redécouvrir la nature qui l'entoure. Comme l'auteur le dit dans son récit au travers d'un échange entre les deux sœurs : notre « civilisation électricité » n'existe que depuis à peine deux cents ans alors que l'homme, lui, était là bien avant et sans en avoir besoin. Sujet intéressant, mais l’écriture peine à nous tenir en haleine, de nombreux détails inutiles alourdissent inutilement le nombre de pages, la traduction est médiocre, dommage… Enfin, on passe ici à côté des choses essentielles : pourquoi le monde s’est-il effondré ?... Va-t-on s’en sortir ? Quand ? Comment ?... La fin du roman, particulièrement bâclée, permet à l’auteur d’éluder toutes ces questions. On a perdu son temps à lire l’histoire de ces deux filles qui mangent des haricots et des fruits séchés, jour après jour : une nourriture fade et insipide, comme la lecture de ce livre.
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