• Chéri, roman de Colette, 1920

    Bof ! Tel peut-être le résumé de mon opinion, après la lecture de Chéri, ce roman bien vieillot de Colette. D’abord son écriture est besogneuse, on est loin du style brillant et poétique de Colette chantant la nature et les chats. Ici on est en pleine histoire de cul, dans un milieu superficiel et mondain, avec ce qui va avec : caprices, fric facile et futilité de tous les instants. L’histoire est la suivante : Léa, une vieille cougar un peu blette, se tape un jeunot aux muscles fermes, appelé Chéri ! Hmmm, y a bon la chair fraîche !... Le jeune lui, semble se contenter de cette féminité quelque peu défraîchie, ce qui est un peu étrange... En effet, achèterait-il un bouquet de fleurs fanées ? non, sans doute... Et ainsi, de page en page, on s’emmerde à suivre cette relation inintéressante au possible... Il ne se passe rien... ni érotisme, ni suspense, que dalle... Et puis Chéri se marie, avec une petite jeune bien sûr... Léa fanfaronne et joue l’indifférence, mais le souvenir des jeunes cuisses de Chéri continue de lui tarauder la couenne !... Quant à Chéri, il est un peu comme un amateur de fromages : quand on a goûté un Cantal vieux, on le préfère parfois au fromage jeune ! Chéri va donc revenir vers Léa, le tout sur fond de stupidité mondaine permanente, faite de petits faits imbéciles et d’une rare futilité, avec alcool, clopes et tutti quanti. Un roman suranné, périmé, chiant, à balancer sans barguigner aux oubliettes de la littérature. Colette vaut mieux que ça.

     


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